Comment ne pas mourir dans la Silicon Valley
Voici ce que font les magnats de la Silicon Valley pour vaincre la mort.
Voici ce que font les magnats de la Silicon Valley pour vaincre la mort.
En juillet 2024, le Président Joe Biden et le sénateur Bernie Sanders faisaient paraître un éditorial dans USA Today critiquant « la supercherie » des sociétés pharmaceutiques. Ils mettaient en lumière les coûts élevés des nouveaux médicaments de Novo Nordisk et Eli Lilly, notamment des molécules commercialisées, sous une forme, comme antidiabétiques (Ozempic de Novo Nordisk et Mounjaro d’Eli Lilly) et, sous une autre, comme produits de perte de poids (Wegovy pour Novo Nordisk et Zepbound pour Eli Lilly).
Ces traitements engendrent une augmentation significative des dépenses pour Medicare, l’assurance santé des Américains de plus de 65 ans. Une recherche de la Kaiser Family Foundation (KFF) révèle qu’un adulte sur 8 aux Etats-Unis a utilisé l’Ozempic ou un médicament similaire depuis leur introduction sur le marché en 2018.
Aux Etats-Unis, environ 10 millions d’Américains auraient recours à ces médicaments, dont les prix sont exorbitants. Une boîte pour un traitement de 4 semaines se vend à environ 1 000 dollars. Cela pourrait conduire à la faillite du système de santé américain, selon Biden et Sanders. Ils soutiennent que, si la moitié des adultes souffrant d’obésité prenaient Wegovy, cela pourrait coûter plus de 400 milliards de dollars par an, soit plus que le montant dépensé par les Américains pour tous leurs médicaments prescrits en 2022.
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Il serait cependant possible de produire et de vendre ces médicaments à des prix bien plus abordables. Une recherche effectuée en mars 2024 par l’Université de Yale a montré que ces nouveaux traitements pourraient être proposés pour quelques dollars par mois, même en incluant une marge bénéficiaire significative.
Début 2024, Biden et Sanders abordaient la question des traitements contre l’asthme. Alors que cette maladie respiratoire, la plus répandue aux Etats-Unis, touche 27 millions d’Américains (dont 4 millions d’enfants), le coût des inhalateurs est devenu l’objet d’une enquête sénatoriale. Souvent vendus à plusieurs centaines de dollars, les inhalateurs ont été ramenés à un prix maximum de 35 dollars suite à cette initiative.
Ces dernières années, les tensions au sujet des prix des médicaments ont augmenté aux Etats-Unis. En 2023, plus de 20 % des adultes ont déclaré ne pas avoir suivi une prescription médicale à cause des coûts, tandis que 12 % affirmaient avoir divisé des pilules ou sauté des doses pour les mêmes raisons.
Diverses mesures ont été mises en place sous l’administration Biden. En 2022, une nouvelle législation concernant les médicaments prescrits, le « Maximum Fair Price » (MFP) ou « Prix équitable maximum », a été adoptée et est entrée en vigueur. Elle fixe notamment un seuil de dépense pour le traitement mensuel de l’insuline pour les produits couverts par Medicare (35 dollars) et établit un principe de négociation des prix avec les fabricants de médicaments.
Dans le cadre du « Maximum Fair Price » (MFP), dix médicaments ont été choisis pour des négociations avec les laboratoires. Ces baisses de prix devraient entrer en vigueur le 1er janvier 2026. La menace de sanctions fiscales est l’un des outils de négociation. Le programme d’assurance maladie Medicare devrait permettre de négocier les prix d’environ soixante médicaments dans les quatre années à venir, avec la possibilité d’ajouter une vingtaine de médicaments supplémentaires par an.
En mars dernier, quatre grandes entreprises pharmaceutiques ont porté plainte devant un tribunal du New Jersey, affirmant que ces négociations, qui leur retirent leur libre propriété sur les médicaments, sont contraires à la Constitution. Pourtant, un juge fédéral du Delaware a validé la légitimité de la loi imposant la négociation des prix avec Medicare.
Une transformation significative semble donc être en cours dans le cadre américain. Cela a été en partie marqué par l’instauration de « l’Obamacare », également connu sous le nom de Patient Protection and Affordable Care Act (PPACA). Adoptée en 2010, elle a permis d’augmenter le nombre de personnes couvertes par Medicaid (l’assurance maladie publique destinée aux personnes à faibles revenus ou invalides) et d’améliorer les couvertures santé individuelles proposées par les employeurs.
Face à la pression des lobbys des grandes entreprises pharmaceutiques, Obama avait dû abandonner la possibilité pour Medicare de procéder à des négociations de prix à l’échelle fédérale lors du passage de la loi. Cela alors que Medicare, qui couvre 61 millions de personnes, représente le plus gros client de l’industrie pharmaceutique (1 000 milliards de dollars en médicaments en 2023).
