Sean Penn a fui l’Ukraine en passant la frontière vers la Pologne à pied
Sur le réseau social, le réalisateur d’Into the Wild explique qu’avec ses deux collègues, ils ont marché “des kilomètres jusqu’à la frontière polonaise après avoir abandonné [leur] voiture sur le bord de la route”. Il ajoute: “La plupart des voitures que vous pouvez voir sur cette photo ne transportent que des femmes et des enfants.”
Sean Penn, qu’on aperçoit de dos en train de traîner sa valise face au coucher du soleil, précise qu’on ne voit pas s’il y a des bagages, la voiture étant le seul et unique bien avec lequel sont partis tous ces gens.
Myself & two colleagues walked miles to the Polish border after abandoning our car on the side of the road. Almost all the cars in this photo carry women & children only, most without any sign of luggage, and a car their only possession of value. pic.twitter.com/XSwCDgYVSH
— Sean Penn (@SeanPenn) February 28, 2022
Quelques jours avant cela, Sean Penn avait été photographié parmi les participants d’une conférence de presse du gouvernement à Kiev et était apparu également dans une vidéo aux côtés du président Volodymyr Zelensky, une séquence publiée en story Instagram par le chef de l’État ukrainien.
Dire au monde “la vérité”
“Le réalisateur est venu à Kiev spécialement pour enregistrer tous les événements qui se déroulent en Ukraine et en tant que documentariste pour dire au monde la vérité sur l’invasion de notre pays par la Russie”, pouvait-on lire dans un message rédigé en ukrainien sur la page Facebook des services présidentiels.
Ce n’est pas une première. Sean Penn, 61 ans, s’était déjà rendu en Ukraine en novembre dernier et avait rencontré des militaires dans les environs de Donetsk.
Par le passé, il a d’ailleurs suscité des controverses pour ses engagements politiques ou sa couverture de sujets d’actualité, notamment après son interview du parrain de la drogue mexicain, Joaquin “El Chapo” Guzman, alors que ce dernier était en fuite. Opposé à la guerre en Irak, en 2003, après avoir publié une lettre ouverte au président Bush, il s’était rendu trois jours à Bagdad, devenant par là même la cible de critiques des républicains et des médias conservateurs.
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