Le député LREM Sacha Houlié porte plainte après la dégradation de son domicile
“Je ne vais rien lâcher”, prévient-il. Après ce message, le marcheur a reçu une avalanche de soutiens au sein de la majorité. “Ces tentatives d’intimidation d’un élu de la République, jusqu’à son domicile, sont intolérables et ne peuvent rester sans suite”, lui a notamment répondu le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand. “S’en prendre aux élus de la République, c’est s’en prendre à la République tout entière. Notre démocratie ne saurait tolérer de telles intimidations”, a renchéri la secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes, Élisabeth Moreno.
Sacha Houlié n’est pas le seul élu macroniste avoir subi un acte de vandalisme au cours de son mandat. Durant l’été 2019, une vingtaine de permanences avait été prises pour cible, via des graffitis en lien avec des revendications des gilets jaunes ou par des dégradations commises par des agriculteurs mécontents de la ratification du Ceta.
Schiappa, Castaner déjà attaqués
Quelques mois plus tôt, c’était Marlène Schiappa, alors secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes, qui avait révélé sur sa page Facebook l’irruption devant son domicile d’“une quarantaine de gilets jaunes furieux”. Au mois de novembre 2018, c’est le domicile provençal de Christophe Castaner qui avait été visé, selon le récit par celui qui était alors ministre de l’Intérieur. Au-delà des agressions visant des membres de la majorité présidentielle, s’observe depuis plusieurs semaines une tendance à s’en prendre aux habitations des élus de la République.
Au mois de février, ce sont deux conseillères municipales de la majorité divers-gauche de Corbeil-Essone qui ont été les cibles d’agressions à leur domicile. Au mois de janvier, c’est le portail du maire de l’Île-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Mohamed Gnabaly, qui était dégradé avec des croix gammées et des menaces de mort.
À voir également sur Le HuffPost: “Islamo-gauchisme”: les propos de Vidal suscitent l’incompréhension même chez LREM
Laisser un commentaire