Comment en bénéficier? Les 38 millions de Français concernés “n’auront rien à faire”, a assuré le chef du gouvernement. “Ce sera automatique, les détails seront donnés dans les jours à venir”, a-t-il précisé, expliquant que le système “passera par les entreprises pour les salariés, la MSA pour les agriculteurs, pour les indépendants par l’Urssaf”.
Face à la hausse des prix, le Gouvernement a fait le choix du dispositif le plus juste et le plus efficace.
38 millions de Français qui gagnent moins de 2000 € net par mois recevront une « indemnité inflation » de 100 € par personne.
Aucune démarche ne sera nécessaire. pic.twitter.com/0kMG2pYao6— Jean Castex (@JeanCASTEX) October 21, 2021
C’est la solution “la plus juste, la plus efficace”, a-t-il estimé, qui s’applique aux automobilistes et aux autres, à ceux qui vont travailler en voiture ou pas.
Une prime versée à partir de décembre
Cette prime sera versée en une seule fois, en décembre pour les salariés, fin janvier pour les agents de la fonction publique, et “un peu plus tard” pour les retraités. “On va faire le maximum pour que ça arrive vite sur les feuilles de paie”, a-t-il encore promis. Le Premier ministre n’a pas mentionné les étudiants.
“Cela coûtera 3,8 milliards d’euros” à l’État, a ajouté le Premier ministre, auxquels il faut soustraire un surcroît de recettes de TVA d’un milliard, a-t-il précisé.
“La préservation du pouvoir d’achat est notre fait conducteur”, a-t-il justifié tout en assurant que la France tiendrait ses engagements en matière de déficit public. Le gouvernement a annoncé “un déficit à 5 %, donc en forte diminution par rapport à 2021, en 2022, nous tiendrons cet objectif”, a-t-il asséné.
Le prix du gaz bloqué toute l’année 2022
Jean Castex devait arbitrer entre un chèque carburant ou une baisse des taxes, les deux pistes sur lesquelles Matignon et Bercy ont travaillé ces derniers jours. Mais cette dernière option n’était pas la piste privilégiée.
Les prix à la pompe ont encore augmenté de 2 centimes la semaine dernière, atteignant des niveaux historiquement hauts à 1,56 euro le litre pour le gazole en moyenne, et 1,62 euro pour l’essence sans-plomb contenant jusqu’à 10% d’éthanol (SP95-E10). Les prix ont dépassé ceux de l’automne 2018, époque où le mouvement des gilets jaunes a démarré.
Jean Castex a également annoncé que le prix du gaz en France sera bloqué “tout le long de l’année 2022”, et non seulement jusqu’à avril 2022, car les experts “nous disent que vraisemblablement la décrue sera plus lente que prévue”.
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