Fin des terrasses éphémères à Paris: une décision “cohérente”
picture alliance via Getty ImagesDes terrasses extérieurs à Paris, en août 2020. RESTAURATION – L’été a pris fin depuis plus d’un mois, mais c’est ce 1er novembre qu’est entrée en vigueur à Paris la fin théorique des terrasses éphémères. Autorisées pendant la crise sanitaire pour éviter que les clients s’amassent dans les établissements là où le Covid-19 circule le plus, ces installations ont fleuri dans toutes les rues de la capitale. Si des dérogations peuvent encore être accordées par la mairie de Paris, ordre a été donné aux responsables de bar et restaurants de les démonter jusqu’en avril prochain. Une consigne comprise par Frank Delvau, co-président de l’Umih en Île-de-France, la principale organisation patronale dans la région. Auprès du HuffPost, il explique les enjeux de ce démontage et appelle les restaurateurs à respecter la consigne. L’objectif est clair: avoir le droit de réinvestir l’espace public au printemps 2022. Que pensez-vous de la date du 1er novembre pour démonter les terrasses éphémères? N’était-ce pas trop tôt? C’est une fausse polémique. On connaissait les dates de fin des terrasses estivales depuis le début, donc tout était très clair. Ce n’est pas une surprise dans le sens où l’on n’a pas appris hier qu’elles devaient être démontées le 1er novembre. On rentre également dans une période pluvieuse et froide. Quand on sait que les terrasses estivales ne peuvent être ni chauffées ni couvertes -sauf avec un parasol- et doivent fermer à 22 heures, c’est cohérent. Des patrons d’établissement critiquent le coût de cette installation chaque année. Certains évoquent la somme de 5000 euros pour créer sa terrasse. Que leur dites-vous? Ces terrasses ont sauvé la saison de nombreux établissements et ont donné aux Parisiens et aux touristes l’envie d’aller dîner en terrasse. Clairement, leur coût a été rentabilisé. Votre organisation évoque environ 1500…