En plus des mesures visant directement les prix, un nouveau cadre juridique a été proposé fin 2023 par l’administration Biden pour permettre, si nécessaire, l’utilisation de découvertes brevetées financées en partie par des fonds publics. Cela s’appuie sur une disposition dénommée « March-in Rights » issue de la loi Bayh-Dole de 1980, qui jusqu’à présent n’a pas été appliquée.
Cette proposition a provoqué des réactions très vives de la part des grandes entreprises ainsi que de tous les acteurs qu’elles influencent (chambre de commerce, avocats, politiciens, voire les administrations universitaires), mais elle illustre l’émergence d’un besoin : réévaluer l’équilibre entre les intérêts privés de ces entreprises et l’intérêt commun.
Simultanément aux actions fédérales, plusieurs Etats ont aussi commencé à mettre en œuvre des mesures pour diminuer le coût des médicaments. En Californie, par exemple, une nouvelle loi a renforcé les exigences de transparence en matière de prix des médicaments sur ordonnance. En 2023, la Californie a également pris l’engagement de produire et de distribuer l’insuline pour 30 dollars par mois, tout en explorant la possibilité de produire d’autres médicaments essentiels.
Joe Biden a fait de la question des prix des médicaments un thème majeur de sa campagne pour l’élection présidentielle de novembre, soutenu par Kamala Harris. Ils ont dénoncé le fait que les prix aux Etats-Unis figurent parmi les plus élevés au monde, souvent bien plus importants que ceux en Europe, qui sont déjà excessifs. On peut déjà imaginer les responsables politiques européens exprimant leurs inquiétudes, de peur que des baisses américaines ne se traduisent par des hausses sur le vieux continent.
Cependant, le statu quo est insoutenable. Pourquoi un Américain devrait-il débourser 645 dollars pour un inhalateur qui coûte 49 dollars au Royaume-Uni ? Et comment peut-on accepter qu’un inhalateur, indispensable à la survie de nombreux malades, soit vendu 49 dollars alors qu’il en coûte seulement 5 à fabriquer ?
Qu’ils soient 10, 20 ou 100 fois trop chers, les prix de ces médicaments sont démesurés par rapport à leur coût de production, et cette situation perdurera tant que les gouvernements ne décideront pas de changer les choses.
SANTÉ – “À la suite des mesures de confinement, il existe un accroissement significatif du nombre d’enfants en surpoids et obèses par rapport à l’année précédant la crise sanitaire.” C’est le principal enseignement de l’étude publiée ce mardi 26 avril dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire de Santé publique France. L’étude avait pour but d’estimer l’impact de la crise sanitaire sur l’évolution staturo-pondérale des enfants, à partir des données des bilans de santé en école maternelle (BSEM) du Val-de-Marne. Ces bilans ont ainsi été réalisés lors des années scolaires 2018-2019, 2019-2020 et 2020-2021. Résultat: parmi les 48.119 enfants suivis et âgés en moyenne de 4 ans et demi, la proportion des enfants en surpoids était plus importante en 2020-2021 qu’en 2019-2020 ou qu’en 2018-2019. 15,8% des enfants en surpoids ou en obésité L’étude montre en effet qu’entre 2018-2019 et 2020-2021, le pourcentage d’enfants en surpoids a augmenté de 2.6% quand celui des enfants obèses a crû de 1.8%. Ainsi, si en 2018-2019, 88.6% des enfants avaient une corpulence normale, ils n’étaient plus que 84.2% en 2020-2021. Les mesures prises pendant la pandémie “ont accru la sédentarité et dégradé les modes d’alimentation avec un impact significatif chez les enfants”, estime l’étude. Elle souligne notamment que malgré la possibilité de sortie d’une heure quotidienne, “la peur ambiante a souvent conduit les parents à ne pas faire bénéficier de ce temps à leurs enfants”. Publicité L’état d’urgence sanitaire a ainsi rendu difficile la lutte contre la sédentarité. Au total, 11.2% des enfants étaient en situation de surpoids et 4.6% en obésité lors de l’année scolaire 2020-2021. Les filles davantage concernées Parmi les enfants touchés, sont davantage concernés ceux scolarisés en réseau d’éducation prioritaire ou prioritaire renforcée. “Ces réseaux tiennent compte des contextes sociaux des populations. Or, l’association entre surpoids, obésité et contexte socio-économique défavorable…
