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Joe Biden a accordé un pardon total et inconditionnel à son fils Hunter, couvrant des infractions fédérales liées aux armes et aux impôts. Malgré des déclarations antérieures sur le fait de ne pas interférer avec le ministère de la Justice, Biden a estimé que Hunter avait été traité injustement, sans facteurs aggravants typiques. Hunter avait plaidé coupable à des accusations d'achats d'armes et de violations fiscales qui auraient pu entraîner jusqu'à 42 ans de prison. Biden a dénoncé l'exploitation politique de la situation par ses adversaires, tandis que Hunter a exprimé sa reconnaissance et son intention d'aider d'autres souffrant d’addiction.

ACTUALITÉS

Joe Biden accorde un pardon « complet et inconditionnel » à son fils Hunter

Joe Biden a accordé un pardon total et inconditionnel à son fils Hunter, couvrant des infractions fédérales liées aux armes et aux impôts. Malgré des déclarations antérieures sur le fait de ne pas interférer avec le ministère de la Justice, Biden a estimé que Hunter avait été traité injustement, sans facteurs aggravants typiques. Hunter avait plaidé coupable à des accusations d’achats d’armes et de violations fiscales qui auraient pu entraîner jusqu’à 42 ans de prison. Biden a dénoncé l’exploitation politique de la situation par ses adversaires, tandis que Hunter a exprimé sa reconnaissance et son intention d’aider d’autres souffrant d’addiction.

CULTURE

80 ans du massacre de Thiaroye : mémoire et poésie

Le 1er décembre 2024 marque le 80e anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais par l’armée coloniale française, un événement tragique mémorialisé dans le poème « Tyaroye » de Léopold Sédar Senghor, écrit en 1944. Ce poème, publié en 1948 dans le recueil Hosties noires, rend hommage aux soldats africains morts lors des deux guerres mondiales, en dénonçant leur oubli en France. Senghor, ayant vécu la guerre en tant que tirailleur, interroge la place de ces soldats dans la société française. Il souligne leur dignité et leur statut, tout en appelant à une redéfinition des relations entre la France et ses colonies, portant l’espoir d’un avenir meilleur et d’une reconnaissance de leurs sacrifices.

"Il est nécessaire de réaliser un dépistage annuel même après 50 ans", d'après le directeur Occitanie de Sida Info Service

HERAULT NEWS

“Il est nécessaire de réaliser un dépistage annuel même après 50 ans”, d’après le directeur...

