Se connecter
L’ironie est sévère. En février 2017, au lendemain de l’intronisation présidentielle de Donald Trump, le Washington Post décidait d’adopter comme slogan en une de son édition papier et de son site internet : « Democracy dies in darkness » (la démocratie meurt dans l’obscurité). Sept ans plus tard, à la veille d’un scrutin décisif pour la démocratie états-unienne, le quotidien connu pour ses enquêtes – dont la plus célèbre est le scandale du Watergate dans les années 1970 – est accusé d’avoir éteint la lumière en décidant de ne pas prendre position pour Kamala Harris, la candidate démocrate.