L’université avait déjà raflé en juin la première place en mathématiques du classement de l’Academic Ranking of World Universities, la 9e en physique, et, comme le souligne Le Monde, elle a rejoint le top 25 mondial en médecine et en agriculture.
Dans ce classement, elle est le troisième établissement européen, seulement devancé par Cambridge (3e) et Oxford (9e).
Pour ce qui est des universités étrangères, Harvard reste, pour la dix-huitième année consécutive, première de ce classement. Elle est suivie par Stanford (Californie), la britannique Cambridge, le Massachusetts Institute of Technology (MIT), Berkeley (Californie), Princeton, Columbia (New York), l’Institut de technologie de Californie, Oxford et, à la 10e place, l’université de Chicago.
“Les efforts initiés portent leurs fruits”
Dans un communiqué, la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal s’est félicitée que la France se classe désormais au 3e rang mondial derrière les États-Unis et le Royaume-Uni et y voit le résultat des réformes engagées dans le supérieur.
“Les efforts initiés afin de permettre le rayonnement de nos universités à l’international commencent à porter leurs fruits. Ces nouveaux modèles d’universités font la preuve de leur pertinence et sont désormais reconnus à l’étranger, témoignant de la qualité de notre enseignement et de notre recherche au plan international”, a indiqué la ministre.
Le classement de Shanghai prend en compte six critères, dont le nombre de Nobel et médailles Fields parmi les étudiants diplômés et professeurs, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline ou encore le nombre de publications dans les revues Science et Nature.
Si le cabinet présente ce classement comme “le plus fiable”, ces critères sont dénoncés par de nombreux responsables européens comme un biais dommageable pour leurs établissements. En 2019, Frédérique Vidal avait regretté que “certains” des choix du classement “desservent particulièrement les universités françaises”.
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