À l’ouverture de la vaccination à tous les adultes, ils racontent leurs dernières réticences
COVID-19 – On accélère la cadence. Depuis ce matin, tous les Français de plus de 18 ans ont officiellement le droit de se faire vacciner, quelle que soit leur situation de santé. Une généralisation de la campagne de vaccination qui débute 15 jours avant la date initialement annoncée. Dès l’annonce, de nombreux jeunes se sont rués sur les plateformes de réservation (Doctolib, Keldoc, Maiia) pour tenter de décrocher un créneau. Mais beaucoup demeurent frileux à l’idée de se faire vacciner. D’après une étude de Santé publique France en date du 26 avril, dévoilée par Europe 1, moins de 36% des moins de 24 ans souhaitent faire vacciner contre le Covid-19. Chez les moins de 35 ans, ce pourcentage n’est que légèrement supérieur et s’établit à 39%. “C’est trop tôt”, juge Maela, Bretonne de 24 ans, contactée par Le HuffPost. “Je suis jeune et en bonne santé. Pour l’instant, j’estime que nous n’avons pas assez de recul à long terme. Ce vaccin a été fabriqué en moins d’un an, or, habituellement, plusieurs années sont nécessaires pour en sortir un”, estime-t-elle. “Donc je décide de ne pas me précipiter.” Si cette critique est récurrente, les scientifiques aiment à rappeler que tous ces vaccins sont passés par des phases d’essais cliniques, qui ont commencé pour la plupart durant l’été 2020. Comme nous l’expliquons dans cet article, ces essais concernant plusieurs milliers de personnes peuvent passer à côté d’effets très, très rares. Crainte des effets secondaires Laurine, étudiante marseillaise, craint, quant à elle, les potentiels effets secondaires. “J’ai vu les réactions de la deuxième dose sur mes grands-parents et ma mère alors j’attends un peu et quand la majorité des plus de 18 ans sans pathologie se feront vacciner, je le ferai à ce moment-là, donc sûrement cet été”, décrit-elle pour Le HuffPost. Même…