« Circulation active du virus »: ce que cela implique pour Paris et les Bouches-du-Rhône
Les villes de Paris et Marseille restent “particulièrement à risque” et “une vingtaine de départements sont au-dessus d’un certain seuil de vigilance”, a expliqué le Directeur général de la Santé Jérôme Salomon.
En effet, selon Le Parisien, le taux d’incidence, soit le nombre de cas pour 100.000 habitants, est en augmentation depuis plusieurs jours. Sur la semaine du 4 au 10 août, il est passé de 65,7 à Paris et de 53,7 dans les Bouches-du-Rhône, soit au-dessus du seuil d’alerte fixé à 50.
Fermeture des restaurants et modulation des horaires d’ouverture
Mais alors qu’est-ce que cela change pour ces deux zones? Le fait d’être classé en “circulation active” permet d’une part aux préfets concernés de prendre des mesures supplémentaires pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, en concertation avec les élus, par le décret publié vendredi au Journal officiel.
Ce décret modifie et complète les textes régissant les mesures de lutte contre le Covid-19 mises en place depuis la sortie du confinement. Il entérine également la prolongation de l’interdiction des événements de plus de 5000 personnes, annoncée mardi par le premier ministre Jean Castex. Jusqu’ici, l’interdiction devait s’achever le 31 août. Le chef du gouvernement a indiqué qu’elle serait prolongée “jusqu’au 30 octobre”, une date qui n’est pas précisée dans le décret publié vendredi.
En outre, Le Parisien précise qu’un un autre décret, celui du 10 juillet 2020 qui prescrit “les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de Covid-19”, permet aux préfets de prendre des mesures concernant la limitation des déplacements autorisés (comme l’accès aux moyens de transport collectifs dans certains secteurs), la fermeture des restaurants et des musées, ou encore l’interdiction des marchés ou de certains rassemblements (dont ceux dans les lieux de culte).
Le ministre de la Santé Olivier Véran avait d’autre part annoncé mercredi au Journal télévisé de France 2 qu’il permettrait, à titre d’exemple, de “moduler” les horaires d’ouverture de certains lieux recevant du public.
Ne pas hésiter à se faire tester
Jérôme Salomon a rappelé qu’il était nécessaire de se faire tester “quand on a des symptômes, même vraiment bénins, quand on a été exposé, quand on a un collègue, un ami qui est positif”. “Il ne faut pas hésiter à se faire tester lorsqu’on pense avoir été exposé à un risque”, a-t-il martelé.
“Il faut faciliter l’accès aux masques”, a également souhaité Jérôme Salomon en promettant que “le prix du masque va fortement baisser à la rentrée”, principalement grâce à des moyens d’approvisionnement moins coûteux. “Il doit être disponible pour les plus précaires, les plus vulnérables”, a-t-il estimé.
“À la rentrée le virus sera toujours là et nous devrons vivre avec mais en appliquant le pacte prévention et les mesures barrières c’est le meilleur moyen de vivre bien avec le virus”, a-t-il conclu.
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