20 des meilleurs films d’horreur britanniques
Un récapitulatif des meilleurs films d’horreur britanniques, des comédies classiques comme “Shaun of the Dead” aux cauchemars plus récents comme “Starve Acre”.
Un récapitulatif des meilleurs films d’horreur britanniques, des comédies classiques comme “Shaun of the Dead” aux cauchemars plus récents comme “Starve Acre”.
L’ancien rédacteur en chef discute de sa relation avec le propriétaire du journal, Jeff Bezos, qui aurait été à l’origine de l’appel de dernière minute pour annuler un éditorial soutenant Kamala Harris.
Godong via Getty ImagesÉglise: plus de 500 victimes de pédocriminalité ont contacté l’instance de réparation (photo d’illustration prise dans une église de Paris) VIOLENCES SEXUELLES – Depuis le 17 janvier, 526 personnes ont contacté l’Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation (Inirr), chargée depuis quelques semaines de répondre aux demandes de victimes de pédocriminalité dans l’Église catholique, a annoncé, ce mercredi 6 avril, la présidente de cette instance. Marie Derain de Vaucresson s’exprimait à Lourdes, et en visioconférence devant la presse, après avoir présenté le fonctionnement de sa structure devant la Conférence des évêques de France (CEF) réunie pour son assemblée plénière de printemps jusqu’à vendredi. Sur les 526 victimes s’étant adressées à l’Inirr depuis le 17 janvier, “68% sont des hommes” et “une majorité est âgée de 56 à 70 ans”, a précisé Marie Derain de Vaucresson. Dans “70% des cas, les violences sexuelles ont été vécues entre 11 ans et 15 ans” et pour presqu’un quart “entre 6 et 10 ans”. S’agissant de leurs attentes, “23% souhaitent uniquement apporter leur témoignage, sans demande en termes de reconnaissance ou de réparation”, “46% souhaitent une reconnaissance – que soit formalisé le fait qu’elles ont été victimes, par un courrier ou par une rencontre avec un responsable d’Église” par exemple, et “28% ne formulent aucune attente” en terme de reconnaissance, a-t-elle détaillé. En outre, “57% des personnes parlent d’une réparation, notamment financière”, 19% “ne souhaitent pas” d’indemnisation et 24% n’ont pas d’attente sur ce thème. 330.000 victimes depuis les années 1950 Destinée aux victimes de prêtres ou de laïcs dans divers lieux d’Église (hors congrégations), l’Inirr a été votée par la CEF en novembre dernier, une décision répondant à l’une des recommandations du rapport choc de Jean-Marc Sauvé publié en octobre sur l’ampleur des violences sexuelles sur mineurs depuis les années…
Godong via Getty ImagesLes chiffres effrayants du rapport Sauvé sur la pédocriminalité dans l’Église depuis 70 ans (photo d’illustration prise dans une église de Paris) ÉGLISE CATHOLIQUE – Le rapport Sauvé sur l’ampleur de la pédocriminalité dans l’Église avait fait l’effet d’une bombe. En octobre dernier, il révélait que 330.000 mineurs avaient été victimes violences ou d’agressions sexuelles dans le milieu catholique entre 1950 et 2020. Mais alors que les associations s’attendaient a une action concrète et rapide, l’une d’entre elle, Prévenir et protéger, dénonce un statu quo dans L’Obs ce samedi 11 décembre. “Ce que révèle ce rapport, c’est un carnage pédocriminel gigantesque, quasiment un crime contre l’humanité. On pouvait s’attendre à un branle-bas de combat, l’ouverture d’une enquête, des missions de contrôle et d’inspection, des fermetures administratives… Au lieu de ça, on assiste au désengagement total de l’État. Aucune réponse n’a été apportée”, regrette Arnaud Gallais, le co-fondateur du collectif et lui-même victime. ? Abus sexuels dans l’Eglise : «Le silence de l’Etat est une véritable claque» ?L’inaction de l’Etat est insupportable ?La décoration d’ @Mgr_EMB est une insulte aux 330 000 victimes de #pedocriminalite dans l’Eglise! Rendez la légion d’honneur! ? https://t.co/kUxs73nH58pic.twitter.com/6gH9PdafAr — Arnaud Gallais ????? (@arnaud_gallais) December 11, 2021 “En quel honneur?” Arnaud Gallais critique particulièrement la remise de la Légion d’honneur à Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort le 6 décembre dernier. Le président de la Conférence des évêques de France avait pourtant tenu des propos polémiques au lendemain de la publication du rapport Sauvé, estimant que le secret de la confession était “plus fort que les lois de la République”. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait alors répondu en rappelant le secret l’existence du secret professionnel et de la confession, “mais s’agissant des crimes qui touchent les enfants et afin d’éviter la récidive (…), il m’apparaît normal de…
