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Tout le monde qui réalise avec une alarme appropriée que la réélection de Trump est un moment profondément dangereux dans la vie américaine doit réfléchir sérieusement à notre situation.
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Comme des étincelles, les coups embrasent un public qui brûle par les cris et les encouragements, le cadre rugueux d’une existence sur les hauts plateaux andins. Les spectateurs meuglent à “la patada” (coup de pied), grognent pour plus de “punete”’ (coup de poing), brament le knockout et rigolent quand il a lieu. Pour que la catharsis fonctionne, les rituels préparent la foule, l’alcool et la nourriture. Autour d’elle, la musique, les chants et les danses traditionnelles s’enchaînent. Le cercle des spectateurs se referme et la violence se retrouve prisonnière. Les coups partent, des phalanges s’écrasent sur les arcades, les tibias s’entrechoquent, des lèvres explosent, les nez se tordent et le sang coule. Crampons au pied, ils s’enfoncent dans la terre sèche et soulèvent à chaque mouvement une poussière virevoltante qui accompagne les enchaînements des combattants. À la manière des boucs, ils prennent ce petit recul sauté avant de s’élancer tête baissée contre le corps de l’adversaire. Au Takanakuy, interdiction de s’agripper pour réduire la violence des coups. Source
LA MOMIE MÂLE DE MARBOURG – VUES MACROSCOPIQUES DE LA MOMIE ENTIÈRE. IMAGE : A-M BEGEROCK, R LOYNES, OK PESCHEL, J VERANO, R BIANUCCI, I MARTINEZ ARMIJO, M GONZÁLEZ, AG NERLICH Des scientifiques ont révélé le meurtre brutal de deux hommes d’Amérique du Sud qui ont vécu il y a environ 1 000 ans en examinant leurs restes momifiés, rapporte une nouvelle étude. Selon l’étude, publiée vendredi dans Frontiers of Medicine, des signes évidents de violence intentionnelle sont présents sur les momies masculines. Ces momies sont originaires du Chili et du Pérou, mais sont aujourd’hui conservées dans des musées européens. La recherche portait également sur une momie féminine du Pérou, dont il a été déterminé qu’elle était morte de causes naturelles. Publicité Les chercheurs ont utilisé des tomodensitogrammes pour révéler que l’homme chilien a reçu un coup à la tête et un coup de couteau dans le dos, tandis que l’homme péruvien est mort d’un coup à la colonne cervicale, qui est la partie supérieure de la moelle épinière recouvrant le cou et reliée au crâne. Ces résultats permettent non seulement d’élucider le sort de ces hommes assassinés, mais aussi de montrer comment les corps momifiés peuvent contribuer à combler les lacunes dans notre connaissance des peuples anciens, contrairement aux ossements. « Nous présentons ici un traumatisme mortel dans deux des trois momies sud-américaines que nous avons examinées à l’aide de la tomodensitométrie 3D », a indiqué dans un communiqué Andreas G. Nerlich, professeur au département de pathologie de la clinique de Munich Bogenhausen, en Allemagne, et co-auteur de l’étude. « Les types de traumatismes que nous avons trouvés n’auraient pas été détectables si ces restes humains avaient été de simples ossements. » Alors que les os peuvent montrer des signes de traumatisme, et même d’interventions chirurgicales, les restes momifiés…
Sergio Perez via ReutersMario Vargas Llosa, ici à Madrid en Espagne, le 8 octobre 2019. ACADÉMIE FRANÇAISE – L’écrivain péruviano-espagnol Mario Vargas Llosa a été élu ce jeudi 25 novembre à l’Académie française, qui pour ce lauréat du prix Nobel de littérature de 85 ans a fait une exception à l’âge limite. Le romancier, Nobel en 2010, a obtenu au premier tour 18 voix, contre une pour le réalisateur Frédéric Vignale, un blanc et deux nuls. Sa candidature avait été retenue par les Immortels alors que depuis 2010 justement, il faut avoir moins de 75 ans pour se présenter à cette élection. En revanche, il n’existe aucune règle quant à la nationalité. D’autres étrangers ont ainsi été élus à l’Académie par le passé, comme