Malgré l’interdiction des terrasses chauffées, le plaid n’est pas la solution
Pour l’heure, la seule alternative possible et peu coûteuse serait de proposer des couvertures ou des plaids au client, comme à Thonon-les-Bains en Haute-Savoie, ou encore au Danemark, en Allemagne ou en Suède. Une option envisagée par Emmanuelle Wargon, ministre déléguée au Logement, sur la matinale de Cnews ce mardi 28 juillet. “Il faut qu’on trouve d’autres modes de vie, on peut rester en terrasse avec des plaids, des couvertures, en étant un peu mieux couverts. On n’est pas contre les terrasses”, a-t-elle affirmé.
Oui mais voilà, avec la crise du coronavirus, cette solution n’est pas envisageable. Pour Anne-Claude Crémieux, professeure en maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Louis à Paris, “si la transmission du virus par des objets inertes est plus rare que celle par voie respiratoire, elle reste difficile à chiffrer”. “Mais, si quelqu’un crache ou tousse sur la couverture, le virus pourrait rester pendant plusieurs heures en fonction du niveau de contamination de la personne et du plaid”, confie-t-elle au HuffPost.
La sécurité sanitaire avant tout
Contacté par Le HuffPost, le ministère de la Transition écologique ne conseille pas les plaids comme alternative aux terrasses chauffées, du moins pour le moment. “On ne va pas recommander quelque chose qui pourrait mettre en danger la vie des gens, notre priorité, c’est la sécurité sanitaire.” Pour autant, “on ne vas pas vivre éternellement avec le virus. Une fois sorti de cette crise, pourquoi pas utiliser des couvertures.”
En tout cas, pour le ministère, une chose est sûre, “les terrasses chauffées sont une aberration écologique. Elles ont été conçues après l’interdiction de fumer dans les restaurants, pour permettre aux gens de fumer dans les terrasses. Il n’est donc pas impossible de revenir comme avant.”
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