“Je n’ai jamais donné ma version des faits qui ont marqué mon retrait de la vie politique”, écrit celui qui, au printemps 2011 -quand éclata l’affaire avec les accusations de tentative de viol de Nafissatou Diallo-, apparaissait comme le grand favori de l’élection présidentielle de 2012. “D’autres s’en sont chargé à ma place, prenant la parole à partir de coupures de presse, d’interviews et de faits réels ou supposés.”
Mais dix ans après, “l’heure est venue de m’exprimer”, dit-il encore.
Dans le court texte publié sur les réseaux sociaux et dans lequel il explique sa démarche, l’ancien ponte du parti socialiste, ministre et député, assure que le documentaire auquel il a accepté de contribuer reviendra sur “l’ensemble de (son) histoire personnelle et professionnelle, de la politique française aux sphères internationales”.
Il ajoute qu’au-delà de ces moments liés à sa vie, il “partage dans ce film (ses) inquiétudes et (ses) propositions sur l’avenir difficile qui nous attend”. De quoi voir dans ce film les premières pierres d’un retour sur le devant de la scène publique?
Une prise de parole de DSK qui survient trois jours avant la mise en ligne, sur Netflix, d’une série documentaire en 4 épisodes consacrée à l’affaire du Sofitel, mais aussi du Carlton de Lille. Nafissatou Diallo, Tristane Banon, Jack Lang, Elizabeth Guigou et plusieurs policiers new-yorkais en charge de l’enquête à l’époque y témoignent devant la caméra du réalisateur Jalil Lespert.
Contacté par la production pour s’y exprimer, Dominique Strauss-Kahn “a hésité, puis refusé”. “On a très vite compris que sa version sur cette affaire n’avait pas changé et que sa parole avait déjà été entendue”, assurent au HuffPost les équipes du documentaire “Chambre 2806: l’affaire DSK”, disponible le 7 décembre.
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