Comment Trump pourrait changer la trajectoire de la guerre en Ukraine
Tout accord sera probablement favorable aux Russes, bien que le temps pour Poutine de maintenir une économie de guerre puisse arriver à son terme.
Tout accord sera probablement favorable aux Russes, bien que le temps pour Poutine de maintenir une économie de guerre puisse arriver à son terme.
AFP PHOTO / Transnistrian Interior Ministry / HandoutCe 26 avril, des antennes radio ont été détruites en Transnistrie. Cette République autoproclamée et séparatiste située en Moldavie pourrait être la prochaine cible de la Russie, notamment pour prendre un peu plus en tenailles l’Ukraine voisine. MOLDAVIE – La crainte d’une contagion du conflit ukrainien est bien présente en Moldavie, où Kiev est persuadée que Moscou a d’autres vues expansionnistes. Ce mardi 26 avril, l’Ukraine a formellement accusé la Russie de chercher à “déstabiliser” la Transnistrie, une région séparatiste de Moldavie qui vit déjà sous perfusion russe. Plus tôt, une série d’explosions avait effectivement renforcé cette crainte d’un débordement de la guerre voisine. Celles-ci se sont produites lundi et mardi dans la région séparatiste de Transnistrie, à laquelle la Russie apporte un soutien économique et militaire. Mardi, deux explosions ont endommagé une tour relayant les fréquences radiophoniques russes à Maïak, près de la frontière ukrainienne, a affirmé le ministère de l’Intérieur de cette “république” autoproclamée dont l’indépendance n’est pas reconnue par la communauté internationale. La veille, les autorités locales avaient déjà déclaré que le siège du ministère de la Sécurité publique à Tiraspol, la capitale régionale, avait essuyé des tirs. Des mesures immédiates en Moldavie Ces violences n’ont pas fait de victimes, mais les autorités locales ont décidé de relever pour 15 jours le niveau d’alerte “terroriste”, renforçant ainsi les pouvoirs des forces de sécurité. “Il s’agit d’une tentative pour accroître les tensions. Nous condamnons fermement de telles actions. Les autorités moldaves veilleront à empêcher la république d’être entraînée dans un conflit”, a déclaré la présidente moldave Maïa Sandu après une réunion du Conseil de sécurité nationale. Appelant la population au “calme”, elle a annoncé une série de mesures pour assurer la sécurité de ce petit pays d’Europe orientale, comme le renforcement…
Aujourd’hui en Europe, 6,5 millions de personnes vivent dans un pays qui, selon le reste du monde en tout cas, n’existe pas. Après l’effondrement de l’URSS et de la Yougoslavie, 21 nouveaux États indépendants ont vu le jour. Mais les revendications de souveraineté de plus d’une dizaine de groupes nationaux et ethniques n’ont pas été satisfaites. Certains ont trouvé le moyen de vivre en paix à l’intérieur des nouvelles frontières de l’Europe de l’Est. D’autres ont mené des guerres ethniques sanglantes pour chasser les « occupants » de leur patrie. D’autres encore ont demandé l’aide de la Russie. Les six régions contestées d’Europe de l’Est ont toutes une histoire différente à raconter, mais toutes veulent la même chose : pouvoir mener une vie normale. Le Haut-Karabakh, ou république d’Artsakh Dans le Caucase du Sud, l’Arménie et l’Azerbaïdjan se disputent le Haut-Karabakh, ou Artsakh comme on l’appelle localement, depuis plus de trente ans. Bien que situé à l’intérieur des frontières de l’Azerbaïdjan turc, le Haut-Karabakh est habité et gouverné par des Arméniens, dont l’histoire moderne a été marquée par le génocide perpétré par le gouvernement turc ottoman pendant la Première Guerre mondiale. Après une longue et difficile trêve, les hostilités sur le statut du Haut-Karabakh ont repris fin 2020, lorsque l’armée azerbaïdjanaise, soutenue par la Turquie, a pénétré au cœur du territoire et repris les terres qu’elle avait perdues en 1993. Des milliers de personnes ont été tuées. « L’année dernière, j’ai dû fuir de Chouchi avec ma famille après qu’on nous a chassés de chez nous, raconte Saro Saryan, depuis Erevan, la capitale de l’Arménie. Nous avions également fui Bakou en 1988, lorsque des violences avaient éclaté contre les Arméniens. » Avant de devoir fuir, Saryan dirigeait un musée géologique. « Psychologiquement, c’est comme si vous étiez opéré en permanence…
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