La journée mondiale de la lutte contre le virus du sida se tient ce 1er décembre. Des associations organisent différentes animations de sensibilisation à Montpellier. “Tout le monde peut être touché, quel que soit l’âge”, indique Franck Marcé, le responsable Occitanie de Sida Info Service. “Dès lors qu’on a une activité sexuelle, en particulier des rapports avec plusieurs partenaires, on est exposé à un risque de transmission à tout âge”. France Bleu Hérault : À plus de 50 ans, est-on plus à l’abri des infections sexuellement transmissibles ?Franck Marcé : Les jeunes sont effectivement concernés, mais chacun peut l’être, quelle que soit sa tranche d’âge. S’imaginer que “j’ai plus de 50 ans donc cela ne me concerne pas ou moins” est erroné. On observe clairement aujourd’hui des diagnostics d’infections sexuellement transmissibles chez les plus de 50 ans, sachant que l’on reste sexuellement actif de plus en plus longtemps. C’est ce que révèle récemment l’étude sur la sexualité des Français. C’est plutôt une bonne nouvelle, mais cela implique aussi de se protéger contre les risques. Il y a des personnes de 50 ans qui ont vécu en couple, 15 ou 20 ans, qui se séparent, mais n’arrivent pas à retrouver les réflexes de protection et de dépistage qu’elles avaient peut-être à 20 ans.Une enquête sur la sexualité réalisée en 2006 indique que 90 % des femmes de plus de 50 ans en couple affirment avoir une vie sexuelle. Elles n’étaient que 50 % en 1970.Dans le domaine de la santé publique, on évoque la santé sexuelle. Celle-ci fait partie d’un équilibre de vie, d’un bien-être psychologique et relationnel. Par conséquent, maintenir une santé sexuelle en vieillissant est un indicateur de bonne santé et est souvent associé à une épanouissement et du plaisir, ainsi qu’à des relations enrichissantes. De nouvelles données publiées cette année montrent qu’en réalité, la sexualité en France, c’est moins, mais mieux. Les individus déclarent peut-être moins d’activité sexuelle qu’auparavant, mais, globalement, la proportion d’hommes et de femmes se disant très satisfaits de leur sexualité a considérablement augmenté par rapport aux résultats de l’enquête précédente.Toutefois, un sondage IFOP de 2022 indique que moins d’un quart des 50-79 ans affirment avoir utilisé un préservatif au cours des douze derniers mois, contre 63 % chez les jeunes. Les plus âgés sont-ils des élèves indisciplinés ?Ils n’ont pas les mêmes réflexes. On suppose que le dépistage concerne principalement les plus jeunes, qui sont souvent perçus comme “à risque”. C’est une erreur, une fois qu’on a une activité sexuelle, en particulier avec plusieurs partenaires, on court un risque de transmission à tout âge. Ainsi, le conseil que l’on peut donner à toutes les tranches d’âge est de se rappeler qu’il existe des préservatifs, des moyens de dépistage et des traitements.En ce qui concerne le dépistage du VIH pour la tranche d’âge des plus de 50 ans, où en sommes-nous ?Concrètement, le VIH affecte aussi et surtout les personnes de plus de 50 ans. Actuellement, la moitié des individus séropositifs en France ont plus de 50 ans. Dans moins d’une décennie, la moitié d’entre eux auront plus de 60 ans, ce qui est plutôt positif. Cela signifie que nous vivons plus vieux, même avec le VIH. Nous survivons, et nous ne mourons pas, ou beaucoup moins qu’auparavant. En revanche, il existe une prévalence des infections sexuellement transmissibles et du VIH chez les plus de 50 ans : soit parce que l’on contracte le virus après 50 ans, ce qui est possible, soit parce qu’on a négligé de passer des tests ou qu’on a arrêté d’en faire. Il arrive parfois que certains découvrent tard qu’ils sont porteurs du virus, ce qui est préoccupant. Plus on est informé tôt après la contamination, plus la prise en charge de l’infection est efficace.Est-il vrai qu’il y a une certaine honte à en parler après 50 ans ?Discuter de sa sexualité peut être délicat, on a souvent l’impression d’être jugé. L’idée que toute sexualité active pourrait être perçue comme déviante ou qu’à un certain âge, on devrait être “rangé des voitures” est courante. Cependant, il est tout à fait normal d’avoir une vie sexuelle quel que soit son âge. De plus, il existe des professionnels de santé totalement capables d’aborder ces sujets. La sexualité après 50 ans peut se compliquer car le corps fonctionne différemment. Je pense qu’il n’y a vraiment aucune honte à avoir.Il est donc crucial de toujours se protéger ?Protégez-vous, faites-vous vacciner et dépistez-vous régulièrement. Le téléphone est un outil précieux à cet égard. Les gens peuvent d’abord appeler un numéro vert gratuit et parler avec un professionnel. Pas de face-à-face, l’anonymat est respecté. Cela offre un cadre plus confortable pour aborder des questions liées à la sexualité avant d’en discuter dans un centre de dépistage ou avec son médecin.

Emilien Ruiz : « L'objectif d'Emmanuel Macron et de ses administrations, c'est d'atteindre le statut de fonctionnaire »

ECONOMIE

Emilien Ruiz : « L’objectif d’Emmanuel Macron et de ses administrations, c’est d’atteindre le...

