Selim Derkaoui, auteur d’un papier sur le sujet pour Frustration, décrypte avec Théophile Kouamouo, le positionnement politique de ce qu’il appelle les médias d’État…
C’est une sorte de croyance largement partagée en France, notamment parmi les électeurs de gauche. Certes, la fascisation des médias est préoccupante en France, notamment en raison des dérives quotidiennes des différentes dénominations de TV Bolloré. Et du mimétisme de la galaxie BFM TV, qui court après son leadership perdu. Mais, mais, mais… tout n’est pas perdu parce que le service public demeure, et continue d’abriter des émissions incarnant les valeurs du débat vrai, de l’équilibre, de la saine délibération citoyenne.
Des émissions comme “C ce soir” sur France 5.
A bien y regarder, cette survalorisation du service public de l’audiovisuel et de ses émissions est-elle justifiée ? Journaliste, auteur de “Rendre les coups” et de “La guerre des mots”, ancien programmateur notamment pour les émissions de Frédéric Taddéi, Selim Derkaoui répond à cette question par un grand “non”.
Il s’en est expliqué dans un article publié par “Frustration Magazine” et intitulé “C Ce soir, conformisme bourgeois et illusion démocratique”.
Pour Le Média, il revient sur le dispositif de cette émission-phare et plus généralement sur le vrai positionnement politique de ce qu’il appelle, non pas le service public, mais les médias d’État.
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