La réalisatrice oscarisée Chloé Zhao parle du regard féminin au cinéma
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Daniel R.
13 heures
C’est une vision de la femme moderne des civilisations occidentales de vouloir démontrer la sensibilité des hommes au point de les dénaturer. Comme si on pouvait demander à un tigre ou à un lion de devenir végétarien. C’est évident que l’homme moderne est très loin de l’homme des cavernes. Surtout l’homme instruit et bien éduqué. Il aura appris à exprimer ses émotions, à accepter d’être un père présent et pas seulement un géniteur, à accepter aussi d’accomplir sa part des tâches ménagères, et même de partager la charge mentale que constitue une famille. Si votre mari ne fait pas ça, changer de mari) Mais il restera toujours un homme dans son ADN le plus profond. L’agressivité naturel du mâle est une qualité. Elle a permit à l’humanité de survivre à travers la chasse, les guerres, la politique. Elle a permit d’ériger des châteaux, des villes et de former des pays, de forger de grandes civilisations. De faire avancer la médecine, la science en général et de découvrir de nouveaux pays et maintenant de nouvelles planètes. Mais c’est évident que l’homme doit travailler sur lui afin de contrôler cette agressivité et surtout ne pas l’utiliser à mauvais sciant. Je dirais que c’est le travail d’une vie. Entre le jeune fringant rempli à ras bord de testostérone et le vieil homme sage, il y a un relais à faire. Une prise de conscience proche de la lucidité. Si l’homme moderne veut vivre heureux parmi les siens, il devra changer et évoluer. Mais sans être émasculer.
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