Donald Trump n’a pas mis longtemps à réagir après sa victoire à l’élection présidentielle aux États-Unis, annonçant la désignation d’Elon Musk à la tête d’un ministère de « l’efficacité gouvernementale ». Le PDG de Tesla et Space X a exprimé son intention de « démanteler la bureaucratie » et de réduire les financements fédéraux notamment destinés à l’Agence de protection de l’environnement, à la planification familiale ou encore à la radio-télévision publique. Cependant, l’inquiétude ne s’arrête pas là. De ce côté-ci de l’Atlantique, Guillaume Kasbarian, notre ministre de la Fonction publique, a également pris la parole sur X (ex-Twitter, propriété d’Elon Musk). Après avoir félicité le milliardaire pour sa nouvelle fonction, il a écrit :

« J’ai hâte de partager avec vous les meilleures pratiques pour faire face à l’excès de bureaucratie, alléger la paperasse et repenser les structures publiques afin d’accroître l’efficacité des agents publics. »

Cette déclaration, suivie de commentaires sur l’« absentéisme » présumé des fonctionnaires, soulève des craintes pour les services publics. Emilien Ruiz, historien et spécialiste du sujet, auteur de Trop de fonctionnaires ? (Fayard, septembre 2021), nous aide à déchiffrer la vision gouvernementale.

Guillaume Kasbarian espère des conseils d’Elon Musk pour « lutter contre l’excès de bureaucratie […] et améliorer l’efficacité des agents publics ». Quelle interprétation tirer de ses propos ?

Emilien Ruiz : Le tweet a suscité de nombreuses réactions et le ministre a mentionné qu’il ne faisait que saluer un homologue. Pourtant, l’administration Trump ne prendra ses fonctions qu’en janvier. Guillaume Kasbarian a donc rendu hommage à une personne qui n’est pas encore en fonction. De plus, on ne l’a pas vu faire de même avec d’autres homologues en poste.

Son message met en lumière la vision politique qu’il a de son rôle de ministre de la Fonction publique, axée principalement sur des coupes budgétaires. Il semble envisager le secteur public comme une entité à amincir. La conception d’Elon Musk concernant la bureaucratie est très nette : le milliardaire veut libéraliser à tous les niveaux et éliminer certaines administrations.

Il est également frappant de noter que Guillaume Kasbarian n’a pas vraiment été recadré par le Premier ministre. Cela indique que le gouvernement partage, voire assume pleinement, une telle conception de la fonction publique, réduite à un coût à diminuer.

Cela se voit également clairement lorsque l’on examine les profils choisis pour diriger le ministère. Ces dernières années, Emmanuel Macron et ses chefs de gouvernement ont nommé des ministres de plus en plus éloignés de toute culture du service public ou de la fonction publique. Amélie de Montchalin [à ce poste entre 2020 et 2022, NDLR] avait manifesté un intérêt pour les affaires publiques, contrairement à Stanislas Guerini [son successeur jusqu’en septembre 2024, NDLR], formé à HEC, entrepreneur, cadre supérieur dans un groupe international. Un véritable tournant a été observé lorsqu’il a commencé à adopter un positionnement défavorable à la fonction publique en évoquant les licenciements.

Avec Guillaume Kasbarian, on marque une nouvelle étape. Lui aussi formé en école de commerce (l’Essec), son parcours professionnel en dehors de la politique est principalement limité aux grands cabinets de conseil en stratégie, ceux-là même qui ont mis en œuvre, entre 2007 et 2012, la révision générale des politiques publiques (RGPP) de Nicolas Sarkozy. Et on a vu les conséquences : des suppressions de postes de fonctionnaires et une détérioration de la qualité des services.

« Trop nombreux et trop chers » : certaines critiques envers les fonctionnaires sont récurrentes. Quelle est la réalité à ce sujet ?

