C’est sans doute vis-à-vis du président de la République que l’essayiste d’extrême droite, plusieurs fois condamné pour incitation à la haine, s’est montré le plus critique, le qualifiant de “néant”, de “fantôme”, de “marionnette de la gauche”, de “gouffre” ou encore de “grand vide.”
“Ce n’est pas la personne d’Emmanuel Macron que nous allons vaincre, mais mieux, son idéologie. Ce système dont il est le porte-drapeau, le porte-parole et l’exécutant”, a-t-il d’abord lancé devant les 10.000 militants présents, avant d’enchaîner: “la personne d’Emmanuel Macron ne nous intéresse pas car elle est fondamentalement inintéressante.”
“La France a élu le néant, elle est tombée dedans”
Selon Eric Zemmour, “en 2017, la France a élu le néant et elle est tombée dedans.” Et le candidat à la présidentielle d’ajouter, toujours sur le même ton comme vous pouvez le voir ci-dessous: “trouvez-moi un seul Français dans le pays qui puisse expliquer la pensée d’Emmanuel Macron. Un seul. Il n’y en a aucun, pas même lui. Personne, personne ne sait qui il est parce qu’il n’est personne.”
Le meeting, qui s’est déroulé dans un climat particulièrement tendu, a également été marqué par le happening de SOS Racisme qui souhaitait mener une action se voulant pacifique au fond de la salle.
Ils ont aussitôt été pris à partie par d’autres participants au meeting, qui les ont frappés ou ont lancé des sièges sur eux. Des journalistes de l’émission Quotidien ont, pour leur part, été exfiltrés sous les huées avant la prise de parole d’Eric Zemmour, comme vous pouvez le voir ci-dessous:
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