L’aventure rêvée du skate eswatinien commence ici
Toutes les photos sont de Jonas Camps Je me souviens de ma période skate. Elle a duré un mois à tout casser. Ma mère m’avait acheté ma première planche. D’après mes souvenirs, j’avais une énorme grenouille verte avec des colliers, des gros diamants et une casquette sur mon deck. Et ma mère à payé, sans pour autant approuver. Toujours est-il que le matin pour aller à mon école, qui se trouvait à 500 mètres de chez moi, je me laissais glisser. Et je crois que, intérieurement, je me sentais comme ce gars sur la photo de couverture ci-dessus. Publicité Alors, quand Jonas Camps nous a envoyé les photos de son nouveau bouquin sur le projet de construction d’un skatepark en Eswatini – entre autres –, je me suis dit que c’était le bon moment pour découvrir ce que les gens vivent lorsqu’ils n’abandonnent pas leur planche à roulettes dans la cave après un mois – mieux que ça, quand ils en font un objectif de vie. Et un livre aussi, donc. L’année dernière, le photographe belge nous avait déjà parlé des nouveaux skateparks construits par les organisations Skate World Better et Wonders Around the World, pour développer la scène skate en Mozambique et en Zambie. Et en gros, dans son livre Empty Billboard – conçu avec la graphiste Maren Katharina Rommerskirchen –, les photos du projet en Eswatini viennent s’ajouter à celles prises dans les deux autres pays. Ça fait maintenant quatre ans que Jonas suit, avec Martin Loužecký – son pote tchèque à l’initiative de Skate World Better – l’ambition de rendre le skate accessible et praticable sur le continent africain. C’est comme ça que, l’été dernier, il a atterri en Eswatini, ex-Swaziland. Ce petit pays d’Afrique australe est la dernière monarchie absolue de son continent. Si on compare…