La Âme Divisée de “Bad Kreyòl”
Dominique Morisseau médite sur l’identité et sur les possibilités du langage dans sa nouvelle pièce, qui se déroule en Haïti.
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No Time to Die, Killer Heat et American Fiction ne sont que quelques-uns des films que vous devriez regarder sur Amazon Prime Video cette semaine.
Pour garnir les caisses de l’Etat, rétablir la confiance dans le crédit, faciliter la circulation du capital, juguler les crises alimentaires, les penseurs anciens ont proposé des solutions, parfois radicales.
George et sa nouvelle épouse Victoria mènent une vie relativement normale. Ils aiment aller au cinéma, faire de la plongée sous-marine, découvrir de nouveaux restaurants et promener leur chien dans les parcs de Moscou, où ils ont emménagé il y a trois ans. George est à la tête d’une société basée à Bruxelles qui conseille les entreprises sur les réglementations européennes, tandis que Victoria, avec sa formation en droit international, supervise une banque alimentaire fondée par le couple. Pendant son temps libre, elle écrit et publie des livres, « uniquement pour le plaisir ». Ils sont évidemment privilégiés et jouissent de ce que l’on pourrait appeler un style de vie « mondain ». Ils tiennent toutefois à montrer qu’ils ont les pieds sur terre, qu’ils parlent de manière informelle et qu’ils sont deux jeunes mariés comme les autres. Mais leur histoire ne s’arrête pas là. « Ma belle-mère, la grande-duchesse [Maria Romanova], raconte volontiers comment le tsar Nicolas aimait son thé », explique Victoria, épouse de l’héritier de la dynastie royale dormante de Russie, l’ancienne maison Romanov. L’arrière-grand-père de George était le grand-duc Kirill Vladimirovitch, cousin germain du dernier monarque de Russie, Nicolas II. Il est un descendant direct du prédécesseur de Nicolas, l’impitoyable réformateur anti-libéral Alexandre III. Si les membres de l’aristocratie russe n’avaient pas été éliminés au XXe siècle, George serait aujourd’hui le tsar. « La famille évoque ce passé de manière très personnelle », nous confie par téléphone Victoria, qui a épousé George lors d’une somptueuse cérémonie à Saint-Pétersbourg en octobre dernier. « Pour eux, ce n’est pas encore de l’histoire ancienne. En fait, c’est une question de chance si cette branche de la famille est encore en vie », dit-elle, affirmant qu’un bolchevik sympathisant de Saint-Pétersbourg les a aidés à fuir le pays. Le grand-duc George Mikhaïlovitch Romanov et Victoria Romanovna Bettarini, de leur nom complet,…
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