E. R. : Affirmer qu’il y a trop de fonctionnaires est un discours tenu depuis toujours. Cette question, formulée ainsi, est inappropriée. On ne peut pas rester dans l’indétermination, comme le font de nombreux gouvernements depuis longtemps. La question pertinente serait : « Y a-t-il suffisamment de fonctionnaires au regard de ce qu’on leur demande de réaliser ? »

Cependant, ce gouvernement, comme ceux précédents, esquive cette problématique. Il insiste sur la nécessité de faire des économies, de solliciter la fonction publique et d’opter pour une réduction des effectifs… sans jamais préciser qui sera affecté. À l’opposé d’Elon Musk, qui véhicule une vision claire de l’État en déclarant que les dépenses sociales pour le planning familial doivent être supprimées. En France, les déclarations portent sur l’indemnisation des arrêts maladie des fonctionnaires, mais personne ne s’avance à dire qu’il y aurait un surplus de fonctionnaires dans les secteurs de la sécurité, du social, de l’éducation ou de la culture.

Lorsque le gouvernement annonce d’importantes économies, il agit comme si tous les agents devaient être concernés. Pour éviter de nommer les secteurs les plus touchés—car il n’assume pas de viser l’Education nationale, par exemple—il cible « la bureaucratie » ou « les fonctionnaires » au sens large. Surtout, si l’on examine les discours et les actions depuis 2017 de la part d’Emmanuel Macron et de ses ministres de la Fonction publique – il est clair que ce qui est particulièrement visé, c’est le statut de la fonction publique.

Pourquoi s’en prendre au statut des fonctionnaires ?

E. R. : De nombreuses raisons poussent certains politiques ou think tanks à le remettre en question. La plus évidente est l’argument d’un statut trop protecteur : les fonctionnaires bénéficieraient d’un emploi à vie qui leur permettrait de ne pas travailler. Éliminer le statut pour faciliter les licenciements permettrait de les contraindre à une plus grande productivité. En vérité, cette logique est fallacieuse. Depuis son instauration, le statut inclut des procédures disciplinaires permettant de licencier des agents pour faute ou insuffisance professionnelle.

Un autre argument, parfois avancé contre le statut, concerne l’évolution des attentes des jeunes face à l’emploi, avec l’idée que le CDI stable ne séduit plus. Bien que certains jeunes préfèrent l’intérim ou enchaîner les CDD, je ne suis pas convaincu que cette tendance pour la précarité ait été véritablement corroborée par des études.

Enfin, ce qui semble le plus problématique pour les autorités politiques concernant le statut de la fonction publique, ce sont les droits syndicaux et le droit de grève. Au-delà des questions de l’emploi à vie ou des concours, un enjeu fondamental et historique du statut est la participation des agents à l’administration des services publics. C’est la figure du « fonctionnaire citoyen », impliqué dans les discussions par le biais des organisations syndicales et des représentants du personnel, qui est actuellement remise en cause.

La réforme de 2019 a considérablement diminué le poids et le nombre des représentants syndicaux, par la fusion des comités techniques (CT) et des comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) dans le comité social, ainsi que par la réduction des attributions des commissions administratives paritaires (CAP). Depuis la fin du XIXe siècle, l’idée que les agents publics puissent se syndiquer et faire grève a toujours suscité questionnements, débats et oppositions. Or, c’est le statut qui garantit ce droit, mis à mal à chaque nouveau mouvement social. On peut s’interroger si, finalement, ce ne sont pas aussi ces remises en cause du statut depuis 2017 qui sont en réalité ciblées.

Un des arguments majeurs du gouvernement consiste à mettre sur le même plan fonction publique et secteur privé…

E. R. : C’est ce qu’avance Guillaume Kasbarian pour justifier l’augmentation des délais de carence pour les fonctionnaires en cas d’arrêt maladie (trois jours au lieu d’un actuellement) et la réduction de l’indemnisation (90 % contre 100 % aujourd’hui). J’y perçois une logique très politicienne de confrontation artificielle entre les secteurs public et privé. En ces temps budgétaires difficiles, affirmer que les fonctionnaires sont des privilégiés permet de détourner l’attention du reste de la population vers ceux qui en auraient plus.

