ACTUALITÉS

J’ai choisi de m’ouvrir au monde de mon enfant autiste pour vivre en harmonie avec lui – BLOG

AUTISME – Par définition, accepter signifie “prendre volontiers ce qui est offert”. Si accepter est en effet la première étape essentielle vers une vie en harmonie, ce n’est en rien suffisant. Car accepter ne veut pas dire agir, encore moins inclure. Le témoignage de Daisy sur les difficultés du quotidien: Quand le diagnostic d’autisme de mon petit garçon a été posé, je l’ai bien sûr accepté tel quel. Cependant, j’ai très vite pris conscience que cette acceptation ne m’empêchait pas de faire des erreurs. J’ai bien trop longtemps usé toute mon énergie (et la sienne) à tenter de lui faire découvrir notre monde, à ma manière. Ce faisant, je m’épuisais et lui aussi dans des luttes permanentes où ni lui ni moi ne trouvions de socle commun. Et puis un jour, j’ai pris conscience que malgré toute ma bonne volonté, je faisais fausse route. C’était bien à moi d’aller à sa rencontre. Je me suis assise, je l’ai regardé, observé. Et c’est alors que sous mes yeux, un nouveau monde s’est ouvert. Le sien. Et celui de milliers de personnes autistes. Publicité «En m’ouvrant à sa vision des choses, j’ai compris que c’était à moi d’adapter mon quotidien, mon univers pour lui rendre la vie plus facile.» À travers nos illustrations que je partage sur mon compte Instagram, je dessine sa diversité et la beauté des mille et une choses que jamais je n’avais réellement observées. Dans son monde, la simple vision d’un bout de papier peut devenir urticante. Dans son monde, le soleil est partout. Dans son monde, les bruits et les lumières peuvent surcharger tous ses canaux sensoriels et le figer sur place. Publicité Dans son monde, un pain au lait est aussi doux qu’une peau de bébé. Dans son monde, les regards en coin, les sourires, les…

ACTUALITÉS

Castex…le boulet de Macron, handicap et discrimination, l’actu du jour | Contre-Matinale #114

Au programme de la 114ème édition de la Contre-Matinale du Média TV, présentée ce mercredi 23 mars par Nadiya Lazzouni…  · Titrologie : Retrouvez la traditionnelle rubrique dans laquelle nous analysons les unes de la presse mainstream et revenons sur leur vision de l’agenda médiatique. Puis, un petit focus sur différents contenus proposés par nos camarades de la galaxie des médias indépendants et alternatifs… · L’invitée : Odile Maurin : Avec Odile Maurin, élue d’opposition à Toulouse et activiste anti validisme nous parlerons des préjugés et difficultés auxquels font face les personnes en situation d’handicap sur le parcours d’accès au logement et à l’emploi · La chronique de David Guiraud : Avec son habituel sens de l’humour et ses punchlines affutées, David se penchera, cette semaine, sur les propositions de Macron sur le RSA.   Source

ACTUALITÉS

Le handicap de ma fille n’est pas celui auquel vous pensez – BLOG

HANDICAP – Depuis que Louise est née, je sais que son handicap sera aussi celui du regard limitant que l’on posera sur elle. Mal regarder, c’est comme mal nommer les choses, c’est ajouter du malheur au monde. Alors, depuis le début de sa scolarité, mon souhait le plus profond est qu’elle soit incluse dans l’école de la République. Une éducation adaptée auprès de ses camarades ordinaires. Voir et être vu. C’est cette trajectoire visible qui est le seul chemin pour qu’elle soit demain une étoile à part entière dans la galaxie des Hommes. Lire aussi de la maman de Louise: Travailler, être autonome, faire ses choix de vie, c’est impossible dans la pénombre. Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffpost.fr et consulter tous les témoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide! Alors, mon combat depuis 4 ans, c’est cette fameuse inclusion dont on parle tant et qui peine à prendre corps dans notre réalité. Car pour les parents, c’est un combat de tous les instants. Un combat contre un système qui exclut Publicité Avec ces simples mots, on dirait presque que c’est facile. Qu’il suffirait de terrasser, glaive à la main, un méchant dragon. En France, la fabrique d’exclusion est un système. À la fois un phénomène éthéré impossible à saisir et à la fois des milliers de personnes qui trimbalent sur leur dos un bout du problème. Publicité Il y a les tuniques grises qui vivent dans une grotte. Dans le passé. Dans l’illusion qu’avant, c’était mieux. Surtout avant, quand les enfants avec handicap vivaient ailleurs que sous leurs yeux. Il y a les tuniques mauves, qui à…

