De plus en plus d’entreprises choisissent d’investir dans l’intelligence artificielle (IA) générative. Par exemple, Microsoft a investi 13 milliards de dollars dans OpenAI au fil des années. Parallèlement, Anthropic, un concurrent majeur d’OpenAI et propriétaire du chatbot Claude AI, a récemment reçu un investissement de 4 milliards de dollars de la part d’Amazon.
La collaboration entre Amazon et Anthropic a débuté l’année dernière, et avec la récente injection de fonds, le montant total investi par Amazon dans Anthropic atteint désormais 8 milliards de dollars. Malgré cet investissement substantiel, Dario Amodei, le PDG d’Anthropic, a affirmé qu’Amazon restera un actionnaire minoritaire au sein de la startup.
Quel rôle Amazon jouera-t-il suite à cet investissement ? Avec cet apport de 4 milliards de dollars, Anthropic a décidé de faire d’Amazon Web Services (AWS) son principal partenaire pour la formation de ses modèles d’IA. Parallèlement, Amazon prévoit de développer et d’utiliser deux nouvelles puces AWS pour former et déployer les futurs modèles d’Anthropic.
Matt Garman, le PDG d’AWS, a souligné que la rapidité avec laquelle Anthropic a développé des modèles d’IA générative responsables a motivé le soutien continu d’Amazon envers cette startup basée à San Francisco. Il a exprimé son enthousiasme pour approfondir la collaboration, affirmant : « Impressionnés ? Oui, nous le sommes. Et nous avons hâte de traiter à fond notre collaboration avec Anthropic. »
Ainsi, les utilisateurs pourront prochainement bénéficier des systèmes qui sous-tendent les services d’IA généralisés, similaires à ceux de Bard et ChatGPT.
D’autre part, concernant la régulation, les autorités, tant aux États-Unis qu’en Europe, se montrent attentives aux interactions entre les grandes entreprises technologiques et les startups innovantes dans le domaine de l’IA. En septembre, Amazon a reçu un signe positif lorsque l’autorité britannique de la concurrence a conclu que le partenariat avec Anthropic ne nécessitait pas d’examen approfondi selon les lois locales sur les fusions et acquisitions. Cette décision était fondée sur l’évaluation des revenus d’Anthropic et de la position des deux entreprises sur le marché britannique, jugée insuffisamment significative.
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