« Des policiers ont tiré un coup de feu chez moi et violenté ma famille »
Un an après les émeutes, des policiers racontent leur désaccord sur le maintien de l’ordre
Perturbation du conseil municipal de Roubaix : LFI a-t-elle tenté de « s’accaparer le pouvoir par la...
Tirs policiers à Paris: Le témoignage d’un passager du véhicule
Philippe Lopez / AFPUne patrouille de policiers à vélo dans Paris, en mars 2020. (photo d’illustration) PARIS – C’est un témoignage inédit. Après le contrôle au cours duquel un conducteur a été grièvement blessé et une passagère tuée par des tirs policiers samedi à Paris, un passager arrière de la voiture contrôlée s’est exprimé sur RTL ce lundi 6 juin. “On était à un feu rouge et un policier à vélo est venu taper à la vitre du conducteur pour lui demander de se mettre sur le côté pour un contrôle”, raconte Ibrahima, qui se trouvait sur la banquette arrière. “Mon ami a bougé la tête comme s’il disait ‘oui, je vais me mettre sur le côté’, a avancé un peu et ne s’est pas arrêté”, poursuit-il. Le véhicule se retrouve alors arrêté un peu plus loin à cause du trafic. Si bien que les policiers réussissent à le rattraper. “Ils sont revenus à côté de nous et nous ont braqués directement”, assure le passager sur RTL, alors que les policiers demandent au conducteur de sortir du véhicule. “Mon ami n’a pas osé regarder du côté gauche, il a regardé du côté droit et a fait comme s’il ne les voyait pas”, enchaîne Ibrahima, qui assure que le conducteur “n’a percuté aucun policier”, la voiture étant selon lui à l’arrêt. “On disait au conducteur ‘gare-toi, sors’, mais il ne voulait pas regarder le policier. (…) Après, moi j’ai vu, ils (les policiers) étaient trop en train de trembler (…) avec leurs pistolets”, témoigne-t-il. “On était tous en panique, on a tous crié, moi j’ai crié ‘baissez-vous, baissez-vous!’. Après on a entendu que les coups de feu, les vitres qui pètent, au moins dix coups de feu.” “Après ça, nous sommes sortis de la voiture et avons vu que la fille devant…
À Aulnay-sous-Bois, un automobiliste tué par un policier lors d’un contrôle
Regis Duvignau / ReutersUn automobiliste a été tué par un policier lors d’un contrôle à Aulnay-sous-Bois. (photo d’illustration) SEINE-SAINT-DENIS – Un trentenaire qui conduisait une camionnette volée est décédé ce samedi 26 mars après avoir été touché par le tir d’un policier qui tentait de l’interpeller à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, dans des circonstances qui restent à déterminer, a-t-on appris auprès du parquet de Bobigny. Transporté à l’hôpital dans un état critique à la mi-journée, la victime née en 1988 est décédée à la suite de ses blessures, a indiqué le parquet. Les faits se sont déroulés à la jonction de deux villes voisines du département, Aulnay-sous-Bois et Sevran. Avertis vers 12h30 du vol d’une camionnette, un équipage de la brigade anti-criminalité (BAC) repère rapidement le véhicule et cherche à le contrôler à un feu rouge, a retracé le parquet. Pour des raisons qui demeurent floues à ce stade, l’un des fonctionnaires a utilisé son arme de service une fois, “d’une balle qui a touché le conducteur” du véhicule dérobé, a détaillé cette source. L’automobiliste a malgré tout continué son trajet sur “quelques centaines de mètres”, avant de terminer sa course en percutant des voitures en stationnement, dans une allée du quartier des Beaudottes, à Sevran, a-t-elle poursuivi. Des tensions à Sevran L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie de l’enquête. Le policier, hospitalisé en état de choc, n’a pas pu être entendu ce samedi. Les auditions de ses collègues étaient en cours. Des tensions ont eu lieu à Sevran à la suite du drame. Des forces de l’ordre ont été envoyées en renfort et resteront mobilisés pour la nuit, selon une source policière. À #Sevran, cité des #Beaudottes, les voyous se sont préparés à faire la guerre aux policiers.Nos collègues sont tombés dans un guet-apens, poursuivis par des…
