Mort de Bernard Debré, fils de Michel et jumeau de Jean-Louis
Fils de Michel Debré, le père de la Constitution de la cinquième République, frère jumeau de l’ancien président de l’Assemblée nationale Jean-Louis Debré, le toulousain de naissance et urologue de formation, a occupé de nombreuses fonctions politiques au fil des années, de député de Paris à ministre de la Coopération en passant par maire d’Amboise en Indre-et-Loire.
Depuis l’annonce de sa disparition, les hommages se multiplient sur les réseaux sociaux. La députée Les Républicains Annie Genevard exprime sa “grande tristesse” et salue la mémoire d’un “homme de grande courtoisie”, qui a “incontestablement marqué de son empreinte notre famille politique.”
“J’apprends avec tristesse le décès de mon collègue Bernard Debré. C’était un homme droit qui n’avait pas la langue dans sa poche, un grand médecin, un gaulliste. Toutes mes condoléances à ses proches”, a également réagi le député du Vaucluse Julien Aubert. “Un esprit libre, indépendant et profondément engagé au service des autres, tant dans son parcours médical que politique”, a pour sa part salué le maire de Nice Christian Estrosi.
Bernard Debré fut à partir de 1986 député d’Indre-et-Loire, département dont il a été conseiller général RPR, devenu UMP puis LR de 1992 à 1994.
Grand médecin, “homme de bien”
Bernard Debré était aussi un grand nom de la médecine: chirurgien, professeur d’université, il fut chef du service d’urologie de l’Hôpital Cochin où fut notamment soigné le président François Mitterrand.
Il est l’auteur de nombreux ouvrages, notamment de réflexion sur l’éthique médicale: “La France malade de sa santé” (1983); “Le Voleur de la vie, la bataille du Sida” (1989); “Avertissement aux malades, aux médecins et aux élus” (2002); “Nous t’avons tant aimé. L’Euthanasie, l’impossible loi” (2004).
Un parcours hors norme qui suscite des réactions bien au delà des élus de droite. Le patron du Parti socialiste, Olivier Faure a part exemple salué un “homme de bien, courtois, fin, drôle, humain et amicale.
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