C’est une opération d’envergure que les autorités de la gendarmerie maritime de la Méditerranée suivaient depuis février dernier : tous les deux jours, une nouvelle équipe de pêcheurs, comprenant plus de vingt personnes identifiées par les enquêteurs, extrayait près de 100kg de palourdes lors de leur excursion sur l’Étang de Berre.
Les coquillages étaient par la suite écoulés, par l’intermédiaire d’une société, vers des restaurateurs ou des particuliers de l’Hérault, sans indiquer l’origine des produits, et surtout sans les autorisations sanitaires nécessaires. Pendant près de 10 mois, ce sont pas moins de 24 tonnes de palourdes qui ont été vendues illégalement.
Trafic de coquillages en réseau organisé
Le 19 novembre dernier, les gendarmes des Bouches-du-Rhône et de l’Hérault ont finalement arrêté ou convoqué 25 individus soupçonnés de trafic organisé et de blanchiment d’argent, après une enquête à laquelle ont participé près d'<strong’une cinquantaine de militaires des brigades de Toulon et Marseille, ainsi que l’Urssaf, les services fiscaux, et les services vétérinaires de la police départementale.
À l’issue des auditions, 18 individus seront finalement traduits devant le tribunal correctionnel d’Aix-en-Provence, y compris les huit principaux responsables de ce trafic. Les enquêteurs estiment le préjudice financier lié à cette pêche illégale à environ 108.800 euros. La gendarmerie a également précisé que deux véhicules et 159.000 euros avaient été saisis.
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