Amazon s'associe à Orbital pour éliminer le CO2 de l'air dans l'un de ses centres de données

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Amazon s’associe à Orbital pour éliminer le CO2 de l’air dans l’un de ses centres de données

La demande croissante en énergie de l’IA a mis plusieurs grandes entreprises technologiques en danger de dépasser leurs engagements en matière de climat. Mais Amazon s’est associé à Orbital, une startup d’IA, pour tester un nouveau matériau qui élimine le dioxyde de carbone de l’atmosphère — et ils utilisent un datacenter AWS comme premier site. 

L’un des plus grands coûts de la capture du carbone est de générer suffisamment de flux d’air pour que le matériau adsorbant puisse retirer une quantité significative de dioxyde de carbone. Les datacenters semblent être un endroit évident pour déployer cette technologie puisque leurs systèmes de refroidissement déplacent des quantités massives d’air pour maintenir des milliers de serveurs à des températures optimales. 

Le contrat d’Orbital Materials avec AWS placera son matériau dans un datacenter encore non nommé. La configuration devrait éliminer plus de dioxyde de carbone que le…

Les établissements d'enseignement supérieur mettent en garde contre l'imminence d'une crise financière.

ECONOMIE

Les établissements d’enseignement supérieur mettent en garde contre l’imminence d’une crise...

De mémoire de recteur, un tel événement n’avait jamais été observé : sous le slogan « Universités en péril », France Universités, l’association rassemblant les présidents d’universités et d’établissements publics d’enseignement supérieur, appelle à la mobilisation pour que ce mardi 3 décembre soit une « étape sans précédent de prise de conscience sur la réalité des universités ». L’université de Lille, en particulier, fermera ses portes pour la journée. Cela fait plusieurs semaines que ces responsables luttent pour éviter une nouvelle diminution des financements octroyés par l’État dans le cadre des discussions sur le projet de loi de finances 2025. Ils ont l’intention de continuer à exercer une pression, même si ce budget pourrait disparaître avec le gouvernement cette semaine.

Mais au fond, que se passe-t-il ? En surface, l’augmentation de 89 millions d’euros du budget de l’enseignement supérieur et de la recherche, porté à 26,8 milliards d’euros, pourrait sembler montrer « l’engagement du gouvernement à investir pour l’avenir via l’enseignement supérieur, l’innovation et la recherche », selon le communiqué du ministère. Cependant, en tenant compte de l’inflation, cela représente bien une baisse des ressources. Une nouvelle d’autant plus préoccupante que les universités ont dû faire face, sans moyens supplémentaires, à des augmentations de dépenses concernant les personnels ou les coûts d’énergie.

Une augmentation des dépenses non compensée

Pour l’année 2025, le ministère admet, dans un communiqué diffusé ce 3 décembre, qu’il demande aux établissements d’enseignement supérieur de consentir à un effort de 350 millions, soit « environ 3 % du budget global des universités ».

« Ce projet stipule que les universités doivent prendre en charge plus de 180 millions d’euros de dépenses additionnelles pour financer les retraites de leurs personnels. Ces dépenses s’ajoutent aux autres mesures imposées par l’État sans compensation ces dernières années. Près de 500 millions de dépenses supplémentaires pour toutes les universités sur deux ans ! », avaient déjà mis en garde 80 présidents et directeurs d’établissements publics du supérieur dans une tribune collective publiée le 30 octobre dans Les Echos.

Le gouvernement envisage même d’instaurer un « mécanisme de solidarité » pour soutenir les universités les plus en détresse, financé par un prélèvement de 1 % sur la subvention pour charge de service public (SCSP) versée à chaque institution.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Patrick Hetzel, tout comme sa prédécesseuse Sylvie Retailleau, soutient que les universités disposent de fonds de roulement importants, estimés par le ministère à 5,7 milliards d’euros, qui pourraient leur permettre d’absorber ces nouvelles dépenses en 2025. Un chiffre contesté par France Universités, qui évoque 2,5 milliards d’euros cumulés.