l’Américain Julien Green et l’Algérienne Assia Djebar, aujourd’hui décédés, ou le Canado-Haïtien Dany Laferrière, qui y est entré 2013. En revanche, et c’est sa particularité, Mario Vargas Llosa n’a jamais publié en français. Il le parle couramment, pour avoir immigré à Paris en 1959, mais n’écrit qu’en espagnol. Élu à l’Académie royale espagnole en 1994, il vit aujourd’hui à Madrid. Résolument à droite Son œuvre traduite en français, essentiellement aux éditions Gallimard, est abondante, depuis La Ville et les Chiens en 1966, jusqu’à Temps sauvages en 2021. Il a été le premier écrivain étranger à entrer à entrer de son vivant dans la prestigieuse collection de la Pléiade, en 2016. Né à Arequipa dans le sud du Pérou le 28 mars 1936, cet enfant de la classe moyenne, après un passage à l’Académie militaire de Lima, se destine aux études littéraires, à Lima puis Madrid, et au journalisme. Il est notamment journaliste au desk espagnol de l’AFP à Paris. Son talent d’écrivain fera de lui l’une des figures de la révélation au monde de la littérature…
MÉTÉO – Oubliez les vacances d’hiver, c’est début août qu’il faut sortir vos gros manteaux et lancer vos batailles de boules de neige. Mardi 3 août et mercredi 4 août, des chutes de neige sont tombées massivement sur certaines parties de la Bolivie et du Pérou, recouvrant des bâtiments et laissant des véhicules bloqués. À Potosi, en Bolivie, les températures sont tombées en dessous de zéro, offrant le climat idéal pour les averses de neige. À la frontière avec le Pérou, les plages de sable blanc de Copacabana autour du lac Titicaca étaient recouvertes d’un manteau blanc. Vague de froid du Brésil au Pérou La semaine dernière, c’était au Brésil d’enregistrer des températures atteignant -8,6 degrés. La vague de froid a ensuite évolué vers l’ouest du continent sud-américain. Ainsi à Potosi, certains habitants ont lancé des boules de neige sur la place de la ville avec joie, rapporte l’agence Reuters, tandis qu’à travers la ville, un match de football a été suspendu au milieu de ces rares conditions de neige. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont partagé des photos de la Ville impériale et des plages de Copacabana recouvertes de flocons. À Arequipa, des véhicules péruviens sont restés bloqués après que la neige a recouvert le paysage, recouvrant les routes d’une couche de glace. Le temps froid devrait se poursuivre en Bolivie et au Pérou pour le reste de la semaine. En 2010, cette région du monde avait connu une vague de froid polaire bien plus agressive, causant la mort d’au moins 80 personnes. À voir également sur Le HuffPost: Inondations et incendies en Europe, voici l’un des amplificateurs météorologiques Source
INSOLITE – Un Péruvien de 85 ans a effectué une danse de la joie le 22 mars après avoir été vacciné contre le coronavirus, redonnant le sourire aux infirmiers et infirmières d’un centre de vaccination à Lima, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article. Jose Luis Macedo, 85 ans, a expliqué qu’il attendait ce moment avec impatience pour pouvoir ”être avec (sa) famille et retourner en club et danser”, a-t-il expliqué à l’agence Reuters peu après avoir reçu sa première dose du vaccin Pfizer. Il s’est rendu au centre de santé avec son fils de 60 ans et s’est vanté de pouvoir danser grâce à une alimentation saine, à l’absence de tabac et d’alcool et à une activité physique constante, qu’il s’agisse de danser, de patiner ou de jouer au ping-pong. Le Pérou a donné le coup d’envoi de son programme de vaccination le 9 février en vaccinant dans un premier temps les personnels de santé, la police et les militaires puis les personnes de plus de 80 ans depuis le 5 mars. Cette campagne de vaccination a toutefois été entachée par un scandale politique mi-février. 487 personnalités ont pu recevoir des doses avant même le début de la campagne d’immunisation, suscitant l’indignation des Péruviens. Ce “VaccinGate” avait conduit à la démission de la ministre de la Santé ainsi que de la ministre des Affaires étrangères. Au Pérou,1,5 millions de cas de Covid-19 ont été enregistrés pour 50.000 décès. À voir également sur Le HuffPost: Après les masques et les tests, Véran change aussi de stratégie sur la vaccination Source