Vasily Fedosenko via ReutersUne plainte va être déposée après des incidents lors d’une procession religieuse à Nanterre. (photo d’illustration) JUSTICE – Les faits remontent au 8 décembre. Ce jour-là, une procession religieuse se déroule à Nanterre (Hauts-de-Seine), de l’église Saint-Joseph à l’église Sainte-Marie-des-Fontenelles, distantes d’un kilomètre. Une trentaine de fidèles de la paroisse des Fontenelles participent à cette procession aux flambeaux, organisée en l’honneur de la Vierge Marie et célébrée par tous les catholiques pour la fête de l’Immaculée Conception. “Peu après 19h, et alors que nous n’avions avancé que de quelques centaines de mètres, une bande d’inconnus sur le chemin s’en sont pris à nous verbalement au moment de la première station de prière”, raconte le diacre Jean-Marc Sertillange au Figaro. Selon lui, les fidèles ont été insultés par une dizaine de personnes -dont “trois meneurs principaux”-, traités de “kouffars” (“mécréants”) et menacés. “Wallah sur le Coran je vais t’égorger”, a même lancé l’un d’eux à l’attention du prêtre ouvrant la procession. “Ils nous ont ensuite jeté de l’eau, puis ont arraché l’un des flambeaux qu’ils ensuite envoyé dans notre direction”, ajoute le diacre auprès du Figaro. La police, non loin, interviendra peu de temps après. Les personnes ayant troublé la procession fuiront à l’arrivée de celle-ci. Des “actes inadmissibles” pour Darmanin Ce samedi 11 décembre, la préfecture de police, qui évoque elle trois individus menaçants, a annoncé qu’une plainte allait être déposée. “Ce sont bien des insultes, des menaces de violences, mais il faut qu’on recueille la plainte pour laisser le parquet qualifier juridiquement les propos qui ont été tenus”, a souligné la préfecture des Hauts-de-Seine à l’AFP. Mercredi 8 décembre à #Nanterre, les participants à une procession religieuse ont été pris à partie par 3 individus. ➡️ Intervention rapide des policiers qui ont mis en fuite les auteurs. Une…
Godong via Getty ImagesPédocriminalité: ce que prévoit l’Église pour l’indemnisation des victimes (photo d’illustration: célébration d’une messe à la Bénite Fontaine). PÉDOCRIMINALITÉ – C’est une attente forte des victimes: un mois après la publication du rapport choc de la commission Sauvé, les évêques catholiques réunis à Lourdes annoncent ce lundi 8 novembre “des gestes” et un ”échéancier” de mesures pour lutter contre la pédocriminalité dans l’Église. Les 120 évêques doivent adopter ces décisions lundi matin lors d’un vote à huis clos, en conclusion de plusieurs jours de travail. Un premier pas dans le processus de réparation a été franchi vendredi: sous la pression du rapport Sauvé et des associations de victimes, les 120 évêques ont reconnu “la responsabilité” de l’Église catholique dans les crimes sexuels commis par des prêtres et religieux et leur dimension “systémique” depuis 1950. Cette réponse se veut “la traduction concrète” des 45 recommandations de la commission, a souligné devant la presse dimanche soir Mgr Luc Crépy, évêque de Versailles et président du Conseil de prévention et de lutte contre la pédophilie de la Conférence des évêques de France (CEF). A Lourdes, les évêques ont planché sur plusieurs thèmes: “versement financier (aux victimes, ndlr) et financement” d’un fonds, “prévention et formation”, “gouvernance et contrôle”, “doctrine, droit canonique et justice” ou “responsabilité et reconnaissance”… Mais le sujet le plus brûlant concerne l’indemnisation des victimes des religieux, dont les modalités, qui relèvent de l’Église de France et sont rapidement applicables, devraient être dévoilées. D’autres mesures nécessiteront du temps ou relèvent du Vatican. Indemniser les 330.000 victimes “Nous sommes dans la perspective d’un processus de réparation” avec “un travail d’accueil des personnes victimes, d’écoute, de reconnaissance de ce qu’elles ont subi, de médiation et de réparation, avec une dimension financière”, a expliqué à la presse Luc Crépy, évêque de Versailles et président…
