Bien que la présidente de la région admette que la situation économique de la France est “très sérieuse et inquiétante”, elle considère néanmoins que l’État impose “un effort excessif aux collectivités.” Suite aux révélations concernant le projet de loi de finances (PLF) pour 2025, la Région Occitanie pourrait enregistrer une perte totale de 187 millions d’euros en dotations comparé à l’année précédente. “On nous sollicite un effort d’environ 25%“, précise Carole Delga, qui indique collaborer avec Matignon et le Sénat afin de ramener cet effort à 18%.
Trois axes de développement
Cependant, il sera nécessaire de réaliser des économies l’an prochain. Le budget, qui est normalement discuté et approuvé entre novembre et décembre, sera exceptionnellement déplacé cette année à décembre et janvier, le temps d’explorer des moyens de réduire les dépenses. Carole Delga a décidé de prioriser trois axes pour 2025 : la santé, avec le recrutement de médecins par la Région, l’emploi, avec des aides pour les entreprises ainsi que le soutien aux agriculteurs et viticulteurs, et le pouvoir d’achat, avec la distribution d’ordinateurs aux lycéens, ainsi que le train à un euro pour les travailleurs et les jeunes.
Les réductions de dépenses
En revanche, il n’y aura aucune création de poste à la Région durant l’année à venir, afin de montrer l’exemple.
Il est aussi prévu la fusion des agences culturelles régionales, Occitanie Films, Occitanie Livres et Lecture et Occitanie en Scène.
De plus, il sera essentiel de réévaluer les aides financières accordées aux organismes externes, comme les 2,5 millions d’euros octroyés par la Région à l’EID (l’Entente interdépartementale de démoustication) ou encore les soutiens destinés aux communes et aux intercommunalités.
Carole Delga souhaite “cesser de compenser les désengagements de l’État” et refuse de continuer à payer des péages ferroviaires toujours plus élevés alors que les infrastructures appartiennent à l’État. La Région va aussi mettre en pause la commande de nouveaux trains pour l’année prochaine.
La situation économique de la Région Occitanie en 2025 s’annonce particulièrement difficile, avec une perte de 187 millions d’euros en dotations, ce qui contraint la présidente Carole Delga à établir des priorités claires. Les efforts de réduction des dépenses viseront notamment la santé, l’emploi et le pouvoir d’achat, tout en évitant la création de nouveaux postes et en fusionnant certaines agences culturelles. Ces décisions reflètent la volonté de la Région de s’adapter à un contexte économique adverse tout en continuant à soutenir les secteurs essentiels. La collaboration avec l’État est cruciale pour atténuer l’impact des mesures d’économie imposées aux collectivités.
La situation économique délicate de la Région Occitanie pour 2025, marquée par une perte de 187 millions d’euros en dotations, appelle à une réévaluation de ses priorités budgétaires. La présidente Carole Delga souligne l’impact d’un effort jugé excessif imposé par l’État, tout en s’engageant à préserver trois axes fondamentaux que sont la santé, l’emploi et le pouvoir d’achat. Les choix difficiles à venir, tels que l’absence de création de postes et la fusion d’agences culturelles, témoignent de la nécessité d’une gestion rigoureuse. Malgré ces défis, la région semble déterminée à maintenir son soutien aux citoyens tout en cherchant à réduire les dépenses au maximum.
La situation économique actuelle de la Région Occitanie s’annonce difficile avec une perte de 187 millions d’euros prévue pour 2025. Malgré les défis imposés par l’État et la nécessité de réduire les coûts, la présidente Carole Delga a identifié trois axes prioritaires : la santé, l’emploi et le pouvoir d’achat. Ces orientations visent à soutenir la population tout en rationalisant les dépenses, y compris par l’absence de création de postes et la fusion des agences culturelles. La Région s’engage à faire preuve de responsabilité en limitant les compensations aux désengagements de l’État, mais cela nécessitera un engagement fort pour naviguer cette période d’incertitude économique.