Journal Antiquity Les lamas auraient été enterrés entre 1432 et 1450. ARCHÉOLOGIE- C’était il y a plus de 500 ans. Des lamas aux jambes attachées ont été ornés de bijoux et de cordes colorées… pour asseoir la domination des Incas sur des peuples nouvellement conquis. Des chercheurs péruviens et canadiens viennent de découvrir cinq momies datant d’il y a environ 600 ans, et parfaitement conservées, sur le site archéologique de Tambo Viejo, au Pérou. Leurs travaux ont été publiés ce jeudi 22 octobre dans la revue scientifique Antiquity. Si les offrandes aux Dieux étaient courantes chez les Incas, les dons aux peuples vaincus étaient, en revanche, plus rares. D’après Lidio Valdez, de l’université de Calgary, au Canada, qui a participé à l’étude, c’est la première fois que l’on découvre une preuve concrète de cette pratique, puisque jusqu’ici, seules des momies humaines avaient été retrouvées. D’après les archéologues, les lamas retrouvés auraient été enterrés entre 1432 et 1450, dans le cadre de cérémonies rituelles. “Les lamas se placent en seconde position après les humains”, a rappelé au journal britannique The Guardian, Lidio Valdez. Et s’ils n’en ont retrouvé que cinq, les scientifiques sont persuadés que d’autres momies également décorées de bijoux seront découvertes dans les jours à venir. Former des alliances “Ces dons ont vraisemblablement été organisés dans le cadre de très grandes festivités, financées par l’Empire Inca, reprend Lidio Valdez. L’empire tentait de créer des liens avec les populations locales, de former des alliances avec elles en leur offrant nourriture, boissons, et lamas inhumés et vivants. Or, dans la civilisation Inca, rien n’était donné gratuitement. Il est donc probable que ces lamas aient été échangés contre des territoires ou contre des marques de respect, de la part des populations locales.” Journal Antiquity D’autres momies pourraient être retrouvées dans les jours à…
ARCHÉOLOGIE – Le motif géant d’un chat datant de plus de 2000 ans a été découvert sur le site archéologique des lignes de Nazca et Palpa au Pérou, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article. Cette découverte s’est faite par hasard sur le site de géoglyphes, ensemble de motifs tracés sur de longues distances au sol et uniquement visibles en très grande hauteur, à l’occasion de travaux d’entretien et d’aménagement. Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1994, ce site situé au sud du pays présente déjà de nombreux géoglyphes produits entre les années -200 et 600 qui s’étendent sur une ligne de 50 km. De son côté, ce motif de félin mesure 37 mètres de long et été produit avec des pierres, laissant apparaître le sable en dessous. D’après le ministre péruvien de la Culture, ces lignes étaient sur le point de disparaître au moment de leur découverte. “La silhouette était à peine visible et était sur le point de disparaître car elle est située sur une pente assez raide sujette aux effets de l’érosion naturelle”, a-t-il déclaré dans un communiqué de presse. Or, le géoglyphe a pu être sauvé et nettoyé de justesse peu après sa découverte. “Il est assez étonnant que nous trouvions encore de nouveaux motifs, mais nous savons aussi qu’il y en a plus encore à trouver”, a déclaré Johny Isla, archéologue en chef péruvien des lignes, à l’agence de presse espagnole Efe. “Au cours des dernières années, l’utilisation de drones nous a permis de prendre des images des collines.” L’archéologue a aussi déclaré que le chat avait été produit à la fin de l’ère Paracas, datant de 500 av. J.-C. à 200 apr. J.-C.. À voir également sur Le HuffPost : Ce touriste japonais a pu visiter seul le Machu Picchu, fermé…
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