Elle est l’émanation du mouvement “Nous Demain”, lancé en juin et qui se compose d’une poignée de parlementaires formant, auparavant, une partie de l’aile gauche de La République en Marche.
Parmi eux figurent Guillaume Chiche, Delphine Bagarry, Sandrine Josso mais également Fiona Lazaar, qui finit par franchir le pas en quittant la République en Marche à son tour. Soit le 44e départ du groupe majoritaire à l’Assemblée nationale depuis le début de la législature. “Je veux bien être l’aile gauche du parti, celle qui obtient des résultats, pas la caution”, raconte la députée du Val-d’Oise au Parisien, heurtée par les débats autour de la loi dite “Sécurité globale.”
IVG, allocation de formation, droit de vote à 16 ans…
Les fondateurs des Nouveaux démocrates pointent, dès leur manifeste, “la dérive autoritaire” du pouvoir en place. “Nous nous situons résolument dans le champ de la gauche humaniste, des démocrates convaincus effrayés chaque jour davantage devant les coups de boutoir d’une dérive autoritaire qui ne fera que le jeu des extrêmes, pour l’égalité, la justice sociale et les solidarités”, écrivent-ils.
Le parti égrène 40 de ses premières propositions en matière institutionnelle, écologique, sociale.
On y retrouve par exemple le droit de vote à 16 ans, la création d’un délit de discriminations raciales dans l’emploi”, l’allongement du délai de recours à l’IVG, la syndicalisation obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés, la fin “progressive du système de notation” à l’école ou encore la création d’“une allocation universelle de formation de 900 euros dès 18 ans lorsque le jeune étudiant ou en formation professionnelle n’est plus rattaché au foyer fiscal de ses parents”.
Appel à gauche pour 2022
“Les nouveaux démocrates”, qui revendiquent environ 600 adhérents, lancent également un appel en vue de la présidentielle de 2022 à la gauche, de La France insoumise au Parti socialiste en passant par Europe Ecologie – Les Verts.
“La gauche ne manque pas de figures, mais sans un programme clair, crédible et audacieux, aucune personnalité, même la plus éminente, ne s’imposera”, assurent-ils, en invitant les responsables de ces partis à se “saisir” des propositions et à apporter leurs “pierres à l’édifice”.
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