Primaire ou non, Anne Hidalgo tente de relancer sa campagne à Perpignan
POLITIQUE – Attention à la marche en descendant du train. Anne Hidalgo poursuit son tour de France à Perpignan ce dimanche 12 décembre, après une semaine rocambolesque marquée par un déplacement avorté en région, une volte-face spectaculaire et un appel -un peu désespéré- à l’union de la gauche. Retour au mercredi 8 décembre, quelque part entre Paris et La Rochelle. La candidate socialiste à l’élection présidentielle, qui devait rencontrer plusieurs élus charentais, descend finalement de son TGV à Poitiers pour reprendre le chemin de la capitale. Raison évoquée par son entourage: des réunions sanitaires impérieuses à l’hôtel de ville. Elle proposera finalement le soir même à ses différents concurrents de s’unir à travers une primaire, pour que “la gauche continue à exister” dans la course à l’élection suprême. Pas de terminus pour le moment, la voilà donc quatre jours plus tard à Perpignan pour un discours pas comme les autres. Perpignan, double symbole Présenté comme “le premier meeting de la campagne”, ce rendez-vous devait permettre aux socialistes de (re)lancer une machine à l’arrêt, dans un territoire au double symbole. Il s’agit de la plus grande ville française dirigée par l’extrême droite, en l’occurrence le RN Louis Aliot, dans une région administrée par l’une des dernières ténors socialistes, Carole Delga. C’est elle qui a proposé ce déplacement à la maire de Paris pour se dresser en alternative à “la violence du débat médiatique” et “son orientation d’extrême droite”. “Venir à Perpignan est un choix clair”, confirme la présidente de la région Occitanie dans une interview publiée vendredi par le média local L’Indépendant. Elle prône “un discours fort sur l’attachement aux valeurs de la République, la solidarité, la tolérance, l’éducation, l’accès à la culture, l’égalité des chances”, pour répondre à Éric Zemmour et Marine Le Pen. “On veut se positionner comme le rempart…