Le Sénégal se prépare à des élections législatives vitales ce dimanche, huit mois après l’élection inédite de Bassirou Diomaye Faye. Une campagne empreinte de tensions diplomatiques…
Près de huit mois après l’élection marquante de Bassirou Diomaye Faye à la tête du Sénégal, dans un récit presque romanesque où un homme est littéralement passé de l’incarcération à la présidence, des élections législatives d’une importance cruciale se tiendront ce dimanche. Cruciales car elles constituent un test pour la stabilité d’un pays aux prises avec de nombreux épisodes de violence. Cruciales aussi parce qu’elles décideront si le nouveau gouvernement disposera de la majorité nécessaire pour mettre en œuvre son projet.
Il ne faut pas minimiser le fait que la campagne a été tumultueuse, avec des violences physiques et verbales préoccupantes.
Ce qui a suscité des controverses à l’international, ce sont les propos du Premier ministre Ousmane Sonko appelant à “venger” ses partisans suite à l’agression dont ils ont été victimes de la part des supporters de Barthélémy Dias, le maire de Dakar. Sonko semblait même en vouloir aux membres du gouvernement qu’il dirige. Le Sénégal peut-il se libérer des vieux fantômes de la violence politique, qui ont toujours flotté, bien que les différents camps aient su s’arrêter avant la tragédie ?
En pleine campagne, alors que le PASTEF avait longtemps critiqué les accords de pêche entre le Sénégal et l’Union européenne, cette dernière a finalement annoncé qu’ils ne seraient pas renouvelés. Et dans le même temps, Ousmane Sonko accentue ses critiques envers la France…
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