COVID-19 – Isolées, craignant d’être davantage stigmatisées, et avec un plus fort risque de se retrouver en réanimation si elles sont infectées par le coronavirus: les personnes obèses subissent douloureusement les effets de la pandémie de Covid-19. “Ca fait deux ans que je sors la boule au ventre et ça commence à peser”. Avec humour mais non sans gravité, Catherine Fabre raconte sa vie sous cloche depuis bientôt deux ans. Cette habitante de Lançon-de-Provence (Bouches-du-Rhône), âgée de 55 ans, a été opérée en 2011 d’une sleeve (technique consistant à retirer une partie de l’estomac). Mais malgré la chirurgie, ”(elle) reste en obésité”. En février 2020, elle est avec son mari en Italie, au moment où la pandémie commence à déferler sur l’Europe. Ils fêtent leur anniversaire de mariage au carnaval de Venise. “C’était un dimanche. Tout s’est arrêté brusquement, on est rentré en catastrophe”. La vie depuis s’apparente à un confinement sans fin pour cette fonctionnaire aux impôts, en télétravail. “On a beaucoup de stress, un sentiment d’isolement. On n’a plus de vie sociale”. Membre du conseil d’administration de la Ligue contre l’obésité, Catherine Fabre a fondé en 2013 l’association Histoire de poids, qui accompagne les personnes obèses, à travers le sport ou des conseils de nutrition. Là encore, “le contact a été perdu avec certains adhérents, beaucoup ont baissé les bras”. Psychologue à Nancy, spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire, Alexandra Tubiana explique que “les personnes obèses ont eu très peur; on est arrivé à des stress dépassés, qui aggravent les problèmes alimentaires”. S’est aussi ajoutée “l’inquiétude de mourir”. Sur son site internet, le ministère de la Santé rappelle que “le lien est avéré entre obésité et risque de complications Covid-19, en raison des pathologies associées mais également indépendamment de celles-ci”. Publicité En réanimation, une grande partie de…
Au Parlement roumain, 2018. MoiraM / Alamy Stock Photo Tous les ans, les études scientifiques les plus loufoques et improbables sont mises en avant lors du IgNobel. Comme son équivalent traditionnel, le Nobel, les prix sont rangés par disciplines. Paix, économie, médecine, chimie, il y en a pour tous les goûts. Parmi les gagnants de l’édition 2021, on retrouve une étude qui démontre que la barbe a subsisté à travers le temps grâce à sa capacité à amortir les coups en cas de baston ou encore une autre qui prouve que l’orgasme permet de décongestionner le nez. Publicité Remises par de vrais prix Nobels, ces récompenses sont décernées à Harvard. Le but : « faire rire les gens et ensuite réfléchir » pour les créateurs du IgNobel. Cette année, un chercheur en France a réussi à tirer son épingle du jeu. Professeur d’économie à la Montpellier Business School, Pavlo Blavatsky a réussi à mettre en lien la corruption d’un pays et l’obésité de ses dirigeants. Concrètement, plus un politicien est gros, plus il y a de chance qu’il soit corrompu. Pour prouver son hypothèse, le chercheur a pris comme exemple quinze pays de l’ex-URSS. À l’occasion de sa remise de prix, on a rencontré ce chercheur français pour en savoir plus son étude loufoque et un brin provoc. VICE : Pourquoi cette étude ? Quel était votre postulat de départ ?Pavlo Blavatsky : J’ai lu dans le journal l’histoire de Volodymyr Zelensky, un acteur ukrainien qui jouait dans une série un président qui luttait contre la corruption, et il est finalement devenu le favori du premier tour de la vraie élection présidentielle. C’est ce qui m’a fait m’intéresser à la corruption dans le domaine politique. Je me suis rendu compte qu’il n’existait pas beaucoup de mesures objectives sur le sujet. En…
AFPSelon une nouvelle étude, les patients obèses atteints du Covid-19 ont quatre fois plus de risques de mourir (Image d’illustration: en avril à l’hôpital Emile Muller de Mulhouse). CORONAVIRUS – Depuis le début de l’épidémie de coronavirus, plusieurs études ont démontré que l’obésité augmentait les risques de développer une forme grave de la maladie. Une nouvelle étude confirme ces recherches, estimant que les patients atteints d’obésité ont quatre fois plus de risques de mourir du Covid-19 que les autres. L’étude, publiée ce mercredi 12 août dans les Annals of Internal Medicine, conclut “qu’un indice de masse corporelle (IMC) élevé est fortement associé à la mortalité” chez les patients atteints du Covid-19. Cette “association” entre obésité et mortalité des patients atteints du coronavirus est surtout visible chez les hommes et les “jeunes adultes”. Les patients les plus en surpoids ont quatre fois plus de risques de mourir dans les 21 jours suivant leur diagnostic que ceux ayant un poids moyen, indique l’étude, menée sur 6916 patients en Californie entre le 13 février et le 2 mai. Les auteurs soulignent que l’association entre surpoids et risque accru face au Covid-19 est “indépendante des comorbités liées à l’obésité”. C’est-à-dire que l’obésité elle-même est un facteur aggravant du Covid-19, même quand le patient obèse ne souffre pas par ailleurs de pathologies secondaires liées à son obésité, comme l’hypertension ou le diabète. Annals of Internal MedicineLe risque de mortalité du Covid-19 (axe des abscisses) lié à l’âge, à l’IMC (BMI en anglais), au sexe, etc. (ordonnées). L’obésité, “un facteur de risque important et indépendant” Pour David A. Kass, professeur à l’université Johns Hopkins (qui fait référence pour le comptage des cas et décès liés au coronavirus à travers le monde) et auteur d’un éditorial accompagnant la publication de l’étude, cette nouvelle recherche doit pouvoir “mettre fin à…
