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Covid: malgré la hausse des cas, pourquoi la France ne rétablit pas de restrictions

Reuters/Institut PasteurPourquoi la hausse des cas de Covid-19 n’entraîne pas de nouvelles restrictions en France. SCIENCE – Mardi 22 mars, la Direction générale a annoncé avoir enregistré 180.777 cas positifs au Covid-19. Un chiffre journalier qui n’avait pas été atteint depuis le 8 février et une preuve de plus que la sixième vague de coronavirus déferle bien sur la France. Depuis quelques jours, les entrées à l’hôpital ont suivi le même chemin que les cas et celles en réanimation ont arrêté leur chute. Pourtant, malgré ces éléments inquiétants, le gouvernement ne semble pas du tout décidé à revenir sur l’allègement des mesures visant à limiter la propagation de l’épidémie de Covid-19. Alors que les cas sont repartis à la hausse depuis le début du mois, l’obligation du port du masque en intérieur et le pass vaccinal ont été levés comme prévu le 14 mars. Mais ces mesures pourraient-elles être réintroduites? Après tout, c’est ce que l’Autriche vient de faire le 19 mars, en rendant à nouveau obligatoire le port du masque FFP2 en intérieur à la suite d’une importante remontée des contaminations. La levée des restrictions, notamment le port du masque, avait été critiquée par plusieurs médecins et épidémiologistes. Mardi 22 mars, l’OMS a regretté que plusieurs pays d’Europe, dont la France, aient levé trop “brutalement” leurs restrictions contre le Covid-19. Le directeur de l’OMS Europe, Hans Kluge, se dit “vigilant”, mais “optimiste” sur la situation. S’il est optimiste, c’est à la fois car l’Europe est grandement immunisée, notamment via la vaccination, et parce que le variant Omicron a une virulence moindre que Delta. Moins de gestes barrière Olivier Véran était aussi optimiste sur franceinfo le 16 mars quand on le questionnait sur la levée des restrictions. Affirmant avoir pris “la bonne décision”, il rappelait qu’aucun nouveau variant dangereux ne…

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Covid: ces endroits où le pass sanitaire reste obligatoire

via Associated PressCes endroits où le pass sanitaire reste obligatoire à partir du 14 mars 2022 (Photo d’illustration: des clients attablés dans un café montrent leur QR Code le 24 janvier 2022 à Paris AP Photo/Thibault Camus) CORONAVIRUS – À partir de ce lundi 14 mars, la plupart des restrictions contre le Covid-19 sont levées, aussi bien concernant le port du masque en intérieur que l’obligation de présenter un pass vaccinal. Cette “phase d’allègement”, qui concernera notamment les restaurants, les bars, les discothèques ou encore les salles de spectacle, avait été annoncée le 3 mars par le Premier ministre Jean Castex en raison de l’amélioration de la situation sanitaire en France. Le pass, de retour sous sa forme “sanitaire” (preuve de vaccination, test négatif ou certificat de rétablissement après une contamination au virus) reste indispensable pour accéder à certains endroits. Nous entrons dans une nouvelle phase d’allègement des mesures sanitaires.Le 14 mars :– le pass vaccinal sera suspendu partout où il s’appliquait – l’obligation du port du masque sera levée partout, y compris les classes, sauf dans les transports collectifs. pic.twitter.com/EPMwNNJ9it — Jean Castex (@JeanCASTEX) March 3, 2022 “Le pass sanitaire restera demandé à l’entrée des hôpitaux, des maisons de retraite et des établissements pour personnes handicapées, afin de protéger les personnes les plus fragiles”, précise le gouvernement, alors que la France fait face à un “rebond” de l’épidémie. Ouverture de la 4e dose pour les plus de 80 ans Le ministre de la Santé Olivier Véran a fait état, vendredi, d’un “rebond” des contaminations au Covid. “C’est-à-dire que le Covid ne baisse plus, il augmente même”, a-t-il expliqué lors d’un déplacement en Isère. La fin du pass était censée intervenir quand le nombre de personnes hospitalisées en réanimation pour cause de Covid passerait sous la barre des 1500. Samedi, on comptait 1857 personnes dans…