À Minneapolis, un nouvel homme noir tué par la police
AFPDes policiers à Washington aux abords d’une manifestation en soutien à George Floyd, le 30 mai 2020. ÉTATS-UNIS – Les autorités de Minneapolis ont publié ce jeudi 3 février une vidéo montrant la mort d’un homme noir, tué la veille par la police de cette ville où George Floyd est mort en 2020, après que sa famille leur a demandé de faire la lumière sur les circonstances du drame. Amir Locke, un jeune Afro-Américain de 22 ans, a été tué quand une équipe d’intervention de la police de Minneapolis a fait irruption dans un appartement de cette métropole du nord des États-Unis peu avant 7h mercredi, a rapporté le quotidien local Star Tribune. La vidéo de l’assaut, publiée ce jeudi soir, montre les policiers ouvrir la porte du logement avec une clé, entrer et annoncer leur présence avant de s’avancer vers le salon où un homme est allongé sur le canapé, sous des draps. Celui-ci se redresse légèrement, une arme à la main, et un policier ouvre le feu. Dans un communiqué mercredi, les autorités avaient affirmé que “près de neuf secondes après leur entrée, les agents ont fait face à un homme armé d’un pistolet pointé dans la direction des policiers”. “À un moment, des coups de feu ont été tirés, et l’homme adulte a été touché”, poursuit le communiqué qui précise que ce dernier est ensuite décédé de ses blessures à l’hôpital. Un mandat dit “no-knock” Ce raid de la police serait lié à une affaire en cours dans la ville voisine de St-Paul, mais qui n’impliquerait pas Amir Locke, selon le Star Tribune qui cite anonymement trois sources différentes au sein de plusieurs services de police. Le quotidien précise en outre que les communications radio de la police avant l’assaut suggèrent que celui-ci aurait été mené avec…
À Lyon, une enquête ouverte après des tirs sur la police “faits pour tuer”
LYON – Une enquête pour tentative d’homicide a été ouverte ce lundi 25 octobre dans la soirée à Lyon après que la police eut essuyé des tirs, qui n’ont pas fait de blessé, tandis qu’elle surveillait un trafic de stupéfiants, selon la préfecture. “Les événements qui se sont déroulés ce soir à la Duchère (quartier sensible du 9e arrondissement de la ville, NDLR) sont graves puisqu’un ou plusieurs individus ont tiré délibérément sur des policiers nationaux”, a déclaré Pascal Mailhos devant la presse, précisant que “fort heureusement, aucun n’est blessé”. Ce sont trois policiers d’un équipage de la brigade anticriminalité (Bac) qui ont été pris pour cibles à l’occasion “d’une intervention de surveillance classique d’un point de deal”, a précisé le préfet. “On est dans un lieu de ‘deal’ très fort et incontestablement, c’est en lien avec des actions (contre le trafic de stupéfiants, NDLR) qui ont eu lieu ces derniers jours, et notamment la semaine dernière”, a affirmé le représentant de l’État, ajoutant que des recherches étaient en cours pour retrouver le ou les auteurs des tirs. Policiers visés par des tirs à Lyon: “Incontestablement, c’est en lien avec les actions que nous menons pour pilonner les lieux de deal”, selon le préfet pic.twitter.com/XCYRlrrdyT — BFMTV (@BFMTV) October 25, 2021 Selon le quotidien régional Le Progrès, les tirs sont survenus en début de soirée, avant que le quartier soit bouclé par la police, qui a fait appel à des renforts du Raid. Le maire de Lyon, Grégory Doucet (EELV), s’est rendu sur les lieux. “C’est un fait extrêmement grave puisque manifestement ces tirs étaient faits pour tuer”, a-t-il déclaré devant la presse. À voir également sur Le HuffPost: États-Unis: Les images de l’arrestation par la police d’un homme paraplégique scandalisent Source
