Antony Blinken a propulsé la diplomatie américaine dans le XXIe siècle. Lui-même est surpris par les résultats
Deux guerres majeures. Une Chine en pleine ascension. Des pirates informatiques partout. Il est le secrétaire d'État américain et il dit qu'il est là pour aider.
Elle est le nouveau visage de l'activisme climatique et elle porte une pioche
Sabotage. Destruction de biens. Pour Léna Lazare et ses complices, radicalisés par des années d'inaction face à la crise environnementale, ce ne sont pas des gros mots. Ce sont des actes de joie.
Pour le réalisateur de Wicked, il n'y a pas d'endroit comme la Silicon Valley
Six ans après Crazy Rich Asians, Jon M. Chu s'apprête à sortir son adaptation de l'une des plus grandes comédies musicales de Broadway. Depuis une table du célèbre restaurant chinois de sa famille, il se confie sur son enfance parmi les titans de la technologie et explique pourquoi les cinéastes ne devraient pas avoir peur de l'IA.
Elle a gagné 10 000 $ par mois en escroquant des applications comme Uber et Instacart. Rencontrez la reine de la mafia...
Priscila Barbosa est arrivée aux États-Unis avec le rêve de réussir. En utilisant des plateformes de gig economy, elle a bâti un empire commercial à partir de rien. Il y avait juste un énorme problème.
Les inégalités constituent un risque pour la santé et la situation s'aggrave
Si les gouvernements ne s'attaquent pas à ces problèmes, le racisme, le classisme, l'austérité et bien d'autres continueront d'être à l'origine de la mortalité et de la maladie parmi les minorités.
Le danger de tout numériser
La tendance à mener nos interactions quotidiennes sur des écrans a atteint un point de rupture et menace d'évincer tout le monde, sauf ceux qui ont le « bon » accès.
Finalement, je veux quand même des enfants
Fauché·es, surdiplômé·es, traumatisé·es : les millennials constituent la première génération qui s’en sort moins bien que ses parents. Pas surprenant que tellement de jeunes adultes décident de renoncer à la parentalité, quand on pense à l’avenir qu’on s’apprête à léguer aux futures générations qui, après tout, n’ont pas demandé à être là. L’être humain détruit la Terre, peine à se détacher des logiques capitalistes, continue de voter extrême droite et se tape dessus pour déterminer qui pisse le plus loin. Quel genre d’adulte responsable se permettrait de donner la vie à un petit bébé tout mignon et innocent, tout ça pour plus tard l’obliger de livrer de la bouffe grasse le soir en plus de son temps plein payé 6 euros de l’heure dans l’espoir de pouvoir payer le loyer de 4 000 balles de sa chambre de bonne ? Pas moi. Enfin… on verra. La vérité, c’est que c’est un peu facile d’avoir des idées arrêtées, d’accepter la défaite avec cynisme et de se dédouaner de ses responsabilités. Autour de moi, quelques personnes ont fini par se remettre en question, voire changer d’avis : elles ont fait un ou plusieurs enfants, ou sont en plein effort de conception. Je leur ai demandé pourquoi. J’ai peur de me laisser convaincre, mais je suis prête à prendre le risque : faites péter les arguments. Alexandra (32 ans), mère d’un enfant VICE : Quelle a été la relation avec ton désir d’enfant au cours de ta vie ?Alexandra : Depuis toute petite, je rêvais d’avoir des enfants avant mes 30 ans. Puis en grandissant, j’ai pris connaissance de la réalité de ce que c’est d’avoir une famille, en plus de tout ce qui entoure la vie d’adulte et ses responsabilités. J’étais de plus en plus soucieuse de notre environnement, des enjeux liés…
De la douleur de donner naissance à un bébé mort-né
L’accouchement est et restera un acte dangereux. Même s’il est en général pratiqué dans un cadre médicalisé, ce moment si particulier donne souvent l’impression aux personnes qui l’ont vécu d’être sous le joug d’une entité supérieure. Cette vulnérabilité m’a en fait submergée, alors que je poussais, espérant une bonne issue pour moi et mon enfant. Dieu merci, cette issue est arrivée, mais ce sentiment de vulnérabilité est resté ancré en moi. « Les mères sont des faiseuses de mort », écrit Samantha Hunt dans sa nouvelle A Love Story. Et c’est vrai. Un nouveau-né hérite de la vie mais aussi de sa finalité ; la mort reste, après tout, la seule certitude. Elle est une menace toujours présente. Tout ça m’a fait réfléchir : comment vit-on un accouchement dont l’issue sera, par définition, fatale – alors que la graine a déjà germé ? J’ai parlé à deux mamans d’enfants mort-né·es. Comment s’est déroulé leur accouchement ? Comment vivent-elles la maternité ? Personne ne vit plus cette vulnérabilité qu’une mère qui a perdu son enfant avant même d’avoir pu lui dire quoi que ce soit. Éviter la césarienne En 2020, 494 bébés sont morts-nés dans notre pays. On parle uniquement de grossesses qui ont duré au moins 22 semaines. La douleur après la perte d’un enfant ne peut quant à elle être quantifiée. « Je vois des femmes qui pleurent une grossesse qui n’a jamais eu lieu – elles entreprennent des procédures de fécondation in vitro sans jamais concevoir – et des mères d’un enfant né à terme mais mort-né, me confie Mireille Hardy, sage-femme et conseillère en matière de deuil. Quoi qu’il en soit, la perte d’un enfant est toujours un moment douloureux. » Pour éviter le risque d’autres pertes à l’avenir, l’idéal est que l’enfant vienne tout de même…
Les oeuvres d’art du Horst Festival à travers les yeux des mioches
Horst Arts & Music Festival, c’est l’un des festivals de musique électronique les plus en vogue en ce moment en Belgique. L’orga ne se limite pas uniquement à de la musique, mais s’investit aussi pour proposer un festival engagé sur différentes représentations des arts. Le site est parsemé de petites et grandes œuvres, et certaines sont un peu plus spé que d’autres. En gros, Horst, c’est un grand terrain de jeu sur lequel les artistes peuvent laisser leur créativité s’exprimer sans limites. Publicité Ces œuvres ne sont pas spécialement faites pour être jugées par des grands noms de la discipline qui, souvent, veulent juste se la péter et exhiber leurs connaissances en matière d’art. Histoire de changer de perspective, on a demandé à des bambins de donner leur avis sur ce qui était proposé niveau installations. Sans gêne et sans filtre. Theo (7 ans) Meriem Bennani – Foto: Illias Teirlinck VICE : Qu’est-ce que tu vois là ?Theo : On dirait l’espace. Ce serait plus cool si ça pouvait se déplacer. T’aimerais aller dans l’espace toi ?Oui. Et tu ferais quoi, une fois dans l’espace ?Voler et boire du lait vert. Vert ?! C’est bon ça ?Oui ! Et ça donne des super-pouvoirs. Et ce serait quoi ton super-pouvoir ?Voler. Hanne (8 ans) Farah Al Qasimi – Foto: Dieter Van Caneghem VICE : Ça te fait penser à quoi ça ?Hanne : À des fleurs, des champignons. À la nature. C’est quoi ta fleur préférée ?Cette fleur bleue. Elle est toute belle et elle pend comme ça. T’en as déjà vu des comme ça dans la vraie vie ?Oui, j’ai déjà vu beaucoup de fleurs dans ma vie. Ça me rappelle l’école, j’en vois plein là-bas. C’est à l’école que y’a le plus de fleurs. T’aimes bien dessiner des fleurs ?Oui. Je…
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