ACTUALITÉS

Le film “Presque” rappelle que le regard porté sur le handicap doit changer

CINÉMA – “Nuire à la bêtise”- comme disait Nietzche – c’est une des vocations de Presque, le nouveau film de Bernard Campan et du philosophe Alexandre Jollien, qui sort en salles ce mercredi 26 janvier. Un film qui raconte le handicap et qui questionne le regard que nous portons au quotidien sur la différence. Car pourtant, comme les personnages du film, nous n’aspirons tous qu’à une chose: le bonheur.  Inspiré de “l’amitié spirituelle” de Alexandre Jollien et Bernard Campan, Presque raconte l’histoire d’Igor et de Louis, deux hommes que tout semble opposer. Igor (Alexandre Jollien) est livreur de panier frais, un jeune homme jovial et féru de philosophie, en situation de handicap; Louis (Bernard Campan) est un croque-mort triste, absorbé par son métier et qui a perdu le goût de la vie. Forcés de passer du temps ensemble, les deux héros vont pourtant découvrir qu’ils se ressemblent plus qu’ils ne le pensent et vont trouver ensemble le chemin du bonheur et de l’acceptation.  Un film inspiré du réel, mais pas autobiographique  Dans Presque, certains éléments sont inspirés de la réalité et de la vie d’Alexandre Jollien. “C’était difficile de s’éloigner du réel, j’aurais voulu incarner un danseur de claquettes, mais physiquement c’était impossible”, plaisante-t-il. Mais Presque n’est pas pour autant un récit autobiographique. Dans le film, à la différence d’Alexandre Jollien, son personnage, Igor, “est désocialisé, il n’a pas beaucoup d’amis, pas de lien. C’est une figure de l’exclusion”, explique le philosophe au HuffPost dans une interview vidéo à découvrir en tête de notre article. Copyright PRESQUE 2020 – PAN-EUROPÉENNE – FRANCE 3 CINÉMA – APOLLO FILMS – ABS – AXEL FILMS PRODUCTION – LES PRODUCTIONS JMH – RTSAlexandre Jollien et Bernard Campan sont Igor et Louis dans “Presque” Une mise de côté par la société qui rejoint celle vécue par le…

ACTUALITÉS

Ma fille est porteuse de trisomie 21 mais elle est surtout super intelligente – BLOG

HANDICAP – J’ai récemment entendu le parent d’un autre enfant avec trisomie 21 raconter son ESS (Équipe de Suivi de la Scolarisation) -ces réunions annuelles que l’on a à l’école, quand on a un handicap dans le cartable. On avait dit “qu’il était intelligent” (mais… je vous passe la suite des mais). À lire aussi de Rémy Bellet: L’étiquette “handicap” qui handicape Ca a fait résonner un tilt de flipper dans ma tête. J’ai regardé Louise en rentrant à la maison. Personne n’a jamais dit d’elle qu’elle était intelligente. Peut-être même que personne ne le dira jamais. Parce qu’elle n’a pas l’intelligence quantifiable, mesurable, chiffrable sur laquelle on aime se reposer pour qualifier les gens. Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffpost.fr et consulter tous les témoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide! Publicité Louise, avec son étiquette « handicap », est plutôt de celles qu’on scrute, qu’on teste et qu’on chiffre pour voir ce qui ne fonctionne PAS chez elle. Ca m’a rendu triste, cette idée que personne ne lui dise peut-être jamais. Ça fait quoi, une vie dans laquelle personne ne vous tamponne de cette qualité que tout le monde juge nécessaire ? L’autre intelligence Alors moi, j’ai envie de vous dire un truc : Louise, elle est super intelligente. Et j’espère qu’elle le lira plus tard. Louise est intelligente car elle sait sentir comme personne, dans une pièce, qui est bienveillant envers elle et qui ne l’est pas. Publicité Louise est intelligente car elle sait s’adapter à un tas de nouvelles situations – et pour elle, sans les mots, les situations sont bien souvent nouvelles. Pourtant,…

ACTUALITÉS

“Pour une jeune femme de 33 ans, faire un AVC était impensable. Pourtant, c’est mon histoire” –...

