Maëva, excédée par les embouteillages quotidiens pour se rendre à Montpellier, déclare : “C’est la merde, c’est un enfer.” Elle témoigne qu’elle met habituellement une demi-heure pour se rendre au travail et autant pour le retour. Actuellement, en raison des travaux sur la ligne 5 du tramway, le carrefour est modifié, entraînant de très longs embouteillages aux heures de pointe, particulièrement jusqu’au 6 décembre.
Marco, un autre automobiliste, partage son expérience : habituellement, il met 10 minutes, mais il estime maintenant qu’il lui faudra une bonne demi-heure, avec des retards probables au travail. A 10 heures du matin, le trafic est aussi dense qu’à 8 heures. Hamza évoque ses difficultés pour chercher ses enfants à l’école, ayant mis plus d’une heure la veille et étant arrivé juste à temps.
Philippe, un auditeur, informe également que ses trajets entre Tayran et son travail à la Paillade ont considérablement augmenté. En temps normal, il lui faut 45 minutes, mais cela peut désormais atteindre une heure. Une de ses collègues a même mis 2h05 pour se rendre au travail. Il décrit ses trajets comme une course stressante, comparant la situation à “Mad Max”. Il déplore le manque d’information concernant les changements de circulation et le manque de coordination des travaux.
Les commerçants du complexe commercial Mandarine à Prades-le-Lez se plaignent également du manque d’information. Clément Boursiquot, pâtissier, raconte que malgré quelques connaissances des travaux au nord de l’agglomération, il n’avait pas été informé des importantes modifications de trafic rendant l’accès à son établissement difficile. Cela a entraîné une baisse de 20 % de sa fréquentation, car ses clients fidèles, qui le visitaient chaque semaine, ne viennent désormais qu’une fois par mois en raison des détours à faire.
Les clients qui avaient des achats impulsifs en fin de journée ne passent plus devant sa boutique à cause des embouteillages. Pour éviter les bouchons, Sylvie, infirmière à domicile, a modifié son itinéraire et ne passe plus devant la pâtisserie de Clément, qui et son épouse envisagent donc de se tourner vers une nouvelle clientèle dans le Grand Pic Saint-Loup.
Clément et sa femme demandent la remise en place des panneaux directionnels vers Prades-le-Lez, disparus récemment, afin d’attirer à nouveau des clients.
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