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Les détenteurs d’un faux pass vaccinal peuvent désormais se faire vacciner sans risque de poursuites

via Associated PressCeux qui ont un faux pass peuvent désormais se faire vacciner sans craindre de poursuites  (Photo d’une personne se faisant vacciner par AP Photo/Michel Spingler) PASS VACCINAL – Une sorte d’amnistie. Les règles ont quelque peu changé pour les Français détenteurs d’un faux pass vaccinal. Ils pourront désormais se faire vacciner sans risquer de poursuites judiciaires, apprend-on dans une note de la Direction générale de la Santé aux professionnels de santé datant du lundi 14 février. Une mesure pour renforcer la couverture vaccinale et ouvrir une porte de sortie à ceux qui fraudaient et voudraient rentrer dans le droit chemin. Le fait de régulariser sa situation vaccinale est rendu possible depuis le projet de loi “renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire” adopté le 16 janvier. Pas de contrôle des dates, pas de signalement à la police “Si, dans un délai de trente jours à compter de la date de l’infraction ou de la promulgation de la loi, la personne concernée justifie s’être fait administrer après cette date une dose de l’un des vaccins contre la Covid-19”, elle ne sera pas attaquée en justice, assure le document officiel. Pour rappel, la loi a été promulguée le 22 janvier. Dans cette nouvelle note de la DGS, la question du délai est balayée, ainsi que celle de la remontée aux forces de l’ordre. Ainsi toute personne pourra se signaler au responsable d’un centre et demander “l’annulation administrative” du pass frauduleux. Le responsable n’aura pas à contrôler la date en question, qui pourra donc être dépassée et ne sera pas tenu de le signaler. Jusqu’à présent, utiliser un pass vaccinal frauduleux était puni de 3 ans de prison et de 45.000 euros d’amende. Le 30 décembre, le ministère de l’Intérieur dénombrait au moins 192.000 faux pass. Olivier Véran avait ainsi…

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Votre pass vaccinal expire si vous n’avez pas respecté ce nouveau délai

VioletaStoimenova via Getty Images CORONAVIRUS – Coup d’accélérateur pour la campagne de rappel. Le gouvernement réduit ce mardi 15 février les délais pour conserver son pass vaccinal. Vous n’avez plus sept mais quatre mois après votre dernière injection ou infection au Covid-19 pour recevoir une troisième dose. Les personnes dont le système immunitaire a déjà été stimulé trois fois par le virus -soit avec deux doses de vaccin et une infection au coronavirus soit une dose et deux infections- sont exemptées de ce rappel. Autre exception: la 3e dose n’est pas obligatoire pour les 16-17 ans. Le délai du rappel vaccinal est réduit de 7 à 4 mois Vous n’avez plus que quatre mois après votre dernière injection de vaccin pour recevoir votre rappel. Ce délai s’applique dès ce mardi dans les deux cas suivants:  vous avez eu le Covid puis reçu une dose de vaccin  vous avez reçu deux doses de vaccin Les personnes infectées puis vaccinées avec Janssen ont encore moins de temps pour recevoir leur rappel: seulement deux mois après la dernière injection. Passé cette date, votre certificat de vaccination n’est plus valide et votre pass vaccinal expire.  Le délai de validité du certificat de rétablissement passe de 6 à 4 mois  Ce certificat prouve que vous avez été testé positif au Covid-19 avec un test RT-PCR ou antigénique. Un résultat positif avec un autotest ne permet pas d’avoir un certificat de rétablissement. Ce document vous a, jusqu’à présent, permis d’avoir un pass sanitaire valide six mois après votre infection. Ce délaiest raccourci à quatre mois et s’applique dès ce mardi dans les deux cas suivants:  vous avez reçu une dose de vaccin et avez ensuite eu le Covid  vous avez attrapé deux fois le virus Comme pour le rappel vaccinal, après quatre mois, votre certificat de rétablissement…

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Le “Convoi de la liberté” sur les Champs-Élysées, les forces de l’ordre interviennent

