Michel Barnier n’a pas encore nommé de gouvernement que celui-ci pourrait déjà virer au couac. A presque une semaine de sa nomination à Matignon, on n’a toujours pas l’ombre d’un nom de futur ministre. Et pour cause, ladite nomination divise. L’ancien commissaire européen envisagerait carrément la mise en place d’un ministère de l’immigration. Une idée qui inquiète jusque dans les rangs des macronistes. Selon Le Parisien, 23 députés du groupe Ensemble pour la République se sont réunis sur Telegram, créant une boucle intitulée “les progressistes”. Un proche du Premier Ministre assure auprès de nos confrères de Public Sénat, que le Président de la République n’est “plus dans le jeu”. Le chef de gouvernement aurait-il mis Macron à l’écart ? Rien n’est moins sûr. On rappelle que le Président voulait pouvoir nommer lui-même les portefeuilles régaliens… Pas sûr qu’il lâche le bout de gras.
Du côté du PS, deux camps, comme toujours : les pro-Faure, et les anti-Faure qui contestent le rapprochement avec la France insoumise, Carole Delga en tête. Mais l’aile droite du PS, si prompte à la trahison et les compromissions avec le centre et la droite, ne veut pas y aller. Du côté des chefs de fil du NFP, ça joue la carte du rapport de force à fond.
Toujours plus d’ignominies dans le procès Pelicot, ce mari accusé d’avoir drogué et fait violer sa femme par plus d’une cinquantaine d’hommes dénichés sur internet, et ce pendant 10 ans. “Il y a viol et viol et, sans intention de le commettre, il n’y a pas viol”. Voici l’un des arguments de la défense durant l’audience d’hier.
Le 10 septembre, le tribunal d’Épinal a statué sur une des plus grandes fraudes environnementales en France, impliquant le géant Nestlé Waters. Pour échapper à un procès public, la multinationale a accepté de payer une amende de 2 millions d’euros. Les associations se disent déçues par cette sanction jugée insuffisante. Surtout comparé au bénéfice réalisé par Nestlé, avec cette fraude organisée, estimé à 3 milliards d’euros. C’est le flash été du Média.