ACTUALITÉS

Fusillade rue de Popincourt à Paris, un mort et 4 blessés

ZAKARIA ABDELKAFI via AFPUn homme a été tué par balles et quatre autres personnes ont été blessées (photo d’illustration) FUSILLADE – Les faits ont eu lieu vers 21h30, rue Popincourt dans le 11e arrondissement de Paris. “Deux individus sont descendus d’un véhicule et ont tiré sur deux individus attablés à la terrasse d’un bar”, a précisé la préfecture de Paris dans la soirée de ce lundi 18 juillet. Selon les informations du Parisien et deActu17, il s’agit d’un bar à chicha. Un homme a été tué par balles lors de la fusillade. Quatre autres clients ont été blessés plus légèrement, avant d’être pris en charge et évacuées à l’hôpital. L’hypothèse d’un règlement de comptes est, pour l’heure, privilégiée par la police. Un suspect a été interpellé après “avoir été maîtrisé par des clients du bar”, selon le maire de l’arrondissement, François Vauglin, qui a alerté sur les coups de feu sur son compte Twitter, dénonçant un “acte barbare”. Le deuxième suspect “a réussi à prendre la fuite”, a confirmé la préfecture. Il est armé. Une fusillade ce soir vient de faire un mort et 4 blessés dans un bar à Chicha rue Popincourt #Paris11. Aucun élément à ce stade ne permet de connaître les motivations de cet acte barbare. Les clients du bar ont maîtrisé l’un des deux assaillants et l’autre est en fuite. — François Vauglin (@FVauglin) July 18, 2022 Une arme longue automatique, de type kalachnikov a été retrouvée à proximité de la scène de crime. “Une cellule médico-psychologique sera ouverte dès que possible pour les riverains ou témoins”, a indiqué le maire. Des coups de feu en plein cœur de Paris (11eme) dans un bar à chicha. Un suspect interpellé. Bilan provisoire : 1 mort et 4 blessés pic.twitter.com/DwNRObr1Ys — Remy Buisine (@RemyBuisine) July 18, 2022 Un périmètre de…

ACTUALITÉS

Deux profs de collège tués par balles à Tarbes, une cellule psychologique ouverte

MARTIN BUREAU / AFPDeux profs de collège tués par balles à Tarbes, une cellule psychologique ouverte. (photo d’illustration) FAIT DIVERS – Le collège Desaix de Tarbes (Hautes-Pyrénées) sous le choc. Un homme et une femme, tous deux enseignants dans cet établissement, ont été tués par balle dans le village de Pouyastruc, a-t-on appris ce mardi 5 juillet auprès du parquet, qui a ouvert une enquête pour double homicide. L’auteur présumé “est en fuite, il n’a pas pu être interpellé pour l’instant”, a précisé à l’AFP le procureur de Tarbes, Pierre Aurignac, sans donner de précisions sur son identité. Il est recherché par les militaires du groupement de gendarmerie des Hautes-Pyrénées, aidés de la Section de recherches de Toulouse, rapporte La Dépêche du Midi. Selon un témoin interrogé part le quotidien, un individu à moto a été aperçu sur les lieux. La femme, qui avait 32 ans, a été retrouvée lundi en fin d’après-midi gisant dans une rue de Pouyastruc par des voisins qui ont alerté les gendarmes. Arrivés sur place, ces derniers ont découvert un homme de 55 ans, décédé dans sa maison, quelques mètres plus loin. Les autopsies des deux victimes pratiquées dans les prochains jours “Tout nous laisse à penser que nous sommes face à un double homicide par arme à feu, sans en connaître l’origine ni les motivations de l’auteur”, a indiqué le procureur lors d’un point de situation dans la nuit de lundi à mardi. À ce stade, il a refusé de donner des détails sur les possibles motivations de ces crimes et on ignore quel était le lien entre les deux professeurs. L’enquête, pour double homicide, a été confiée à la brigade de recherche de Tarbes et à la section de recherche de Toulouse, a souligné Pierre Aurignac. Les autopsies des victimes seront pratiquées dans les prochains jours…

ACTUALITÉS

Kheira Hamraoui parle pour la première fois depuis son agression et réclame “la vérité”

