“Je souhaite que la police et la gendarmerie s’attaquent à chacun d’entre eux. Je communiquerai tous les mois le nombre de points de deal démantelés sur le territoire”, déclare le ministre de l’Intérieur dans un entretien accordé au Parisien.
Un point de deal est défini par le ministère comme un lieu sur la voie publique où des trafiquants vendent quotidiennement des produits stupéfiants.
Gérald Darmanin, qui donne chaque mois les chiffres des saisies de cannabis, cocaïne et héroïne, a fait de la lutte contre les trafics de stupéfiants sa priorité depuis son arrivée place Beauvau.
276 lieux de vente en Seine-Saint-Denis
Accusé sur ce terrain de réinstaurer une politique du chiffre, le ministre de l’Intérieur affirme “faire œuvre de transparence” pour “obtenir des résultats”.
Une plateforme de signalement des points de deals doit être mise en ligne à partir de 2021 pour donner aux citoyens “les moyens de nous aider”, annonce Gérald Darmanin.
J’ai demandé un recensement précis du nombre de points de deal en France, à savoir 3952. La police et la gendarmerie s’attaquent à chacun d’entre eux.
Un point de deal, c’est une occupation illégale d’un territoire. Ce territoire appartient à la République, pas aux dealers. ? https://t.co/EaGHvgf2NH— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) December 20, 2020
Les départements qui comptent le plus de lieux de vente de drogues sont la Seine-Saint-Denis (276), le Rhône (255) et le Nord (251), selon les chiffres donnés au Parisien par le ministère de l’Intérieur.
Avec 34,2 lieux de vente de drogue pour 100.000 habitants, la Guadeloupe est le département où la densité de points de deal est la plus importante, selon ces chiffres.
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