SANTÉ – Le 16 novembre 2018, j’ai refermé à 16h30 ma salle d’arts plastiques en laissant sur mon bureau des copies à corriger, ma tasse avec un fond de café et mon tablier de peinture qui avait besoin d’un passage en machine à laver, “ce n’est pas grave” me suis-je dit, ”ça attendra la semaine prochaine”, sans savoir à cet instant que je n’y remettrai jamais les pieds et que je tirais un trait sur ma vie actuelle. Quelques heures plus tard, le lendemain matin, mon existence allait radicalement changer du tout au tout, car aussi surprenant que cela puisse paraître, j’ai eu un AVC à 33 ans. Je m’appelle Margot Turcat, je suis professeur d’arts plastiques en collège, maman d’un bébé de quatorze mois, en couple depuis plusieurs années et le 17 novembre je tombe brutalement dans le monde du handicap. Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffpost.fr et consulter tous les témoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide! Du simple malaise à l’AVC Ce samedi-là, je me réveille avec une sensation de malaise: vertiges, maux de tête, mais je mets ça sur le compte d’une hypoglycémie, de la fatigue, du stress causé par mon travail et d’un post-partum difficile qui a duré un an. Publicité Je prends mon petit déjeuner avec ma famille, mais cela ne passe pas donc je décide d’aller me recoucher le temps que mon compagnon se prépare pour aller travailler. Vingt minutes plus tard, ce malaise ne se dissipe pas et pire, il s’aggrave, mais pour ne pas affoler mon compagnon, je décide de prendre sur moi. Je sens petit à petit que…

ACTUALITÉS

Théo Curin va jouer dans “Plus Belle La vie”

FRANCK FIFE via Getty ImagesThéo Curin va jouer dans “Plus Belle La vie” (Photo prise en octobre 2020 par FRANCK FIFE / AFP) (Photo by FRANCK FIFE/AFP via Getty Images) TÉLÉVISION – Les aventures s’enchaînent pour le champion de natation handisport Théo Curin. Alors qu’il prépare son défi inédit et ardu qu’est la traversée à la nage des 122 km du lac Titicaca pour le mois de novembre, l’athlète annonce qu’il sera aussi bientôt sur le petit écran. Dans Le JJDce dimanche 24 octobre, le jeune homme de 20 ans originaire de Meurthe-et-Moselle révèle sa participation prochaine à la sériePlus belle la vie, diffusée tous les soirs sur France 3 et qui se déroule à Marseille. Dès mercredi 27 octobre, il interprétera ainsi le rôle d’Hugo, 17 ans, de retour en famille sur la Canebière après une longue absence de plusieurs années. Il tournera entre 25 et 30 épisodes. “Hyper solaire, il n’a peur de rien. Son handicap est une force, pas un poids”, résume son futur interprète, égérie de la marque Biotherm. On s’en fout du handicap du mec. C’est juste Hugo qui va vivre ses histoires au Mistral avec Luna et Mirta”.    Pour passer des bassins au petit écran, Théo Curin a été repéré par la productrice de la série, Géraldine Gendre, lors d’un reportage sur sa participation à l’Iron Man des sables. “Pendant le casting, Théo a été naturel, formidable, explique la productrice au JDD. C’est le comédien qu’on a choisi et ensuite son handicap est venu s’intégrer à l’histoire. Donc oui, les autres personnages vont se positionner par rapport à cette différence, mais avec Hugo, il ne s’agit pas de traiter du handicap”.  Celui de Théo Curin remonte à une méningite foudroyante contractée à l’âge de 6 ans qui ont contraint les médecins à l’amputer des quatre membres. L’automne va être…

ACTUALITÉS

Ce café de Tokyo permet à ses employés handicapés de télétravailler grâce à des robots

VIE DE BUREAU – Dans un café de Tokyo, Michio Imai salue un client et s’apprête à prendre sa commande, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus. Mais il se trouve en réalité à plusieurs centaines de kilomètres de là, opérant à distance un robot dans le cadre d’une expérience pour faciliter l’emploi des personnes handicapées. Les robots blancs du café Dawn, avec leur allure de bébés manchots accueillant les consommateurs en battant des ailes, sont destinés à être plus que des gadgets, et offrent un emploi à des personnes pouvant difficilement quitter leur domicile. “Bonjour, comment allez-vous?”, demande Michio Imai par l’intermédiaire du robot, depuis chez lui à Hiroshima (ouest du Japon), à 800 km de distance. Il est l’un des quelque 50 employés en situation de handicap moteur ou mental qui “pilotent” les robots du café Dawn. D’autres travaillent depuis l’étranger, mais certains sont physiquement sur place. Ouvert en juin dans le quartier tokyoïte de Nihonbashi, le lieu devait initialement voir le jour en 2020 pour coïncider avec les Jeux paralympiques qui ont été reportés et qui doivent s’ouvrir mardi 24 août. Dans ce café sans escaliers et aux larges passages facilitant l’accès aux fauteuils roulants, une vingtaine de robots nommés “OriHime” attendent les clients, équipés de caméras, d’un micro et d’un haut-parleur pour permettre aux opérateurs de communiquer avec eux.“Puis-je prendre votre commande?”, demande l’un des robots, placé près d’une tablette montrant le menu: hamburgers, curry et salade. Trois humanoïdes de plus grande taille se déplacent entre les tables pour apporter les commandes, et un robot-barista vêtu d’un tablier manie une cafetière. “Un endroit où les gens peuvent être inclus dans la société” Mais ces mignons robots sont avant tout un vecteur de communication. “Je peux parler avec les clients de beaucoup de sujets: le…