Gonzalo Fuentes via ReutersKheira Hamraoui veut que toute la lumière soit faite sur son agression, a-t-elle déclaré à “l’Equipe” le 14 juin 2022. FAITS DIVERS – Pour la première fois, Kheira Hamraoui s’exprime après son agression. La joueuse du PSG dit avoir “besoin que la vérité éclate” concernant l’attaque qu’elle a subie fin 2021, par des hommes encagoulés l’ayant frappée à coups de barre de fer, dans une première prise de parole mardi 14 juin au soir dans L’Equipe. Si elle a gardé le silence afin de se “reconstruire”, elle se pose toujours “beaucoup de questions”. “Pourquoi moi? Pourquoi autant de violence envers ma personne? J’ai besoin que la vérité éclate pour m’apaiser”, déclare la milieu internationale (32 ans) dans un entretien diffusé sur le site du quotidien sportif.  “J’ai vécu une agression d’une violence inouïe”, raconte-t-elle. “Deux inconnus encagoulés m’ont sortie de la voiture dans laquelle je me trouvais pour me tabasser à coups de barre de fer dans les jambes. Ce soir-là, j’ai bien cru que j’allais y rester… Je hurlais de douleur. J’ai essayé de me protéger au maximum. Cette scène, pour moi, a duré cinq minutes. C’était insoutenable. J’en garde un souvenir très douloureux, très lourd”. “J’ai vécu un vrai guet-apens. Ces individus m’attendaient derrière un camion. Ils étaient au bon endroit, au bon moment. Comment ont-ils pu être si bien renseignés ? C’est autant de questions sans réponse encore aujourd’hui”, avance-t-elle aussi. Aucun rapport avec Éric Abidal, assure Hamraoui Pour remonter la pente, elle explique s’être plongée dans son sport: ”Ça a été ma façon de soigner ma douleur et ma souffrance. J’avais besoin de cet équilibre pour ne pas sombrer.” La joueuse évoque aussi sa douleur d’avoir été prise à partie par certains supporters, sur les réseaux sociaux et dans les médias: “Beaucoup de choses fausses ont…

ACTUALITÉS

Saône-et-Loire: Le petit ami de l’adolescente poignardée mis en examen pour meurtre et écroué

JEFF PACHOUD via AFPLe collège de Clessé (Saône-et-Loire), à proximité duquel a été retrouvé de le corps de l’adolescente de 14 ans morte poignardée. FAIT DIVERS – Âgé de 14 ans, le petit ami de l’adolescente retrouvée morte poignardée jeudi matin près de Mâcon a été mis en examen pour et placé en détention provisoire, a annoncé le parquet ce vendredi 10 juin 2022. “Une information judiciaire pour homicide volontaire avec préméditation ou guet-apens (assassinat) a été ouverte ce jour et confiée à un juge d’instruction du pôle criminel du tribunal judiciaire de Chalon-sur-Saône”, précise le procureur de la République de Chalon-sur-Saône, Patrice Guigon. Le jeune garçon a été incarcéré dans un établissement disposant d’un quartier pour mineurs et d’une unité sanitaire psychiatrique, selon le magistrat. Un peu plus tôt, le procureur de la République de Mâcon, Éric Jallet, initialement saisi du dossier, avait annoncé que l’expertise psychiatrique du suspect avait conclu ”à une altération importante du discernement, sans abolition, le rendant accessible à ce stade à une sanction pénale”. “Paroles inquiétantes” Jeudi au petit matin à Clessé, le corps de l’adolescente âgée de 14 ans, présentant de nombreuses plaies et un couteau encore planté dans le cou, a été découvert sur la voie publique près de la mairie et de son ancienne école primaire de ce village viticole. Les soupçons des enquêteurs de la section de recherches de la gendarmerie de Dijon se sont rapidement orientés vers son petit ami, qui a été interpellé dans la matinée au collège de Lugny, où la victime était également scolarisée. Placé en garde à vue pour assassinat, le collégien a rapidement confirmé avoir commis les faits, avait indiqué jeudi lors d’une conférence de presse le procureur Éric Jallet. Les premiers témoignages recueillis par les enquêteurs ont indiqué que le suspect avait eu par…

ACTUALITÉS

Aux États-Unis, un SDF se noie sous le regard de la police qui refuse d’intervenir

capture NBC NewsA Tempe, en Arizona, un homme est mort noyé après que des policiers ont refusé de lui venir en aide. ÉTATS-UNIS – Un sans-abri s’est noyé dans l’Arizona sous les yeux de policiers qui refusaient d’intervenir, selon des images et une transcription rendues publiques lundi 6 juin par les autorités locales. Appelés le 28 mai à l’aube près d’un lac artificiel de Tempe, (ouest des États-Unis), en raison de “tapage” provoqué par un couple, les agents interrogent d’abord la compagne de Sean Bickings, 34 ans, avant de se diriger vers ce dernier, “sans abri” selon le communiqué de la ville, pour le questionner à son tour. Après quelques minutes, Sean Bickings enjambe la balustrade qui le sépare du lac et descend vers la surface de l’eau. Les agents lui indiquent qu’il n’a pas le droit de se baigner dans le lac, mais le trentenaire se met tout de même à nager vers une zone sous un pont. Les images s’interrompent alors, la ville jugeant le reste de la vidéo trop “sensible”, fournissant alors une transcription des propos tenus. “Qu’est-ce que tu vas faire maintenant?”, lui demande un agent. “Je vais me noyer. Je vais me noyer”, indique Sean Bickings, selon la retranscription. “Mais non”, répond l’agent. Les trois policiers suspendus Un deuxième policier demande alors à l’homme en détresse de nager jusqu’au pylône du pont et de s’y accrocher. “Je ne peux pas, je ne peux pas”, indique Sean Bickings. “Ok, je ne vais pas sauter après toi”, lance le deuxième agent. Selon le reste de la retranscription, les agents continuent d’insister pour que le sans-abri se sorte seul d’affaire, tout en repoussant les efforts de sa compagne qui les implore de l’aider. “Vous m’entendez?” sont les dernières paroles attribuées à Sean Bickings. Plus tard, un des policiers note qu’il…

