Comme c’est la tendance depuis plusieurs mois, c’est la hausse massive des prix de l’énergie qui contribue le plus à cette augmentation générale des prix. “Après leur repli le mois précédent, les prix de l’énergie se redresseraient en lien avec le rebond des prix des produits pétroliers”, peut-on lire dans le communiqué de l’Insee.
L’embargo sur le pétrole russe décidé dans la nuit à Bruxelles ne devrait pas arranger la situation.
Cette hausse n’est pas pour rien dans la baisse de la consommation des ménages; celle-ci a chuté de 1,9% au premier trimestre. Conséquence, le PIB a baissé de 0,2% sur les trois premiers mois de l’année (après une hausse de 6,8% en 2021), un score plus mauvais encore que les résultats provisoires le laissaient entendre.
Pour tenter d’amortir le choc pour les Français, le gouvernement travaille à de nouveaux dispositifs. Si Bruno Le Maire a confirmé le plafonnement des prix de l’électricité et le gel de ceux du gaz pour 2022, l’exécutif s’apprête à présenter un chèque alimentation. Attendu pour avant les législatives, le projet de loi ne sera finalement en conseil des ministres que le 29 juin pour une discussion au Parlement durant l’été.
Ailleurs en Europe, la situation n’est pas meilleure. L’Allemagne a annoncé lundi une inflation à 7,9% sur un an tandis que l’Espagne a enregistré +8,7% sur la même période.
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