Surtout, « nous savons pertinemment que cet argent n’est pas inactif, répond France Universités. En réalité, la majorité de la trésorerie d’un établissement est engagée dans des opérations spécifiques et contractualisées, ce qui signifie qu’elle ne peut pas être réaffectée à des dépenses courantes telles que les factures d’électricité, les salaires des personnels universitaires ou encore les pensions ».

La décision politique de plonger les universités dans le déficit en décidant d’une hausse des dépenses sans compensation se voit très clairement sur ce graphique. github.com/cpesr/RFC/bl…[image or embed] — Julien Gossa (@juliengossa.cpesr.fr) 28 novembre 2024 à 09:23

Les universités craignent par ailleurs de faire face aux conséquences d’une remise en cause généralisée des aides à l’apprentissage dans le supérieur, actuellement ciblées par le gouvernement et certains parlementaires. C’est pourquoi France Universités avait plaidé pour que ces aides soient préservées uniquement pour les formations validées par le ministère de l’Enseignement supérieur, ce qui permettrait néanmoins de lutter contre les « effets d’aubaine qui favorisent injustement le développement d’établissements privés lucratifs » dont la qualité est très incertaine.

Au bord du gouffre financier

Il n’y a rien de véritablement nouveau, bien sûr, dans cette rigueur budgétaire. Cela fait maintenant environ dix ans que la dépense par étudiant à l’université est en déclin, à l’exception d’un léger et récent rebond, et elle se situe dans un niveau peu flatteur dans les comparaisons internationales.

De plus, la structure de cette dépense a considérablement évolué ces dernières années, avec une baisse continue de la part de l’État – et des collectivités locales – en faveur, notamment, des entreprises.

N’arrive-t-on pas à la limite de ce que l’on peut exiger d’universités déjà exsangues ? Les trois quarts d’entre elles devraient clôturer l’année 2024 avec un déficit, selon France Universités. Aggraver leurs problèmes financiers revient à les condamner à des choix tragiques pour 2025, préviennent leurs dirigeants : réduction des budgets de recherche, gel des postes, report des travaux de rénovation énergétique ou d’accessibilité des bâtiments, diminution des capacités d’accueil, voire suppression de formations ou de branches locales.

Loin de cette vision catastrophique, le ministère assure encore actuellement « qu’aucune menace budgétaire globale ne pèse sur les universités ». Patrick Hetzel envisage plutôt, à l’horizon, un approfondissement de l’autonomie des universités, instaurée par la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU) de 2007. Le communiqué publié ce 3 décembre annonce d’ailleurs la parution imminente d’un décret destiné à introduire « plus de souplesse et à simplifier la gestion financière des établissements ». « Aucun établissement ne sera laissé sans solution », tient à préciser le ministre.

Ce dernier avait, il y a quelques jours, estimé qu’à plus long terme, l’augmentation des droits d’inscription « ne devrait pas être un tabou » même si « ce n’est pas le sujet principal ». Une belle provocation qui risque d’attirer encore davantage de manifestants le jeudi 5 décembre, lors de la grève de la fonction publique. À cette date, toutefois, il n’est pas certain que Patrick Hetzel soit encore ministre de plein exercice.

Plans sociaux chez Michelin, Auchan, Vencorex… le commencement d'une tempête pour l'emploi ?

ECONOMIE

Plans sociaux chez Michelin, Auchan, Vencorex… le commencement d’une tempête pour l’emploi ?

Ces dernières semaines, plusieurs entreprises françaises, comme Auchan et Michelin, annoncent des destructions massives d’emplois, laissant la CGT parler d’une « saignée industrielle ». La Banque de France signale en plus une montée des défaillances d’entreprises. Les aides gouvernementales durant la pandémie, bien que nécessaires, ont entraîné une fragilité à long terme pour certaines, qualifiées de « zombies ». Les difficultés sectorielles, le coût de l’énergie et une législation pro-licenciement exacerbent la situation. Avec un ralentissement économique prévu, le marché de l’emploi se dégrade et un climat de peur s’installe, risquant d’affecter la qualité de vie des travailleurs.