PASS VACCINAL – Les forces de l’ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes samedi 12 février pour disperser des manifestants issus des convois anti-pass, qui s’étaient donné rendez-vous sur les Champs-Élysées à Paris. Des milliers d’opposants au pass vaccinal, sous le nom de “convois de la liberté” et venus de toute la France, ont rejoint Paris samedi dans le but de manifester malgré l’interdiction de la préfecture de police, déterminée à empêcher tout blocage. Vers 14h00, plus d’une centaine de véhicules avaient rejoint la plus belle avenue du monde. Des automobilistes, certains dorénavant à pied, agitaient des drapeaux ou scandaient “liberté”. La situation s’est tendue, comme vous pouvez le voir en tête d’article. Des gaz lacrymogènes ont été utilisés. Les forces de l’ordre ont évacué les piétons qui étaient autour de l’Arc de Triomphe, avant de repousser peu à peu les manifestants vers les jardins qui se trouvent à l’autre bout de cette célèbre artère de la capitale. Plusieurs centaines de verbalisations  “On était depuis hier 17h00 sur Paris, tel un cheval de Troie. On était invisibles, on voulait se fondre dans la masse. Moi je suis gilet jaune, mais y a beaucoup de primo manifestants. À 13H15, on a décidé de se rejoindre autour de l’Arc-de-Triomphe parce qu’on savait que plusieurs convois étaient là. Les convois en voiture c’était un test. On a d’autres manifestants qui vont venir aujourd’hui. On peut pas vacciner de force”, a déclaré Laure 57 ans, monitrice d’auto-école en Seine-et-Marne “contre le pass vaccinal”, en fuyant les lacrymogènes sur les Champs-Élysées. “Même si Macron ne le veut pas, nous on est là, pour l’honneur des travailleurs et pour un monde meilleur”, chantaient des manifestants avant d’être dispersés. Voitures, camping-cars et camionnettes sont partis de Nice, Lille, Strasbourg, Vimy (Pas-de-Calais) ou Châteaubourg (Ille-et-Vilaine), circulant pendant deux ou trois jours à…

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Au sein du “convoi de la liberté”, les journalistes pas toujours bien accueillis

Eric Gaillard via ReutersAu sein de la mobilisation citoyenne du convoi dit “de la liberté”, les journalistes ne sont pas forcément les bienvenus (photo prise au départ du convoi niçois, mercredi 9 février). MOUVEMENTS SOCIAUX – “Ne me faites pas passer (à la télévision) parce que vous ne comprenez rien!” Quelques semaines après une séquence très commentée dans laquelle il se faisait traiter, entre autres, de “perroquet” répétant les “mensonges” du gouvernement sur le Covid, le journaliste de LCI Paul Larrouturou a de nouveau expérimenté la défiance envers les médias à l’occasion du départ du “convoi de la liberté” à Nice, mercredi 9 février.  “Ne me parlez pas, vous êtes des corrompus!”, lui a lancé un autre participant au rassemblement, quand un troisième répondait “peut-être, oui” quant à savoir si la pandémie était un complot. Et une dernière d’ajouter: “Vous voyez les chiffres (du Covid)… Ils mentent, tout est faux, il n’y a pas le nombre de morts que vous croyez, c’est une aberration mentale!” Ambiance.  « C’était orchestré » ? pic.twitter.com/nYJkws5hTk — Paul Larrouturou (@PaulLarrouturou) February 9, 2022 Ce jour-là, à Nice comme à plusieurs autres extrémités de l’Hexagone, des convois se sont élancés avec l’objectif de rallier Paris vendredi 11 février en fin de journée, puis Bruxelles trois jours plus tard. À chaque fois, des motos et des véhicules particuliers, quelques fourgonnettes, mais pas vraiment de camions comme au Canada, d’où est partie l’idée de ce mouvement d’opposition. Un peu partout, des drapeaux français, de rares canadiens, et des gilets jaunes.  Portés par la complosphère Et si une partie des manifestants acceptent de témoigner de bon cœur aux journalistes venant les interroger, l’un d’entre eux offrant même une chaleureuse accolade au reporter de LCI, tous ne sont pas franchement ravis du traitement médiatique reçu. “Grand reset”, “bientôt tous pucés”, “il va y…