ACTUALITÉS

J’ai intégré un master adapté aux autistes Asperger et en ai appris beaucoup sur mon handicap et mes camarades...

AUTISME – J’ai expérimenté le monde de l’université tardivement, dans le cadre de ma reconversion professionnelle post-diagnostic d’autisme Asperger. En l’occurrence, j’ai intégré un Master 2 adapté aux étudiants autistes Asperger et effectué à distance et en alternance. J’ai découvert à cette occasion un monde qui a mis mon anxiété et ma résistance au changement à rude épreuve, mais qui m’a aussi permis d’en apprendre beaucoup sur mon fonctionnement autistique/cognitif. Ainsi que sur celui de mes camarades autistes. Alors, kess’ke j’ai appris? Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffpost.fr et consulter tous les témoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide! Mon mode d’apprentissage Je savais déjà que j’apprends lentement, car je fais des liens et retiens difficilement une information isolée de son contexte. Je connaissais aussi mes difficultés pour retenir les informations lorsqu’elles me sont communiquées à l’oral. Ou encore mes difficultés pour solliciter simultanément deux canaux sensoriels, par exemple la vue et l’ouïe. Publicité Ainsi, rien de surprenant à ce que les cours en vidéo m’aient mis dans l’embarras. C’est un euphémisme. J’ai donc transposé leur contenu par écrit. J’ai noté, j’ai consigné, y compris les vidéos long format. Cette pratique est chronophage, mais pendant que je retranscris, je visualise et je mémorise. Et puis vient ensuite le moment de relâche cognitive, celui où je formate et harmonise le document produit (lequel n’aura d’utilité que pour moi): vérification de l’orthographe, suppression des virgules et points redondants, justification du texte, etc. Travail mécanique et répétitif que j’effectue en pilotage automatique. En revanche, je n’ai pas trouvé la solution à mes soucis d’attention. Même en respectant mon rythme chronobiologique, c’est-à-dire…

ACTUALITÉS

Ni asociale, ni sociopathe, je suis “seulement” autiste Asperger

AUTISME -Il était environ vingt heures trente. Nous venions de finir de manger, je débarrassais la table, en commençant comme chaque soir par ce qui se jette, puis ce qui retourne dans le frigo, puis ce qui se lave. Je venais de clipser le compartiment de la pastille de lavage lorsqu’il m’a dit: ″- Maman, il me faut mon carnet de santé pour demain.” J’ai senti le petit pincement au plexus alors que je rabattais la porte du lave-vaisselle: la panique. Il n’y a encore pas si longtemps, cette demande soudaine m’aurait collé des sueurs froides. J’aurais retourné la maison, vidé les tiroirs, regardé sous les lits. Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffpost.fr et consulter tous les témoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide! Mais pas cette fois. Sur l’étagère du bureau, j’ai pris la boîte posée exactement à l’angle droit qu’elle forme avec le mur, j’ai récupéré ledit carnet, et l’ai tendu triomphalement. Publicité Mon fils, je l’ai trouvé en moins de 4 minutes, presque sans ulcère. Tu ne sais pas ce qu’il m’en a coûté d’années de lutte contre mon double maléfique, bordélique, procrastinateur (il y a un monstre qui se cache tout au fond de moi, je le sais). Bordélique? Le bazar que je laisse derrière moi et que je peine à contenir, est devenu une légende (“Range ta chambre”). De même que ma maladresse (“Mais fais un peu attention!”), ils constituent mes principaux défauts, plus ou moins tolérés par mes proches. Selon, je suis paresseuse, bordélique, distraite, étourdie… Je laisse derrière moi de petites pyramides d’objets hétéroclites superposés en un équilibre précaire, prêtes à…