3 moments qui ont changé la vie de François Damiens
Trois moments marquants de la vie de François Damiens
L’humoriste et acteur belge François Damiens est venu à la rencontre de Brut. Il retrace trois moments de son parcours qui ont changé sa vie.
Un stage très enrichissant en Australie, ses premières caméras cachées et sa traversée de l’Atlantique… François Damiens, acteur, nous raconte trois gros moments de sa vie.
Son stage en Australie
Dans le cadre de son ultime année d’études en commerce international, François Damiens doit réaliser un stage à l’étranger. « Et moi je me suis dit : « Bah je vais essayer de faire un truc en Australie » », se rappelle l’humoriste. Il se retrouve donc dans la ville de Sydney grâce à des amis de sa famille. Il est accueilli par « un monsieur* ». Ce dernier lui ouvre également les portes de son entreprise pour effectuer son stage.
« *Et donc… mais rapidement je me suis retrouvé dans son entreprise de galvanisation, je pense qu’il n’y a rien qui m’intéresse moins que la galvanisation, et puis ils m’ont planté dans un bureau avec un ordinateur. Les ordinateurs et moi, c’est même pas la peine, quoi. Et donc j’attendais et puis je me suis dit : « Bon ben, ce que je vais faire, je vais lui proposer de faire une étude qualitative de sa clientèle, je vais attendre quinze jours, j’ai les réponses, je lui fais un petit rapport et puis je me barre. » *», relate François Damiens.
S’en est suivi un long voyage d’exploration de six mois en Australie. L’humoriste se souvient surtout du sentiment de liberté qui l’envahit durant cette longue période. « J’avais un petit sac à dos d’école et j’arrivais, je repartais, je n’avais de comptes à rendre à personne, personne ne savait où j’étais. Je pouvais rester un jour à un certain endroit, j’aimais bien, je restais, je n’aimais pas, je partais après une semaine. »
Ses premières caméras cachées
C’est par le biais d’un ami que François Damiens intègre une boîte de production. En premier temps, il est chargé de faire les autorisations de diffusion, puis il devient assistant de production et continue. « Et puis à un moment sur un tournage, la personne qui était en train de piéger les gens ne s’en sortait plus, ils m’ont proposé, moi je lui parlais dans l’oreillette » se souvient-il.
Et de poursuivre « Ils m’ont dit : « Bah viens le faire toi alors. » Et puis j’ai été, et puis ça a marché. Et puis on m’a donné, c’était une émission où il y avait cinq caméras cachées, on m’en a donné une, puis une deuxième, puis une troisième, puis une quatrième, puis une cinquième et pour finir je faisais toute l’émission tout seul, quoi. »
D’ailleurs, l’humoriste prévoit justement de reprendre les caméras cachées. Il avait déjà entamé le tournage de son projet mais a été interrompu par la pandémie Covid-19.
Sa traversée de l’Atlantique
Lorsqu’il a vent de l’intérêt de François Damiens pour les départs de courses transocéaniques ou les tours du monde, Franck Vallée, le patron de la boîte Initiatives, le contacte. Il affrète un bateau : le Mécénat Chirurgie Cardiaque. « Et donc il m’a proposé de faire la transat Jacques Vabre avec Tanguy de Lamotte. Et… moi c’était un rêve, jamais je n’aurais imaginé qu’un jour on allait me proposer ça. »
Lors de ce voyage très agité, il est émerveillé par l’immensité de la terre. Avec ses équipiers de bord, ils réalisent une traversée de 22 jours jusqu’au Brésil. « Je trouve ça pas mal de recommencer à voyager localement aussi, prendre le temps d’aller en voiture, d’éprouver les choses. Parce que parfois on va trop vite, on veut être partout et quelque part on n’est nulle part aussi au même moment… C’est bien de faire les choses, de se rendre compte, de les éprouver », conclut François Damiens.
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