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On savait que la présidente de la Géorgie, Salomé Zourabichvili, était hostile au parti au pouvoir, le Rêve géorgien. Mais un nouveau seuil a été franchi depuis les élections législatives du samedi 26 octobre, considérées comme décisives pour l’avenir de l’État de droit dans le pays, et l’orientation de sa diplomatie. La cheffe de l’État conteste frontalement les résultats publiés par la commission électorale, attribuant 54,08 % des voix au parti sortant, contre 37,58 % à la coalition de ses opposants pro-européens.