Autrefois appelé “Cars Air France”, ce service proposait quatre lignes entre la capitale et les deux principaux aéroports parisiens, Orly et Roissy/Charles de Gaulle (CDG). Il était exploité sans subvention par Keolis (filiale de la SNCF), qui avait passé un accord de visibilité avec Aéroports de Paris (ADP).
La desserte d’Orly avait été suspendue le 1er avril à la fermeture de l’aéroport, puis celle de Roissy six jours plus tard faute de clients. “On a essayé de tenir au maximum, mais on n’avait plus personne sur nos lignes”, a raconté à l’AFP son directeur Jérôme Dupont.
180 employés
Une réouverture était envisagée le 15 juin, mais la direction n’a pas trouvé d’accord avec les organisations syndicales, a-t-il ajouté, notant que la fréquentation des aéroports “demeurait extrêmement faible”.
Keolis a lancé en juillet un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) qui devrait être bouclé en décembre, selon Jérôme Dupont.
“On a de quoi proposer des postes à tout le monde en Île-de-France” où Keolis a 400 postes à pourvoir, ou le cas échéant en province, a-t-il remarqué.
“Le Bus Direct” emploie 180 personnes, dont 160 conducteurs.
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