ACTUALITÉS

“Un refus d’obtempérer toutes les 20 minutes”? D’où vient ce chiffre largement exagéré

Patrick Aventurier / Getty ImagesSelon les syndicats policiers, il y aurait en France “un refus d’obtempérer toutes les 20 minutes dans le pays”. Un chiffre assez largement exagéré (photo d’illustration prise au cours d’un contrôle d’attestation durant le premier confinement, en avril 2020, aux environs de Nîmes). POLICE – C’est une rengaine qui revient à chaque affaire du genre. Après les tirs mortels sur le Pont-Neuf fin avril, après la mort d’un automobiliste à Marseille en août 2021 ou celle d’un routier à Montauban l’année d’avant, et bien sûr depuis les tirs contre une voiture à Barbès en ce début juin, lesquels ont coûté la vie à une passagère, le chiffre est répété sans arrêt: il y aurait “un refus d’obtempérer en France toutes les 15 à 20 minutes”.  Ce lundi 6 juin, les syndicats le martèlent d’ailleurs à l’envi. Le SCSI (Syndicat des cadres de la sécurité intérieure) réclame un “grand plan d’action” contre un “fléau” qui toucherait davantage la France que ses voisins, le secrétaire général d’Unité-SGP demande une présomption d’innocence pour les policiers qui en sont victimes, et son homologue chez les commissaires du SICP exige que “les voyous qui veulent envoyer nos collègues dans des cercueils” soient condamnés sévèrement.  Depuis qu’il est ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin a aussi évoqué ce chiffre. Fin 2021, il le répétait pour défendre l’action du gouvernement, comme vous pouvez le voir ci-dessous, après avoir parlé, à l’automne 2020, à la suite de la mort d’un policier tué par un chauffard au Mans, d’un refus toutes les 30 minutes.  Mais d’où vient ce chiffre? Il a fait son apparition en 2019 après la publication du rapport annuel de l’Observatoire national interministériel de la Sécurité routière, comme le rapportent nos confrères de BFMTV dans ce reportage.  Des refus d’obtempérer, mais pas seulement… Dans…

ACTUALITÉS

Après des plaintes pour des piqûres lors d’un concert de TF1, un homme mis examen

picture alliance via Getty ImagesAprès les plaintes pour des piqûres lors d’un concert de TF1, un homme mis examen (photo d’illustration) JUSTICE – Un homme âgé de 20 ans a été mis en examen à Toulon dans le cadre d’une enquête sur des piqûres dont auraient été victimes des spectateurs qui assistaient ce vendredi 3 juin sur une plage du Var à l’enregistrement d’une émission de TF1 “La chanson de l’année”, a indiqué ce dimanche le parquet de Toulon. Le suspect, résidant à Toulon, a été mis en examen dimanche soir par un juge d’instruction dans le cadre d’une information judiciaire ouverte notamment pour “violences aggravées par arme [la seringue] et par la préméditation”. Il a été placé en détention provisoire, a indiqué le procureur de Toulon Samuel Finielz. Une homme hospitalisé après un malaise Une vingtaine de spectateurs qui assistaient vendredi soir à l’enregistrement de l’émission de TF1 “La chanson de l’année” sur les plages du Mourillon à Toulon ont affirmé aux services de police avoir été victimes de piqûres lors du concert. “Plusieurs plaintes ont déjà été déposées et d’autres ne sont pas encore été formalisées”, a précisé le procureur. L’une des victimes, une agent de sûreté qui travaillait sur le site, a été hospitalisée. “Elle a été victime d’un malaise mais nous n’avons pas pu encore déterminer si ce malaise était lié à une substance nuisible introduite dans la seringue où à la situation de stress qu’elle venait de connaître”, a précisé le magistrat. Ces événements ont entraîné des mouvements de foule sur la plage et l’intervention des forces de l’ordre. Des policiers, en position d’observation, ont repéré le principal suspect et procédé à son interpellation et à son placement en garde à vue avec un second individu qui, par la suite, a été remis en liberté, aucune…