“Il va mieux et j’espère avoir demain des bonnes nouvelles puisque il doit faire un bilan de santé”, a annoncé l’avocat. “Il était en hôpital de jour, et normalement si tout va bien demain, il doit réintégrer sa famille.”
Yuriy avait été entendu pour la première fois par les policiers le 24 février, pendant 1h30.
“Il a accepté d’être entendu par les policiers, ce que nous aurions pu refuser puisque comme il est partie civile, il aurait pu être entendu par le juge d’instruction, mais il a tenu évidemment à collaborer”, a précisé Me Szpiner sur BFMTV.
“Quelles séquelles il garde aujourd’hui?”, lui demande alors le journaliste en plateau.
“Je le saurai demain” mais “psychologiquement, oui (il a subi des séquelles), même si comme les jeunes gens de son âge, l’idée de la mort n’est pas quelque chose qu’on arrive à appréhender parce qu’à cet âge-là on n’y pense pas”, répond l’avocat. “Enfin, il comprend qu’il a failli mourir.”
“Il a eu un tournevis sur lui puisqu’on lui dit: ‘il y a une bande qui va arriver et qui va se venger’. Donc certains pensent qu’il est plus judicieux de s’équiper. Mais il ne s’en est jamais servi”, a expliqué Me Szpiner ce mercredi soir.
Onze jeunes sont mis en examen dans ce dossier, la plupart mineurs et domiciliés à Vanves (Hauts-de-Seine), au sud de Paris. Présentés à un juge d’instruction fin janvier et début février, ils sont poursuivis, selon les cas, pour “tentative d’assassinat” ou “vol avec violences” et “participation à une association de malfaiteurs”.
Six de ces jeunes sont incarcérés dans cette affaire de violences entre adolescents issus de quartiers rivaux, qui avait eu lieu sur la dalle de Beaugrenelle, le toit aménagé d’un centre commercial du XVe arrondissement, et révélée une semaine plus tard par la diffusion d’une vidéo.
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