L’astronaute de 42 ans doit décoller au printemps 2021 depuis Cap Canaveral en Floride. Nom de la mission: Alpha. Durée: six mois avec trois autres membres d’équipage, les américains Shane Kimbrough et Megan McArthur, ainsi que le Japonais Haki Kohoshide.
Fin du suspense : c’est avec le Crew Dragon ?? de SpaceX que je décollerai l’année prochaine ! L’entraînement a déjà débuté dans son cockpit futuriste… Il ne reste plus qu’à installer l’application “lancement” sur ces tablettes géantes ???… pic.twitter.com/9CdIBO4bC0
— Thomas Pesquet (@Thom_astro) July 28, 2020
“Et puis l’ISS, c’est un laboratoire donnant accès à des phénomènes scientifiques inaccessibles sur Terre à cause de la gravité”, fait valoir Thomas Pesquet, qui embarquera en orbite des cellules souches de cerveau, pour étudier leur vieillissement accéléré dans l’espace.
Premier européen dans la capsule de SpaceX
“J’aurai la chance d’être le premier Européen à voler sur ce véhicule. C’est nouveau, c’est moderne… on est très enthousiastes !”, a-t-il par ailleurs confié. Il y a trois ans, pour sa première mission “Proxima”, le benjamin du corps européen des astronautes s’était envolé pour l’ISS avec une fusée russe Soyouz, depuis le cosmodrome Baïkonour, comme tous les pensionnaires de la Station depuis 2011.
Le lancement de la première capsule du groupe privé américain Space X vers l’ISS, en mai dernier avec deux astronautes de la Nasa, a marqué la fin du monopole spatial russe pour les vols habités. Depuis l’arrêt, en 2011, des vols de navettes américaines, les pensionnaires de la Station partaient tous du cosmodrome de Baïkonour.
Thomas Pesquet s’est déjà entraîné sur les simulateurs chez Space X, la société d’Elon Musk basée en Californie. “On va réutiliser la même capsule que celle qui est actuellement à bord de la Station, c’est inédit ! C’est marrant de partir dans l’espace avec le même véhicule mais pas en même temps”, se réjouit l’astronaute.
Dans le “cockpit futuriste” de Crew Dragon, doté à 100% d’écrans tactiles, “il ne reste plus qu’à installer l’application ‘lancement’ sur les tablettes géantes”, a tweeté, enthousiaste, l’astronaute. L’ingénieur et pilote de ligne, âgé de 42 ans, avait effectué sa première mission à bord de l’ISS en 2016-2017, appelée “Proxima”, pendant six mois.
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