Les policiers mis en examen dans la mort de Cédric Chouviat ne seront pas suspendus
SAMEER AL-DOUMY via AFPUn protestant porte une pancarte “Justice pour Cédric” durant une marche blanche en mémoire à Cédric Chouviat le 3 janvier 2021 à Paris. ENQUÊTE – Les policiers mis en examen dans le cadre de l’enquête sur la mort de Cédric Chouviat ne seront pas suspendus, selon une information de Mediapart, confirmée par les avocats de la famille du livreur à franceinfo. Selon nos confrères, les avocats de la famille de Cédric Chouviat avaient envoyé un courrier au ministère de l’Intérieur le 10 décembre 2020 pour demander la suspension des policiers. Ils ont reçu une “fin de non-recevoir” le 21 juin dernier. “Les premiers éléments d’enquête n’ont pas pu permettre d’établir que les fonctionnaires avaient commis un manquement à leurs obligations”, estime le ministère de l’Intérieur dans le courrier, selon franceinfo. Nos confrères assurent que le courrier indique également que “la suspension d’un fonctionnaire a pour seule finalité de protéger le service des conséquences du comportement de l’un de ses agents”. Et d’ajouter que les policiers mis en examen “n’ont jamais, dans leur carrière, été impliqués dans des faits de violence illégitime”. Pour les avocats de la famille de Cédric Chouviat, le ministère de l’Intérieur “cultive une culture du déni”. Ils estiment notamment que Beauvau “ignore l’extrême gravité des faits”. ″Étranglement arrière” Le père de famille de 42 ans a été plaqué au sol avec son casque de moto sur la tête lors de ce contrôle policier du 3 janvier 2020, provoquant son malaise. Transporté dans un état critique à l’hôpital, il est mort le 5 janvier. Quatre policiers ont participé à ce contrôle quai Branly près de la Tour Eiffel, à l’endroit où la marche de dimanche doit s’achever. Trois ont été mis en examen pour “homicide involontaire”, tandis qu’une quatrième policière a été placée sous le statut…
Faire un métier détesté des Français
CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP « Contrôle des titres transport » crient cinq contrôleurs qui viennent d’entrer dans le tram. Vous êtes en règle tout va bien, votre Navigo est à jour. « Vous avez oublié de valider, ça fera 5 euros » Petit à petit, un feu s’embrase dans votre poitrine, vous sentez l’âme du justicier qui se réveille en vous. Ce n’est que cinq euros mais vous êtes hors de vous. Vous critiquez toute la soirée ce métier de rapaces et rabâchez à quel point vous les détestez. Bon ce n’est peut-être que mon histoire personnelle mais je suis persuadée que je ne suis pas la seule qui n’aime pas les contrôleurs et pourtant je fais aussi un des métiers les plus détestés en France : journaliste. Publicité Mais concrètement qu’est-ce que ça fait de se lever le matin pour faire un métier qui est détesté par la majorité des gens ? Est-ce un choix délibéré ou un hasard qui a mené à cet emploi ? Comment le vit-on ? On a rencontré ceux qui sont dans le top 10 des métiers les plus détestés des Français pour connaître leur quotidien et savoir si cette haine est vraiment justifiée. Policier Guillaume*, policier en région parisienne depuis huit ans savait très bien dans quoi il s’embarquait lorsqu’il s’est entré en service. « Dès l’École nationale de police, tout le monde nous parlait du fait qu’on allait se manger pas mal de haine sur le terrain. » Une appréhension qui ne l’a pas arrêté et empêché de se tourner vers ce métier. Mais Guillaume regrette une certaine ambivalence de la part des Français : « On nous insulte, on nous crie “Tout le monde déteste la police” comme si on était tous pareils et on nous applaudit pour les attentats ou…
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