Les petits déjeuners gratuits à l’école vont être redéployés pour concerner plus d’élèves
Cette mesure, inscrite dans le plan pauvreté annoncé en 2018 par le président de la République, concernait initialement les “territoires prioritaires”. Pour en bénéficier, les écoles devaient être volontaires et se situer dans une zone REP (réseau d’éducation prioritaire), REP+ ou quartiers politique de la ville ou encore certaines zones rurales.
En 2019-2020, quelque 153.000 élèves en ont bénéficié, 2,3 jours par semaine en moyenne, selon les cabinets des ministères de la Santé et de l’Education nationale.
Mais l’an dernier, la crise sanitaire a freiné son déploiement, souligne-t-on au cabinet de Nathalie Elimas, secrétaire d’État chargée de l’éducation prioritaire.
Un public élargi
“On va pouvoir toucher davantage d’écoles rurales ou ‘orphelines’”, c’est- à-dire privées des moyens de l’éducation prioritaire, se félicite-t-on au gouvernement. “On veut pouvoir proposer un petit déjeuner tous les jours aux élèves des écoles qui se trouvent dans des poches de pauvreté”. Alors que seuls les élèves de CP, CE1 et CM2 pouvaient jusqu’ici en bénéficier, tous les niveaux du primaire seront désormais concernés.
Le budget de la mesure, établi à 12 millions d’euros en année pleine, pourra être porté à 46 millions d’euros en fonction des demandes des collectivités, qui seront mobilisées avec les acteurs de l’éducation.
Objectif pour la rentrée 2021/2022
Cette montée en charge est prévue tout au long du printemps afin d’avoir “le maximum d’écoles engagées en septembre prochain”. Le gouvernement souhaite aussi “impliquer fortement dans ce dispositif les parents d’élèves, qui ont fatalement été un peu éloignés de l’école avec la crise du Covid”.
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