3 moments qui ont changé la vie de Carla Bruni
Carla Bruni : trois moments de sa vie
Elle est connue pour sa carrière de mannequin, de musicienne et pour être la compagne d’un ancien président de la République. Carla Bruni livre à Brut trois moments importants de sa vie.
« C’est merveilleux l’amour, c’est la chose la plus importante. Mais pour nous les filles, il y a absolument l’indépendance qui est majeure. » Son besoin rapide d’indépendance, sa rencontre avec le grand Neslon Mandela puis son arrivée en France… Carla Bruni raconte ces trois instants qui ont marqué sa vie.
Ses débuts dans le mannequinat
C’est une petit-amie de son frère qui conseille Carla Bruni sur le mannequinat. Elle lui recommande de se rendre en agence, ce qu’elle fait. « Donc je suis arrivée dans cette agence avec c’est vrai cette photo de carte Orange et ils m’ont prise. Ce qui était audacieux », se souvient-elle.
Sa génération de mannequins « a bénéficié d’une espèce d’intérêt tout à fait inexplicable » selon elle : « On a commencé à être interviewées, à faire des interviews de magazines sur lesquels ils ne mettaient que des personnes qui faisaient d’autres métiers, ou des PDG, ou des gens politiques. Et donc tout d’un coup, on est devenues en quelque sorte un peu des stars. »
Elle évoque aussi son besoin d’indépendance. Carla Bruni tente d’ailleurs de le transmettre à sa fille. « Je lui dis souvent : « C’est merveilleux l’amour, c’est la chose la plus importante. Mais pour nous les filles, il y a absolument l’indépendance qui est majeure parce que sinon on est pieds et poings liés à nos parents ou à notre Jules. C’est absurde. « ». Elle décrit l’indépendance comme « la grande affaire de sa vie ». Témoin de la dépendance sous laquelle vivent sa grand-mère et sa mère, elle souhaite briser la tendance.
Sa rencontre avec Nelson Mandela
Le jour de sa rencontre avec Nelson Mandela, Carla Bruni se rend d’abord dans la cellule où il a passé 27 années de sa vie. « Et j’étais très étonnée par la taille de cette cellule qui était une minuscule cellule. Très étonnée par l’âpreté de l’île sur laquelle avait été emprisonné Mandela. Et là, quand je suis arrivée, j’ai été très étonnée par sa taille. » raconte l’ex-première dame.
Elle poursuit : « Et là j’ai compris que si la cellule m’avait semblé petite à moi, en fait pour lui c’était comme un trou. Parce que Nelson Mandela c’était un géant, pas seulement son âme, aussi son corps était un corps de géant. » Elle se rappelle, en plus de la grandeur de l’homme, de sa gentillesse.
Son arrivée en France
Carla Bruni débarque à Paris à l’âge de six ans. À l’époque, sa famille fuit les Brigades rouges, une organisation terroriste italienne. Elle tombe amoureuse de la capitale mais ne s’y sent pas tout de suite chez elle. « Paris, elle n’est pas très hospitalière. Mais elle est belle. Moi je ne me suis pas sentie chez moi et mes parents ne se sont pas du tout sentis chez eux », explique-t-elle.
Laisser un commentaire