Pour le gouvernement, il est politiquement avantageux de dresser le public contre le privé. Pourtant, les données disponibles montrent que les fonctionnaires ne bénéficient pas forcément de meilleures conditions, que ce soit en matière de pouvoir d’achat ou de prise en charge en cas d’arrêt maladie. Des rapports administratifs soulignent que dans le secteur privé, des accords permettent à 60-70 % des salariés d’obtenir une prise en charge pour les jours de carence et de limiter la baisse de leur salaire, par exemple. Ce qui n’est pas le cas dans le public.

Ce discours critique à l’égard des fonctionnaires est-il spécifique à la France ?

E. R. : Il n’existe pas vraiment d’exception française à ce sujet. Certes, il y a une part de spécificité française dans le statut et le modèle d’une fonction publique de carrière, mais cela ne signifie pas que d’autres pays n’ont pas de statuts ou de modèles similaires. Dans presque tous les pays, y compris aux États-Unis, il existe des agents bénéficiant d’une certaine protection.

Les discours sur les fonctionnaires trop coûteux, sur les bureaucrates, et la nécessité de réduire leur nombre ne sont de toute façon pas propres à la France. Le moteur est identique : on dénonce le nombre d’agents pour cibler en réalité autre chose, cible qui varie selon les dynamiques locales. Par exemple, au Canada, le nombre de fonctionnaires au Québec est fréquemment critiqué comme étant trop élevé. Or, on peut s’interroger si cela ne reflète pas surtout les débats récurrents sur la place de cette province francophone dans la confédération.

En France, comme je l’ai relevé dans mes travaux, les fonctionnaires ont souvent été perçus comme trop loyaux envers le régime précédent. À chaque changement de gouvernement, le « trop d’agents » se traduisait par « trop de loyauté à l’ancien régime dans l’administration ». Peu importe le pays ou l’époque : les critiques contre les fonctionnaires, qui sont en réalité très politiques, visent bien au-delà du simple décompte de leur nombre.

Et la conjoncture économique n’occupe pas une position favorable. Lorsqu’elle se dégrade, comme aujourd’hui, les services publics sont souvent les premiers visés.

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Chaque samedi, Alternatives Economiques présente des ouvrages sélectionnés. Cette semaine, quatre titres sont recommandés. “L’empire souterrain” par Henry Farrell et Abraham Newman analyse comment les États-Unis contrôlent des réseaux mondiaux pour maintenir leur domination. “Qui travaille vraiment” par Denis Colombi traite de la dégradation des conditions de travail modernes, incluant des professions souvent invisibilisées. “La condition intérimaire” par Blandine Barlet et alii examine les défis des intérimaires en France, soulignant leur précarité. Enfin, “La démographie de l’extrême” par Jacques Véron et Jean-Marc Rohrbasser explore comment des œuvres de fiction anticipent des problèmes démographiques contemporains.

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Image: Alex Parkin / The Verge2024 est presque terminé, et ce fut une année. Le monde de la technologie a été secoué cent fois, il semble : il y a eu le lancement tapageur du Vision Pro, Google déclaré monopole, l’engouement infini pour l’IA, une élection américaine aux conséquences énormes, l’ascension politique continue d’Elon Musk, et une autre génération de gadgets essayant et échouant à remplacer votre smartphone. L’industrie a un aspect différent de ce qu’elle était en janvier ; notre relation avec la technologie aussi. Il reste encore un mois, et nous ne sommes pas du tout prêts à déclarer les nouvelles technologiques de cette année mortes et enterrées, mais étant donné que c’est un week-end de vacances aux États-Unis, nous avons pensé qu’il serait peut-être temps de jeter un œil…

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Une étude menée par des chercheuses de l’Ined révèle que lorsque les femmes gagnent plus de 55 % des revenus d’un couple hétérosexuel, le risque de séparation augmente considérablement. Ce phénomène, qui touche toutes les générations, suggère que les hommes éprouvent un malaise face à l’ascendance financière de leur partenaire. Alors que la part des femmes dans les revenus des ménages a augmenté, elles continuent souvent de prendre en charge des tâches domestiques et de sacrifier leur carrière. Cette situation engendre une inégalité financière lors des séparations, laissant les femmes dans une situation précaire, tout en renforçant des normes de genre traditionnelles.

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