S’auto-isoler 14 jours avant Noël, une bonne idée mais difficile à appliquer
Zinkevych via Getty ImagesS’auto-isoler 14 jours avant Noël pour éviter le virus, une bonne idée mais à ces conditions (photo d’illustration) CORONAVIRUS – La logistique de Noël cette année ne ressemble à aucune autre. Au lieu de la traditionnelle “qui amène la bûche?”, les questions sont plutôt orientées Covid-19, avec une préoccupation principale: comment faire pour s’assurer que le réveillon ne se transforme pas en cluster familial ? Pour pouvoir profiter en toute tranquillité des fêtes, certaines familles se mettront sans doute d’accord pour passer un test – PCR ou antigénique – avant le soir du 24, tandis que le gouvernement français recommande de limiter à six personnes (hors enfants) le nombre de convives autour de la table. Quelles sont les autres alternatives ? Au Royaume-Uni, au Québec et en Allemagne, l’idée d’un temps d’isolement avant et après Noël pour limiter les risques d’exposition au virus et de transmission a fait son chemin. Sur le papier, le principe n’est pas mauvais, bien au contraire. Mais de l’avis de plusieurs spécialistes interrogés par Le HuffPost, la difficulté est ailleurs, dans son application réelle. Une semaine d’isolement ou deux ? 14 jours avant Noël, est-ce trop tôt ou trop tard pour s’isoler ? Au début de l’épidémie en France, la quarantaine des personnes infectées et de leurs cas contact était établie pour deux semaines. Au mois de septembre, le gouvernement a décidé de réduire la période d’isolement à une semaine, en s’appuyant sur les recommandations des scientifiques. Ce laps de temps de 7 jours est en général suffisant pour constater l’arrivée des premiers symptômes – si symptômes il y a. Il correspond aussi à la période où l’individu infecté est contagieux, estimée entre 7 et 10 jours après l’apparition des symptômes: si une personne ignore donc qu’elle est porteuse du virus, un isolement d’une semaine permet à…