“Oui, une écologie répressive est nécessaire… Toutefois, les riches doivent être sanctionnés !”...
Il existe un thème peu abordé qui pourrait, au moins en partie, expliquer le déficit d’engagement des Français face aux enjeux : il s’agit du climat. Plus précisément, du désastre climatique pour lequel les autorités répondent par des mesures timides, voire néfastes pour l’écologie. Le jeudi 17 octobre au soir, une quarantaine de départements ont été placés en alerte orange, et même rouge, en raison d’un risque de crues ou de pluie-inondation. La région Auvergne-Rhône Alpes a été particulièrement touchée. En Ardèche, l’épisode de fortes pluies survenu la semaine dernière représente le record des précipitations sur deux jours depuis le début du XXe siècle. Les images de voies inondées, de voitures submergées et d’animaux emportés par les flots illustrent l’exceptionnalité de ces phénomènes météorologiques ainsi que notre retard en matière d’adaptation aux conséquences du changement climatique. Nous en discutons avec Clément Sénéchal, ancien porte-parole de Greenpeace, militant écologiste, expert en questions climatiques et auteur d’un ouvrage très critique sur ce qu’il nomme l’écologie du spectacle : “Pourquoi l’écologie perd toujours”, paru le 11 octobre dernier aux éditions Seuil.