Covid: les plus de 75 ans non vaccinés seront contactés par l’Assurance maladie
Selon lui, si les plus de 70 ans peuvent désormais se faire vacciner, il reste près de 3 millions de personnes âgées de plus de 75 ans qui n’ont pas encore reçu une dose. “Notre objectif est de ne pas les abandonner sur le bord de la route. En complément de leurs démarches individuelles, leur vaccination va reposer sur deux piliers: d’un côté, la mise en place d’un numéro de téléphone dédié, qu’ils pourront appeler dès la semaine prochaine pour obtenir un rendez-vous. Et de l’autre, en croisant les données dont dispose l’Assurance maladie, nous allons identifier ceux qui n’ont pas encore été vaccinés, et les appeler pour leur proposer de le faire”, détaille Thomas Fatôme auprès du quotidien, tout en ajoutant que ce dispositif est déjà en place dans un peu moins d’une dizaine de départements, notamment dans l’Est et l’Île-de-France.
Pas question assure-t-il de “convaincre les réfractaires”, mais simplement d’aider dans les démarches pour obtenir un rendez-vous. “Grâce à ce type d’opération, on constate par exemple que le taux de personnes de plus de 75 ans vaccinées en Seine-Saint-Denis est désormais le même que dans le reste de la France, autour de 50 %” ajoute encore Thomas Fatôme.
Place au rétro-tracing
Le directeur de la CNAM annonce par ailleurs le lancement d’une méthode de “rétro- tracing”. Plutôt que le contact tracing qui consiste à retrouver les gens qui ont été en contact avec une personne positives afin qu’elles s’isolent, cette méthode se concentre sur le moment de la contamination.
“On remonte en arrière et on interroge les personnes positives sur le moment même de leur contamination. On leur demande si elles ont une idée de l’endroit où elles ont pu être infectées, au cours d’un repas professionnel sans masque par exemple, ou d’une réunion sans respect des gestes barrière. À partir de ces réponses, nous identifions les événements et les circonstances au cours desquels il y a eu contamination”, explique-t-il.
Une méthode qui sera déployée dès le 30 avril dans les départements de la Côte-d’Or et de la Loire-Atlantique, où l’épidémie circule un peu moins et où il est donc plus facile de mettre en place le rétro-tracing.
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