SANTE – L’obésité, maladie reconnue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme “une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui représente un risque pour la santé”, a beaucoup fait parler d’elle ces derniers jours. En France, le hashtag #PlusDe100kgEtSereine sur Twitter a récemment relancé le débat sur la définition de l’obésité. Selon une nouvelle directive clinique canadienne, le poids ne devrait pas être le seul facteur à prendre en compte. Publiée mardi 4 août dans le Journal de l’Association médicale canadienne, elle souhaite définir l’obésité par l’état de santé et pas seulement par l’IMC (indice de masse corporelle) des personnes malades. Et met tout particulièrement en garde contre la stigmatisation liée au poids des patients dans le système de santé. Ne pas blâmer les personnes obèses “Le récit culturel dominant concernant l’obésité alimente les hypothèses sur l’irresponsabilité personnelle et le manque de volonté et jette le blâme et la honte sur les personnes atteintes d’obésité”, est-il écrit dans la directive, destinée à être utilisée par les médecins pour diagnostiquer et traiter la maladie. Car selon Ximena Ramos-Salas -directrice de la recherche et des politiques chez Obesity Canada et l’une des auteurs de la ligne directrice- de nombreux médecins font de la discrimination à l’égard des patients obèses, ce qui peut engendrer des problèmes de santé plus importants chez eux, apprend-on sur la BBC. Ces facteurs “contribuent à une morbidité et une mortalité accrues indépendamment du poids ou de l’indice de masse corporelle”, comme indiqué dans la directive. Pourtant, “la nourriture est un antidépresseur, une addiction qui survient souvent quand on n’a pas réussi à soigner le mal initial, un gros choc émotionnel, un mauvais diagnostic, un héritage génétique, un dysfonctionnement hormonal. Il y a mille raisons qui peuvent conduire à l’obésité dont vous n’êtes pas responsable”, explique le…
FEMMES – Sans doute avez-vous vu passer sur Twitter le hashtag #PlusDe70kgEtSereine lundi 27 juillet. Mais avez-vous remarqué sa variante, #PlusDe100kgEtSereine? Ce hashtag, tout comme le premier, n’est pas nouveau. Créé en juin 2019 pour dénoncer la grossophobie, il connaît un succès important depuis sa relance, le 27 juillet, en parallèle du #PlusDe70kgEtSereine, lorsque cette internaute poste ”#PlusDe100kgEtSereine même!” Une publication bienvenue pour certaines femmes, qui se considéraient “exclues” du premier hashtag. “Tous ces kilos c’est de la beauté et de l’amour. Cœurs sur vous”, peut-on par exemple lire sur Twitter, ou encore ”#PlusDe100kgEtSereine et vous allez rien dire et vous allez rien faire”. Une promotion de l’obésité? Mais ces posts font couler beaucoup d’encre sur le réseau social. Pour certains, ces publications promouvraient l’obésité et encourageraient à la prise de poids. Des graphiques, ou encore des comparaisons entre les cœurs d’une personne en bonne santé et d’une autre obèse fleurissent un peu partout sur Twitter. J’ai rien dit à #PlusDe70kgEtSereine parce que c’est encore un poids avec lequel on peut être en bonne santé ! MAIS #PlusDe100kgEtSereine c’est de l’obésité pour la majorité, VOUS N’ETES PAS SEREINES MAIS JUSTE EN MAUVAISE SANTÉ ! Bougez vous et arrêtez d’essayer de justifier ça — Idriss Hanma MW ? (@MangaWorkout) July 28, 2020 Vous faites 1m65 à tout casser et vous tweetez #PlusDe100kgEtSereine , sérieusement ? Banaliser l’obésité c’est normal ça ?? — Loudie ?? (@kloudie_) July 28, 2020 Et plusieurs internautes citent l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans leurs tweets. En effet, l’obésité est une maladie reconnue comme “une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui représente un risque pour la santé”. Les personnes atteintes ont “des facteurs de risque majeurs pour un certain nombre de maladies chroniques, parmi lesquelles le diabète, les maladies cardio-vasculaires et le cancer”. En…
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