Pourquoi Olivia Ciappa partage le quotidien de sa transition de genre
Contre toute attente, Olivia Ciappa rouvre les yeux alors qu’elle pensait ne jamais se réveiller. C’est le déclic: elle souhaite entamer une transition. “Quand je me suis réveillée, c’était un peu comme une renaissance”, confie-t-elle au HuffPost LIFE, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus. “Je n’avais plus aucune barrière, plus aucune peur.” Elle décide alors d’entamer sa transition pour changer de genre. “Avant, j’avais peur qu’on me ridiculise, qu’on me dise que je ne ressemble pas à une femme. Je me suis dit: à partir de maintenant je peux perdre tous mes amis, mes employeurs, tout le monde, ça m’est complètement égal, j’ai juste envie de le faire.”
Une transition sans langue de bois racontée sur Instagram
Dans des lives réguliers, elle revient en détail sur les étapes de sa transition et notamment sur sa vaginoplastie en Thaïlande. Dans de nombreux directs sur Instagram, elle répond aux questions de sa communauté. Ces contenus, dit-elle, permettent à de jeunes personnes comme à d’autres non informées sur le sujet de mieux comprendre comment un changement de genre se déroule. “Si à 15 ans j’avais vu le quotidien d’une personne trans, j’aurais transitionné beaucoup plus tôt”, affirme-t-elle.
Olivia Ciappa revient également sur des situations plus tendues où elle doit faire face au mégenrage. Elle se rappelle notamment de cette fois où une contrôleuse de la RATP n’a pas souhaité utiliser des pronoms féminins pour s’adresser à elle. “Même avec le masque sur le visage, même sans parler, dès que je rentre dans un magasin on me dit ‘bonjour monsieur’. Dès que je vais quelque part, c’est monsieur tout le temps. Il y a des personnes trans qui n’ont pas la force et qui sont vulnérables par rapport à ça”, rappelle-t-elle, même si de son côté, elle arrive à passer au-dessus.
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Des liens renoués avec la famille
Olivia Ciappa tient cependant à faire une nuance. Si aujourd’hui, sa transition se déroule sans embûches, c’est parce qu’elle se sent privilégiée. Elle ne cherche pas à invisibiliser les autres pour qui cette transition peut être une véritable souffrance. “Je suis là aujourd’hui parce qu’auparavant, des personnes LGBT se sont battues pour mes droits.”
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