Ce deuxième confinement, un nouveau défi pour les jeunes couples
“Certains ont continué à faire ce qui ne fonctionnait pas et d’autres ont eu l’intelligence de mettre en place d’autres stratégies, ce qui demandait du temps et de la communication, expliquait une psychologue de couple à Marie-Claire en septembre dernier. Cela vaut pour les couples installés ou ceux qui ont déjà pris leur indépendance.
Mais lorsque l’on habite encore chez ses parents ou que l’on est dans un logement étudiant, que le confinement ensemble n’est pas possible, comment faire perdurer cette relation qui débute?
“Il me répète tous les jours que je lui manque”
Si la jeune fille sort usée du premier confinement, pendant lequel elle n’a pas pu voir son copain, même pour se réconcilier avec lui après leurs disputes, elle, aborde ce deuxième confinement beaucoup plus confiante : “On a passé cette première épreuve. Rien a changé, au contraire, même si parfois c’était tendu, la distance nous a rapprochés”.
Un deuxième confinement qui tombe mal
Si Sirine et Yassine arrivent à tenir autant, c’est aussi grâce au travail de Yassine, qui leur permet de passer leurs week-ends ensemble. Yassine livre du matériel médical à domicile, et a une attestation pour pouvoir se déplacer. Du samedi soir, 19h, au lundi matin, lorsqu’il repart travailler, il reste confiné chez les parents de Sirine. Leur seul répit, puisqu’en semaine, hors de question de se voir: “Il ne faut pas abuser de cet avantage. Il faut prendre en considération que le confinement est là, et qu’il n’est pas là pour rien”.
Rester en contact virtuel, pour ne pas casser la relation
Appels, snapchats… Sirine et Yassine, qui sont assez disponibles en journée puisque Sirine ne travaille pas pour le moment, et que Yassine est souvent sur la route, trouvent également leur compte dans la communication virtuelle. “On a une conversation assez fluide, et on a un truc à nous, c’est que souvent quand il passe devant un bel endroit sur la route, il m’envoie un snap pour me dire ‘regarde, cet été ça serait bien qu’on aille là-bas’”.
Le jeune couple préfère se projeter à long qu’a court terme “On aimerait se marier dans un an, et emménager en Suisse, où Yassine a déjà de la famille. On s’est dit qu’on allait partir quelque part en France ou ailleurs cet été, si le Covid ne nous l’empêche pas. Partir une semaine au ski en janvier, ça semble compliqué”.
*Le prénom a été modifié
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