“Je ne suis pas un robot” s’ouvre sur une scène de travail tranquille. Des femmes sont assises à des tables dans un bureau à espace ouvert, tapant sur leurs ordinateurs portables. Des murs de fenêtres donnent sur un environnement boisé. Lara, une productrice de musique, porte de grands écouteurs, écoutant de la musique chorale qui bloque tous les bruits ambiants du bureau. Lorsqu’elle essaie de mettre à jour un logiciel, sa machine émet une série de demandes familières : identifier certains éléments dans un panneau d’images et cocher une case pour prouver que vous n’êtes pas un robot. Lara clique pour compléter la tâche encore et encore, devenant de plus en plus frustrée. Enfin, elle appelle le support technique, et une voix au bout du fil lui demande d’envisager une possibilité inimaginable : peut-être qu’elle est, en fait, un bot. L’appel plonge Lara dans une nouvelle réalité choquante qui juxtapose des révélations psychologiquement passionnantes avec le cadre banal de la vie de bureau. En un peu plus de vingt minutes, le film passe d’une vignette sombrement comique sur l’I.T. à une réalité alternative dramatique et inquiétante, une réalité qui interroge ce que nous pensons savoir sur l’identité et l’autonomie.
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