RELIGION – Il est 18h15, dans le 13e arrondissement de la capitale. C’est un mercredi ensoleillé du mois d’octobre. Catherine tient la main de sa fille de 10 ans devant la salle paroissiale. Nous voulons parler avec elle du rapport Sauvé qui a fait l’effet d’une bombe pour l’Eglise catholique. Embarrassée, elle accepte quand même de répondre à nos questions. Comme toutes les semaines, sa fille va au catéchisme, elle y suit des cours de morale et de doctrine chrétienne. “Je continue à faire confiance à l’Église”, nous dit-elle rapidement. Elle est sûre d’elle. Et elle n’est pas la seule. Nous sommes allés à la rencontre de parents croyants pour savoir si le rapport Sauvé, une enquête qui met des chiffres sur la pédocriminalité dans l’Église, allait changer leur regard sur les activités proposées par l’Église aux enfants. Ce rapport a estimé à 330.000 le nombre de victimes de pédocriminalité dans cette institution. Le rapport Sauvé estime de 2900 à 3200 le nombre de pédocriminels dans l’Église de 1950 à 2020. D’après le président de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église, Jean-Marc Sauvé, ces chiffres sont une “estimation minimale”. Nous sommes allés devant trois paroisses parisiennes, dans le 13e, le 17e et le 19e arrondissement de Paris. Dans leur grande majorité, les parents auxquels nous avons parlé disent n’avoir pas changé leurs habitudes par rapport aux activités proposées à leurs enfants. Le sujet des violences sexuelles est en revanche bien présent dans leurs esprits. «Je serai plus méfiant. On est obligé. L’Église doit aussi faire preuve de prudence et s’assurer du bien-être des enfants avant tout» – Yoan, papa d’un garçon de 8 ans Lucrécia a déposé sa fille de 7 ans au catéchisme avant de nous parler. Dans l’éducation qu’elle inculque à sa fille, elle tente de…
PÉDOCRIMINALITÉ – Trois personnalités, dont le cofondateur de l’association de victimes “La parole libérée” François Devaux, lancent un appel ce lundi 11 octobre à la “démission collective” des évêques, après les conclusions de la Commission Sauvé sur la pédocriminalité dans l’Eglise catholique. Cet appel intitulé “Face à la faillite, la démission des évêques est la seule issue honorable”, est également lancé par la théologienne Anne Soupa et la directrice de la rédaction de Témoignage chrétien Christine Pedotti. Il intervient six jours après la publication des travaux de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase), qui a estimé à 216.000 le nombre de personnes victimes d’un prêtre ou d’un religieux en France depuis les années 1950, voire 330.000 si l’on ajoute les agresseurs laïcs en lien avec les institutions de l’Eglise. “Bien plus que des défaillances, le rapport de la Ciase met en lumière une véritable faillite”, estiment Christine Pedotti, Anne Soupa et François Devaux. Selon eux, “n’importe quelle organisation, association, entreprise en tirerait les conséquences qui s’imposent: se défaire de ses dirigeants”. “Nous demandons, comme un signe d’espoir et de renouveau, la démission collective de l’ensemble des évêques en exercice”, lancent-ils. “La seule attitude” possible Selon eux, la démission “est le seul geste à la mesure de la catastrophe et de la perte de confiance dans laquelle nous sommes. C’est un premier acte de repentir concret, coûteux, à l’égard des victimes. C’est la seule attitude qui peut permettre de restaurer la maison Eglise”. “De plus, c’est la seule façon de rendre possible l’indemnisation des victimes car la faillite de l’institution est aussi matérielle. Les fidèles ne veulent pas contribuer pour des fautes qu’ils n’ont pas commises. Mais dans une Eglise restaurée dans laquelle tous et toutes seront représentés, cette solidarité et cette fraternité nouvelles permettront de trouver les…