The New Business of Breakups

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Guérir d’un cœur brisé: Les nouvelles approches de la douleur

Après une rupture par texto, une écrivain explore le marché des remèdes pour guérir le chagrin d’amour, de l’ancien manuel d’Ovide aux retraites modernes. Alors qu’elle navigue dans un monde peuplé de coachs de rupture et d’applications, elle participe à un atelier à Kripalu, abordant le chagrin à travers le yoga et diverses thérapies. La tendresse de ses expériences contraste avec les réalités médicales, comme le syndrome du cœur brisé, qui affecte principalement les femmes. À travers des rencontres et des réflexions, elle remet en question sa perception du chagrin et du besoin d’amour, découvrant que le chagrin peut influencer profondément la vie.

The Strange Science of Scheduling a College-Football Season

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Les matchs de football universitaire : Une analyse des cupcakes en 2023

Le 23 novembre, l’Université du Massachusetts (UMass) a affronté l’Université de Géorgie dans un match de football universitaire, où UMass était largement considéré comme l’outsider en raison de son bilan et de l’absence de son quarterback titulaire. Malgré un bon début, UMass a perdu 59-21, illustrant le fossé entre les programmes élites comme Géorgie, qui génère des revenus sportifs de plus de 200 millions de dollars, et des équipes comme UMass. Les matchs de garantie, souvent critiqués, sont essentiels pour les revenus des équipes moins puissantes, permettant à UMass de financer une partie de son budget.

Arrêt de la presse : Les menaces pesant sur les médias lors du second mandat de Trump

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Arrêt de la presse : Les menaces pesant sur les médias lors du second mandat de Trump

Donald Trump intensifie sa lutte contre les journalistes, après avoir longtemps qualifié les médias d’« ennemis du peuple ». Inspiré par des précédents historiques, comme Nixon, Trump, qui a bénéficié de la couverture médiatique dans sa jeunesse, se montre maintenant hostile envers la presse. Les médias, autrefois respectés, sont en perte de confiance, et Trump menace d’utiliser des poursuites pour punir les journalistes. Son équipe prône la réciprocité contre ceux qu’ils jugent déloyaux. Au-delà des menaces, des changements judiciaires pourraient altérer la protection des journalistes, remettant en question leurs droits et renforçant l’intimidation des voix critiques dans un contexte démocratique fragilisé.

Plus d'astres dans le ciel de Frontignan grâce à des capteurs de mouvement sur les lamps.

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Plus d’astres dans le ciel de Frontignan grâce à des capteurs de mouvement sur les lamps.

Sur le parking des Républicains espagnols à Frontignan, dans le quartier de la Peyrade, de nouveaux lampadaires ont été inaugurés ce vendredi 29 novembre. Ils s’allumeront uniquement pour une durée de 30 secondes en cas de mouvement d’automobilistes, de piétons ou de cyclistes, et resteront éteints en l’absence de toute activité. Cela constitue une manière d’économiser de l’énergie pour la ville tout en préservant la faune nocturne. Un projet issu du budget participatif. Ce projet, qui a nécessité un investissement de 10.000 euros de la part de la ville, a été élu lors du vote du budget participatif par les habitants de la commune littorale. “Ce sont deux jeunes de Frontignan qui ont suggéré ce dispositif, et ils sont aujourd’hui fiers d’avoir été choisis et surtout que le projet se réalise”, souligne Loïc Linarès, conseiller municipal en aménagement durable et en transition démocratique. Les citoyens bénéficieront donc d’une réduction de la pollution lumineuse et pourront admirer les étoiles dans le ciel de Frontignan.