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Le “Convoi de la liberté” en France embarrasse les responsables politiques

POLITIQUE – Attendre et observer. À deux mois de l’élection présidentielle, c’est un peu l’état d’esprit de la classe politique face aux “Convois de la liberté” français, dont l’arrivée à Paris prévue vendredi 11 fait désormais l’objet d’une interdiction de la préfecture de police. Parti du Canada, le mouvement des “Convois de la liberté” a trouvé son public français sur les réseaux sociaux. Sur les routes, c’est encore la grande inconnue. Les convois partis mercredi du Sud se rapprochent de la capitale. Ce n’est qu’une fois à Paris, et en fonction de la capacité de nuisance – même pacifique – que l’on pourra véritablement juger du succès de l’opération et de l’ampleur de la mobilisation. En attendant, une partie de la classe politique marche sur des œufs. Il faut dire que le souvenir des Gilets jaunes n’est pas loin. Ces derniers ont échoué à se remobiliser fin octobre, mais certaines figures connues ont déjà affiché leurs soutiens aux Convois, voire les ont rejoints. Et alors que les prix à la pompe n’ont pas baissé, que le pass vaccinal controversé est entré en vigueur, et que les questions de pouvoir d’achat s’imposent dans la campagne, tous les éléments semblent réunis pour de nouveau allumer l’étincelle. Dans un contexte électoral, il s’agit de bien se positionner pour les différents candidats et partis. Soutenir le mouvement permet de montrer sa proximité (et de promouvoir ses solutions) face aux inquiétudes des électeurs. À l’inverse, d’autres préfèrent jouer la carte de la fermeté, en défenseur de l’ordre public. Soutien affiché au nom d’autres revendications Une partie de l’opposition ne s’y est pas trompée et affirme son soutien, en se gardant bien de réduire le mouvement aux seuls “anti-pass”. “Évidemment que je le comprends. C’est une autre forme de Gilets jaunes”, a déclaré Marine Le Pen, candidate…

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Les chiffres et cartes du Covid en France au 4 février 2022

Le HuffPostMalgré Omicron, les chiffres de la cinquième vague de Covid-19 sont en baisse. Reste à voir si cette diminution va durer. SCIENCE – “On a fait le pire dans cette vague”, a assuré Oliver Véran, le ministre de la Santé, ce jeudi 3 février sur BFMTV. Le gouvernement se veut optimiste alors que la courbe des contaminations du Covid-19 décline et que le pic des hospitalisations se profile. L’exécutif va même jusqu’à évoquer la fin du pass vaccinal. “Vu la dynamique épidémique actuelle, il est probable que cette fin soit bien avant le mois de juillet. Sauf s’il y a une mauvaise nouvelle”, espère Olivier Véran. Un retrait possible si et seulement s’“il n’y a pas de nouveaux variants en circulation à ce moment-là”. Pour l’instant, on scrute encore le sous-variant d’Omicron, BA.2, que l’on sait très contagieux. Autre actualité concernant ce pass, le ministre de la Santé annonce que dorénavant “une infection = une injection”. En d’autres mots, vous conservez le pass vaccinal si “vous avez eu une injection et deux infections, ou deux injections et une infection ou trois injections”. Mais il faudra avoir au minimum une dose de vaccin. À contre-courant du gouvernement, d’autres voix scientifiques s’élèvent, plus pessimistes: “Nous sommes sur un plateau extrêmement haut (…). Il n’est pas raisonnable de parler de sortie de crise, même si la tension diminue et que tout le monde a envie de l’entendre”, alerte Djillali Annane, chef de réanimation à l’hôpital Raymond Poincaré de Garches dans les colonnes du Monde. Pour bien comprendre ce qu’il se passe au jour le jour en attendant la fin de la vague, Le HuffPost vous propose de regarder les derniers chiffres du Covid, mais surtout leur évolution en cartes et en courbes. Un point important à bien avoir en tête avant de poursuivre votre lecture: les données…