PÉDOCRIMINALITÉ – Entre 2900 et 3200 pédocriminels dans l’Église en 70 ans: c’est l’un des premiers constats publié ce dimanche 3 octobre de la Commission indépendante sur la pédocriminalité dans l’Église catholique. Son verdict, très attendu, doit être rendu mardi. Après deux ans et demi de travaux, la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase) depuis 1950, présidée par Jean-Marc Sauvé, va dévoiler son rapport et ses nombreuses annexes, une somme qui atteint finalement “2500” pages, selon ce dernier. Jean-Marc Sauvé a déjà indiqué dimanche à l’AFP que le nombre de prédateurs recensé n’étaient qu’une “estimation minimale”. Le rapport sera publiquement remis à la Conférence des évêques de France (CEF) et à la Conférence des religieuses et religieux des instituts et congrégations (Corref), qui l’avaient commandé. Cela se déroulera lors d’une conférence de presse à laquelle ont été invités des représentants d’associations de victimes. “Cela va être une déflagration”, assure à l’AFP un membre de la Ciase, sous couvert d’anonymat. “Cela va faire l’effet d’une bombe”, renchérit Olivier Savignac, du collectif Parler et Revivre. “Il ne va pas être complaisant”, assure le sociologue Philippe Portier, autre membre de la Commission. “Une épreuve de vérité” pour l’Église Mgr Éric de Moulins-Beaufort, le président de la CEF, a dit craindre que le rapport “ne rende des chiffres considérables, effrayants”, lors d’une réunion avec des paroissiens de son diocèse. Sa publication “va être une épreuve de vérité et un moment rude et grave”, peut-on aussi lire sur le message diffusé par l’épiscopat en direction des prêtres et des paroisses pour les messes du week-end. Un message qui appelle ”à une attitude de vérité et de compassion”. La Ciase évaluera aussi le nombre de victimes et comparera la prévalence des violences sexuelles dans l’Église à celle identifiée dans d’autres institutions (associations sportives,…
SHANNON VANRAES via REUTERSDes chaussures, des fleurs et des peluches ont été déposées sur le site d’un ancien pensionnat pour autochtones de l’Église catholique, accusée de torture sur cette communauté. INTERNATIONAL – C’est une litanie macabre qui n’en finit plus de raviver les blessures au Canada: 182 nouvelles tombes anonymes ont été découvertes près d’un ancien pensionnat pour autochtones, a-t-on appris mercredi 30 juin, faisant grimper à plus d’un millier le total de ces sépultures anonymes retrouvées. Le même jour, deux églises étaient par ailleurs incendiées, soit huit au total depuis que les restes de 215 écoliers avaient été découverts fin mai près d’un autre de ces pensionnats, à Kamloops, en Colombie-Britannique. Et la semaine dernière, 751 tombes anonymes étaient détectées à Marieval, en Saskatchewan (ouest), avant l’annonce par la communauté autochtone de Lower Kootenay de la découverte de ces 182 tombes près de l’ancien pensionnat St Eugene à Cranbrook, en Colombie-Britannique, province la plus à l’ouest du Canada. La communauté indique dans son communiqué avoir mené des recherches en 2020 et localisé ces tombes à l’aide de géo-radars, près de cet ancien établissement géré entre 1912 et les années 1970 par l’Église catholique, au nom de l’État canadien. “Certains des restes ont été enterrés dans des tombes à environ 3 à 4 pieds de profondeur”, soit 90 à 120 centimètres, a précisé la communauté autochtone Lower Kootenay, de la Première nation Ktunaxa. Les “excuses” de l’Église réclamées “Les découvertes horribles” de tombes anonymes d’enfants ont conduit les Canadiens à “réfléchir aux injustices historiques et continues auxquelles les peuples autochtones ont été confrontés”, a réagi Justin Trudeau, lors d’un point presse. Le Premier ministre canadien a de nouveau appelé le pape à se rendre au Canada “pour s’excuser directement auprès des peuples autochtones”, au lendemain de l’annonce par la Conférence des…
Please active sidebar widget or disable it from theme option.
{{ excerpt | truncatewords: 55 }}
{% endif %}